dimanche 30 septembre 2018

La batterie au CO2

Le dioxyde de carbone que rejettent en masse les industries et les véhicules roulant aux énergies fossiles risque de nous tuer littéralement à petit feu, alertent depuis des décennies les scientifiques qui analysent les dérèglements du climat. Avec l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre, des chercheurs américains ont conçu un nouveau type de batterie électrique utilisant le CO2 dégagé par les cheminées d’usines, comme réactif dans des accumulateurs à base de lithium afin de stocker les productions de courant.
La maison brûle, estimaient encore récemment 15 000 spécialistes du climat. « Si les émissions de carbone dans l’atmosphère continuent d'augmenter au rythme actuel, 74 % de la population mondiale sera exposée à des vagues de chaleur potentiellement mortelles d'ici à 2100 », révèlent leurs rapports « Et si ce satané CO2, devenait la matière première des batteries électriques de demain ? » ont imaginé les chercheurs américains de l’Institut des technologies du Massachussetts. Rappelons comment fonctionnent nos batteries High-Tech.
Elles sont composées de plusieurs éléments, nous trouvons l’électrolyte, dans laquelle règne en maître le lithium. C’est ce métalloïde qui stocke et délivre la force électrique entre les électrodes, dont l’une se nomme l’anode, l’autre la cathode. Les ions lithium se déplacent d'une électrode à l'autre pendant les cycles de charges et de décharges. L’anode des batteries est généralement en graphite, un minéral naturel de carbone. Alors pourquoi ne pas utiliser directement du CO2 à la place du graphite dans une batterie ?  Échec assuré évidemment ! Car il s’agit dans ce cas d’une histoire de désamour. Le courant ne passe pas en quelque sorte, entre le dioxyde de carbone, gaz peu réactif, et les ions lithium.
Par ailleurs, pour convertir en composé solide le CO2, il faut passer par des processus chimiques complexes et onéreux. Difficile dans ces conditions d’utiliser ce gaz comme électrode pour nos batteries. Alors comment faire ? Les chercheurs américains ont expérimenté un procédé pour transformer le dioxyde de carbone facilement en carbonate minéral à moindres frais et en quantité industrielle. En ajoutant un adjuvant au CO2 que dégagent les cheminées d’usines, leur prototype de batterie pourrait le convertir en continu en carbonate minéral. Leur méthode consiste à mélanger au dioxyde de carbone, préalablement liquéfié, une solution aqueuse d’amines qui est un composé organique dérivé de l'ammoniac et dont au moins un atome d'hydrogène a été remplacé par un groupe carboné.
Bingo ! Le CO2 ainsi pré-activé se comporte comme une électrode en graphite, étant transformé continuellement en carbonate minéral assurant la circulation des ions lithium. Après des mois de tests, les scientifiques du MIT estiment que leur procédé permettra de limiter fortement les émanations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère en piégeant à la source les émissions de CO2. En revanche, la durée de vie de leur batterie n'excéderait pas les 10 cycles de charge et de décharge. « Nous sommes encore loin d’un déploiement commercial » précisent les chercheurs qui restent cependant confiants. Ils rêvent déjà à la production en série de batteries électriques pré-chargées et directement fabriquées par la fumée des cheminées d’usines ou à des voitures thermiques « zéro rejet » qui rouleront à la fois au tout électrique et aux gaz à effet de serre.

samedi 29 septembre 2018

Google Pixel 3 : on sait presque tout de lui avant sa présentation

SMARTPHONE - Attendu pour le 9 octobre à l’occasion de conférence organisée par Google, le Pixel 3 a le droit, comme ses concurrents, à son lot de fuites avant sa présentation officielle. Et c’est cette fois le plan de communication dans son intégralité qui semble avoir été divulgué.
Contrôles gestuels, nouvelles fonctionnalités de l’appareil photo, pression sur les bords pour lancer Google Assistant, capacité à numériser les informations d’une carte de visite en la montrant simplement à son appareil photo sans cliquer… : de nombreux avantages du prochain Pixel 3 de Google sont apparus dans une vidéo publiée jeudi soir par le site MySmartPrice.
Et il s’agirait tout simplement de l’une des vidéos promotionnelles réalisées pour la conférence programmée mardi 9 octobre prochain à New York.  La vidéo confirme aussi le design assez classique du Pixel avec son écran d’environ 5,5 pouces. On attend aussi un modèle Pixel 3 XL qui pourrait embarquer un écran de 6 pouces.
Les fuites précédentes avaient laissé transparaître un écran de très haute définition et la possibilité de voir apparaître sur le plus grand des deux smartphones une encoche façon iPhone X. La rumeur prête aussi au Pixel 3 une batterie de 2.915 mAh, un processeur Qualcomm Snapdragon 845, 4 Go de RAM, la recharge sans fil, un port USB-Type C et l’absence de prise jack pour les écouteurs (mais un adaptateur toujours fourni) comme l’avait montré le blog russe Rozetked (photo ci-dessous).

Le Google Pixel 3, première modèle disponible en France ?

Ce que la vidéo ne laisse pas entrevoir, c’est l’appareil photo qui ne pourrait compter que sur une seule lentille à l’arrière (12 MP), mais deux à l’avant. Mais la puissance du Pixel 2 XL avait laissé entrevoir (comme sur les Sony Xperia) qu’un seul capteur pouvait être capable de réaliser de grandes choses.
Un des détails qui atteste, en revanche, de la véracité, c’est l’utilisation dans la présentation du système d’exploitation Android Pie 9. Il a été lancé par Google il y  a quelques jours et il équipera évidemment son prochain porte-étendard.
Avec autant d’informations ayant déjà fuité, Google va devoir sortir de son chapeau une surprise pour tenir en haleine son audience le 9 octobre prochain. Pour la France, qui a le droit à un événement en simultané à Paris, on attend une véritable surprise : l’arrivée enfin des smartphones Pixel qui se sont jusque-là toujours refusés à l’Hexagone avec la difficulté de Google Assistant à apprendre le français. Il n’y a désormais plus d’excuses.

Xiaomi officialise le Redmi Note 6 Pro, un milieu de gamme à prix réduit

Le Xiaomi Redmi Note 6 Pro vient d’être officialisé par Xiaomi. Et il a de sérieux atouts à revendre dans sa gamme de prix.

Alors que le Redmi Note 5 a reçu des éloges d’une grande partie de la presse mondiale, Xiaomi est loin de se reposer sur ses lauriers. La firme chinoise vient en effet d’officialiser le Redmi Note 6 Pro en Thaïlande.
Contrairement à son prédécesseur, cet appareil affiche une encoche qui contient, et c’est une première, un double module photo à l’avant. Ce dernier est composé d’un capteur de 20 Megapixels (ouvrant à F /2.0) et d’un second de deux mégapixels, qui servira surtout à ajouter un effet de profondeur aux clichés.
À l’arrière, on retrouve ce qui semble être le même double capteur que celui du Redmi Note 5 avec un combo 12 Mpx (f /1,9) + 5 Mpx. Mais qu’en est-il du reste de la fiche technique ?
Le smartphone embarque une dalle IPS de 6,26 pouces au format 19 :9, en définition Full HD+. Il est animé par un Snapdragon 636 couplé à 3 ou 4 Go de RAM ainsi qu’à 32 ou 64 Go de stockage.
L’autonomie est elle assurée par une large batterie de 4000 mAh. Comme vous pouvez le constater, cette fiche technique se veut très proche de son grand frère. Il est par ailleurs compatible avec la majorité des bandes de 4G françaises, dont la B20.
Cette légère évolution semble néanmoins conserver son principal atout : un prix très agressif. Il est actuellement commercialisé à 7000 bahts thaïlandais, ce qui équivaut à 185 euros. Il devrait être disponible pour la France dans les mois à venir.

P20 à 349 € et le P20 Pro à 549 € + écouteurs FreeBuds offerts sur Rue du Commerce

Les smartphones Huawei P20 et P20 Pro font l’objet d’une offre très intéressante sur le site Rue du Commerce. Affichés respectivement à  449 € et à 649 €, il est possible d’obtenir pour la reprise de votre ancien mobile, une réduction de 100 € supplémentaire. De plus, jusqu’au 3 octobre 2018, pour l’achat d’un des deux smartphones, Huawei vous offre une paire d’écouteurs Freebuds.
Les deux smartphones phares de Huawei, le P20 et le P20 Pro sont en promo sur l’enseigne en ligne Rue du Commerce à l’occasion des French Days. Le P20 passe à 349 € après bonus de reprise de votre ancien mobile. Le P20 Pro à 549 €, toujours après bonus de reprise de 100 €. Pour en profiter, il faut vous rendre sur la page de reprise de votre ancien mobile et suivre les indications pour envoyer votre ancien mobile et recevoir en retour votre bonus de 100 €.
Le Huawei P20 Pro est le haut de gamme de la firme chinoise. Il intègre l’un des meilleurs appareils photos du marché avec son triple capteur photo arrière. Pour plus d’informations, vous pouvez aller faire un tour sur notre test complet du Huawei P20 Pro.
Le P20 est quand à lui un cran en dessous mais tout aussi performant. Il propose une fiche technique légèrement en déca de celle du P20 Pro mais reste pour 349 €, une excellente alternative à ce dernier. On retrouve sur les deux appareils le SoC Kirin 970 doté de l’intelligence artificielle. Le P20 embarque 4 Go de mémoire RAM tandis que le P20 Pro en a 6 Go. Plus d’info dans notre test complet du Huawei P20 si c’est ce dernier qui vous intéresse.
Enfin, si vous souhaitez obtenir la paire d’écouteurs Huawei Freebuds gratuitement (valeur de 159 €), il faut suivre les instructions indiquées sur ce formulaire. Une fois votre dossier constitué, reçu et validé, vous les recevrez par voie postale dans un délai de 12 semaines environ à compter de la validation de votre demande.

iPhone XS et selfies trop « beaux » : Apple travaillerait sur un correctif

Nous l’avons vu ce matin, plusieurs utilisateurs avec un iPhone XS ou un iPhone XS Max se plaignent du résultat quand ils prennent un selfie. On peut avoir l’impression qu’un « filtre beauté » est appliqué, en lissant les visages et en proposant un résultat moins naturel.
Apple n’a pas fait de commentaire officiellement sur le sujet, mais selon AppleInsider le fabricant mène l’enquête en interne. Il n’est pas impossible qu’une mise à jour d’iOS soit proposée prochainement pour corriger le tir et ainsi avoir des photos plus nettes et moins lisses comme c’est le cas actuellement. Il est bon de préciser que ce phénomène se présente seulement avec les photos prises avec le capteur avant et non le double capteur à l’arrière des iPhone XS.
Autre élément évoqué par AppleInsider, mais qui reste à confirmer : cet équivalent d’un « filtre beauté » ne serait pas appliqué chez la totalité des utilisateurs dans le monde entier. Comme nous l’avions dit ce matin, ce type de filtre est très populaire en Chine. Il se pourrait qu’Apple ait fait une erreur en l’activant automatiquement dans plusieurs pays, alors qu’il visait seulement la Chine. Mais là encore, il faudra attendre des informations d’Apple sur le sujet.
Apple prépare déjà iOS 12.1, disponible en bêta auprès des développeurs et testeurs publics. La première bêta contient les appels en groupe pour FaceTime et prépare le terrain pour l’iPad Pro avec Face ID. Les futures bêtas pourraient bien proposer un correctif pour le « filtre beauté ».

le Samsung Galaxy Note 9 passe à 689 euros au lieu de 1009 euros

Vous êtes tenté par le dernier smartphone haut de gamme de Samsung, mais vous ne voulez pas payer le prix fort ? Aujourd’hui, le Galaxy Note 9 est disponible à 689 euros sur eBay au lieu de 1 009 euros.
Commercialisé il y a quelques semaines à 1 009 euros, le Samsung Galaxy Note 9 est disponible à 689 euros sur eBay à l’occasion des French Days.
Avec ce nouveau fleuron, la marque coréenne a peaufiné sa solution avec stylet et corrige la majorité des reproches que l’on pouvait faire à la génération précédente. Cela donne comme résultat l’un des meilleurs téléphones disponible à l’heure actuelle. Son design est très soigné et ne cède pas à l’encoche, son écran AMOLED Full HD+ de 6,4 pouces est incontestablement l’un des meilleurs du marché, ses performances sont au top avec son SoC Exynos 9810 épaulé par 6 Go de mémoire vive et son autonomie est tout simplement remarquable avec sa batterie de 4 000 mAh.
Bien qu’il embarque le même module que celui du Galaxy S9 Plus, à savoir un double capteur photo de 12 + 12 mégapixels avec un diaphragme s’ouvrant physiquement à f/1,7 et f/2,4, le Galaxy Note 9 possède un algorithme de traitement amélioré qui lui permet d’offrir de meilleurs résultats.
Pour en savoir plus sur le Galaxy Note 9, n’hésitez pas à lire notre test où il a reçu la note de 9/10.

Pourquoi recommande-t-on ce smartphone ?

  • Un design sans encoche
  • L’un des meilleurs écrans du marché
  • Des performances au top
  • Une excellente autonomie
Le Samsung Galaxy Note 9 est disponible à 689 euros sur eBay au lieu de 1 009 euros habituellement, seulement jusqu’à l’épuisement des stocks.

vendredi 28 septembre 2018

iOS 12 : Temps d'écran a parfois des problèmes de fonctionnement

Nouvelle et grosse fonction d'iOS 12, Temps d'écran ne fonctionne pas correctement chez pas mal d'utilisateurs. Plusieurs discussions décrivent des problèmes divers et variés.
Le cas le plus courant est la disparition pure et simple de certaines statistiques quotidiennes dans le décompte général. Sur la tranche hebdomadaire que Temps d'écran comptabilise, des tranches journalières s'évaporent subitement et sont absentes du graphe.
Chez d'autres c'est l'affichage complet de ces données qui manque à l'appel, par exemple lorsqu'on a activé Temps d'écran sur le téléphone d'un ado. Alors que la fonction est bien activée sur l'iPhone ou l'iPad de cet enfant et que les limites horaires ou par apps ont été appliquées et ont correctement fonctionné.
L'un de nos lecteurs a constaté pour sa part que la somme du temps passé devant son écran et dans ses apps n'était pas conforme au détail, app par app, présenté sous le graphique. Temps d'écran lui donne un cumul bien inférieur à ce que reflète son usage individuel des apps.
Au vu du nombre de ces témoignages on peut s'attendre à ce que la version 12.1 d'iOS, actuellement en bêta test, consacre quelque chose à cette fonction. Apple n'a pas encore donné de précisons sur les correctifs contenus dans cette prochaine grosse mise à jour. La bêta 1 d'iOS 12.1 est sortie le 18 septembre, au lendemain de la distribution d'iOS 12.

Samsung Galaxy S10 : Un écran plat pour le smartphone ?

Le Samsung Galaxy S10 serait sur le point de marquer un changement esthétique. Alors que la firme propose des écrans incurvés pour ses modèles, le prochain devrait embarquer une dalle plate.
Les prochains smartphones estampillés Samsung pourraient marquer le changement pour la firme coréenne. D'un côté, on trouve un Galaxy X qui sera pliable et de l'autre, un Galaxy S10 aux fonctionnalités nouvelles. Et c'est ce dernier qui nous intéresse aujourd'hui puisque son design devrait rompre avec ses prédécesseurs. Car soyons honnêtes : si le Galaxy S9 a été un tel échec, c'est notamment face au peu de nouveautés par rapport au Galaxy S8. D'après une rumeur en provenance de Chine, le Galaxy S10 pourrait bien proposer pour l'une de ses trois déclinaisons attendues un écran plat et non incurvé.
Ce changement marquerait une rupture avec les écrans incurvés jusque là proposés par le géant coréen, vendeur numéro un sur le marché des smartphones. Avec une dalle plate, on pourra tout de même s'attendre à une belle technologie : Samsungest devenu depuis plusieurs années le champion incontestable de l'OLED. Pour rappel, le Samsung Galaxy S10, qui marquera donc un grand changement pour la firme, serait décliné en trois variantes. Les deux plus coûteuses et plus performantes embarqueraient un lecteur d'empreintes sous l'écran. Une technologie que proposerait les smartphones chinois OnePlus 6T et Huawei Mate 20 également.

l'iPhone XS Max devant le Galaxy Note 9

PhoneBuff s'est mis en tête de comparer la rapidité des deux meilleurs ennemis : l'iPhone XS Max et le Galaxy Note 9.
La chaine YouTube PhoneBuff nous propose aujourd'hui un test de rapidité de deux smartphones présentés comme l'ultra haut de gamme des deux mondes opposés : l'iPhone XS Max  sous iOS d'une part, le Galaxy Note 9 sous Android d'autre part.
Et force est de constater qu'Apple surpasse Samsung grâce à son processeur A12 Bionic, mais surtout par sa maitrise de l'association matérielle et logicielle.
Les deux terminaux ont pour habitude de sortir en décalé, chacun prenant ainsi l'ascendant sur l'autre à tour de rôle. PhoneBuff a mené des tests en conditions réelles avec un bras robotique pour écarter toute variation humaine.
Des applications sont ainsi lancées sur les deux terminaux et le temps de chargement mesuré. Lors du test, l'iPhone XS Max a réussi à ouvrir la liste d'applications avec 14 secondes d'avance.
Cela s'explique d'une part par l'optimisation au coeur de la puce A12 Bionic mais aussi par les évolutions d'iOS 12 orientées vers les performances.
Il reste malgré tout complexe de juger des performances des deux terminaux tant ils sont différents, mais pour ce qui est de l'expérience utilisateur, on peut clairement dire qu'Apple marque des points avec son iPhone XS Max.
Et pour rappel, vous pourrez trouver actuellement en promotion l'iPhone X à 799 €, ou encore le Galaxy Note9 à 689 €, mais également d'autres produits des deux marques.

jeudi 27 septembre 2018

Un enfant de 7 ans aurait déjà trouvé une parade à la limite de temps d'écran d'iOS 12

Depuis la sortie d'iOS 12, les utilisateurs d'iPhone et d'iPad ont la possibilité de suivre et d'analyser le temps passé sur leurs appareils connectés, mais aussi de limiter la durée des activités et l'utilisation de certaines applications, une option pratique pour les parents qui peuvent ainsi confier en toute tranquillité la tablette familiale à leur chérubin.

Derrière cette promesse, la réalité peut parfois être relativement différente, et la jeune génération maitrise désormais assez rapidement les techniques permettant de contourner les restrictions mises en place sur les gadgets du quotidien. Sur Reddit, un parent raconte notamment que son enfant de sept ans a d'ores et déjà trouvé un moyen de faire sauter la limite de temps imposée à ses applications favorites.
Pour cela, le jeune joueur n'a eu nul besoin de mettre les mains dans le cambouis, il lui a en effet suffi de... supprimer et ré-installer les applications sur lesquelles était fixée une limite de temps d'écran. Une méthode simple testée ensuite par Brad Bennett, de MobileSyrup, qui a obtenu des résultats variables en fonction des applications et de la limite imposée à ces titres, mais qui confirme avoir pu prolonger la durée de jeu au-delà du temps autorisé.

Un autre jeune utilisateur d'iOS 12 aurait quant à lui découvert une autre méthode très simple pour regarder des vidéos YouTube en toute impunité, en s'envoyant simplement les liens de ces vidéos par iMessage, puis en lançant la lecture depuis la messagerie de l'iPad, contournant ainsi le minuteur fixé sur la plateforme vidéo.

L’iPhone XS Max écrase le Galaxy Note 9 lors d’un test de rapidité

L’iPhone XS Max et le Galaxy Note 9 sont la cible de multiples comparatifs, le dernier en date étant ce fameux test de rapidité réalisé par la chaine YouTube PhoneBuff. Cette fois-ci, c’est le smartphone Apple qui prend le dessus grâce à sa nouvelle puce puissante, la A12 Bionic.

Apple remporte le match cette année

Si le Galaxy Note 8 s’imposait devant l’iPhone 8 en 2017, les rôles sont inversés pour les téléphones de la génération 2018. Attention, le test mené par PhoneBuff n’est pas un benchmark officiel des processeurs des deux smartphones, mais simplement un test dans les conditions du réel. PhoneBuff utilise un bras électronique afin de ne pas biaiser les résultats avec l’erreur humaine.
En l’occurrence, PhoneBuff s’est intéressé à la vitesse d’ouverture des applications de l’iPhone XS Max et du Samsung Galaxy Note 9. Les animateurs ont ainsi décidé d’ouvrir toute une série d’applications – et le grand gagnant a été désigné comme celui les ayant toutes ouvertes en premier.

Les raisons ? iOS 12 et la puce A12 Bionic

Dans l’exemple, le nouvel iPhone XS Max exécute les taches avec 14 secondes d’avance sur son homologue de chez Samsung. Selon les explications de PhoneBuff, deux raisons pourraient justifier cette performance exceptionnelle :
  • La nouvelle puce A12 Bionic permet d’ouvrir les applications nettement plus rapidement (lors de la Keynote, Apple expliquait que la nouvelle SoC assurait une ouverture 30% plus rapide de toutes les applications)
  • La nouvelle version du système d’exploitation, iOS 12, est plus rapide

L’iPhone XS Max, blockbuster de l’année ?

Alors que certaines informations concernant les ventes des nouveaux iPhone sont divulguées, il semblerait que l’iPhone XS Max prenne largement le dessus sur le plus classique iPhone XS – lui-même successeur de l’iPhone X.
Selon l’expert coréen Ming-Chi Kuo, l’iPhone grand format s’écoulerait 3 à 4 fois plus que son petit frère – malgré un prix qui s’avère 100€ plus élevé pour tous les modèles et formats de stockage.

Windows 10 : la mise à jour October 2018 Update arrive le 2 octobre, pour la présentation des Surface

La mise à jour Windows 10 October 2018 Update arrive le 2 octobre, à en croire des données récupérées sur les serveurs de Microsoft. Un lancement qui correspond à l’événement de présentation des nouvelles tablettes et PC convertibles Surface qui a lieu le même jour.
Windows 10 October 2018 Update arrive le 2 octobre 2018 à en croire une référence repérée sur les serveurs de Microsoft. Un utilisateur du forum MyDigitalLife a en effet trouvé cette information sur une page de l’entreprise, désormais inaccessible. Un fichier products.xml en lien avec la build 17763 de Windows 10 – considérée comme la Golden Master / RTM de la mise à jour October 2018 Update – contenait en effet la référence à 20181002, qui semble être une version codée de la date du 2 octobre 2018.

Windows 10 : October 2018 Update arrive le 2 octobre 2018

Si la build 17763 est considérée comme la version RTM de Windows 10 October 2018 Update, c’est pour deux raisons. D’abord, la mise à jour est diffusée simultanément sur le canal de diffusion rapide des mises à jour bêta réservées aux Insiders et le canal de diffusion lent. L’autre indice, c’est que c’est bien cette build qui est en test aussi sur HoloLens et Xbox One.
Ce qui est étonnant, en revanche, c’est que si Microsoft lance vraiment la mise à jour le 2 octobre, ce lancement coïnciderait avec la présentation des nouvelles tablettes et PC convertibles Surface. Un événement dont Microsoft pourrait profiter pour parler des nouveautés qui arrivent dans cette mise à jour. Quoi qu’il en soit, même si Microsoft rendait sa mise à jour d’octobre 2018 disponible sur tous les PC Windows 10 compatibles, celle-ci mettra sans doute plusieurs semaines avant d’être proposée à l’installation chez la plupart des utilisateurs.
Il est néanmoins possible, comme toujours, de rejoindre le programme Insiders pour installer cette build avant tout le monde.

Microsoft : Office 2019 pour Windows et Mac en licence perpétuelle

Sans beaucoup d'entrain par rapport à Office 365, Microsoft signale la disponibilité générale d'Office 2019.
Les particuliers devront en réalité encore patienter quelques semaines, mais Microsoft a annoncé la disponibilité générale d'Office 2019 pour Windows et Mac. En l'occurrence, cela concerne d'abord les clients de licences en volume dans les entreprises.
Rappelons que Office 2019 constitue un achat unique et prend la succession de Office 2016 dans le cadre d'une licence définitive ou perpétuelle, par opposition à l'abonnement Office 365. Du reste, Office 2019 ne fait que rattraper les ajouts mensuels de nouvelles fonctionnalités intervenant dans Office 365.
C'est donc un rattrapage de trois an en matière de fonctionnalités, sachant que Office 2019 n'aura pas droit aux prochaines nouveautés qui continueront d'affluer. Il faudra se contenter des mises à jour de sécurité (et pour la correction de bugs) le temps de la durée du support.
Office 2019 pour Windows (Windows 10 seulement) comprend Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Project, Visio, Access et Publisher en plus de l'accès à OneNote. Office 2019 pour Mac fait l'impasse sur Project, Visio, Access et Publisher.
Microsoft met notamment en avant des améliorations pour l'utilisation du stylet avec les applications dans Windows (sensibilité à la pression, effets d'inclinaison…), la personnalisation de l'interface Ruban dans toutes les applications, un assistant de concentration dans Word et Outlook (blocage des distractions éventuelles), la création de présentations cinématiques avec Morph et Zoom dans PowerPoint et le support de modèles 3D, de nouvelles fonctionnalités d'analyse des données dans Excel, des améliorations d'accessibilité…
Une liste des nouvelles fonctionnalités dans Office 2019 est proposée dans cette FAQ. Concernant le prix, pour le moment, la seule indication concerne un tarif de 250 $ affiché sur le site US des produits Office pour Office Home & Business 2019 (un prix en hausse de près de 10 % ; par rapport à Office 2016).
Comme à chaque fois, la question se pose de savoir s'il s'agit de l'ultime version d'Office à licence perpétuelle, d'autant que Microsoft fait son possible pour pousser les utilisateurs vers Office 365 et n'évoque au final que très timidement Office 2019.
Nous sommes heureux de confirmer que nous nous engageons à publier une autre version locale à l'avenir. " Office 2022 ? Pour autant, si Microsoft parle de flexibilité offerte à ses clients, son but demeure de favoriser leur transition vers une solution cloud.

Net recul pour la batterie de l'Apple Watch Series 4... mais pas pour son autonomie

Apple promet une autonomie inchangée pour son Apple Watch Series 4, qui est plus grande mais également plus fine que l'Apple Watch Series 3. Nous le voyons régulièrement dans nos colonnes, Apple fait tout son possible pour réduire la consommation de ses différents composants, tout en augmentant si possible leur miniaturisation. La technologie LTPO, par exemple, permet d'économiser 5% à 15% d'énergie sur le backplane de l'écran OLED, tout en permettant à la dalle de gagner légèrement en finesse. On s'en doute, Apple a également réalisé d'importants progrès avec sa puce Apple S4. Car si l'autonomie de la montre est effectivement inchangée, sa batterie est en revanche en très net recul, avec 0,86 Wh (40 mm) et 1,12 Wh (44 mm) contre 1,07 Wh (38 mm) et 1,34 Wh (42 mm) pour l'Apple Watch Series 3, nous apprend un document légal d'Apple.
Avec un recul de 16,5% pour les petits modèles et de 19,7% pour les grands modèles, la batterie de l'Apple Watch Series 4 laisse de la place pour d'autres composants tout en permettant de gagner légèrement en finesse. Nous le constatons au quotidien depuis que nous testons la nouvelle montre connectée d'Apple : l'autonomie n'a pas baissé. Les progrès réalisés sur le front de la consommation électrique sont donc très importants.

mercredi 26 septembre 2018

Surface Hub 2 : admirez la rotation de la tablette géante de Microsoft

Microsoft a récemment montré son Surface Hub 2, tablette géante dédiée au monde professionnel. La rotation est impressionnante.
En mai dernier, Microsoft avait levé le voile sur le Surface Hub 2, une impressionnante tablette tactile de 50,5 pouces pensée pour le monde professionnel. Selon les informations de The Verge publiées le 24 septembre, la firme de Redmond a présenté sa technologie au public à l’occasion d’une première démo organisée dans le cadre du Ignite 2018. On peut y apprécier sa fonction de rotation, qui adapte ce qui est affiché à l’écran en temps réel et sans aucune coupure.
Cette spécificité, qui ne sera pas disponible avant 2020, est permise par Windows Core OS (WCOS) et développée pour offrir une flexibilité maximale à des objets toujours plus modulables. Microsoft a également montré la capacité du Surface Hub 2 à reconnaître plusieurs utilisateurs par l’intermédiaire d’un lecteur d’empreintes digitales. Grâce à cette faculté, le travail collaboratif devrait être facilité avec un partage rapide des fichiers.

LE SURFACE HUB 2 SORTIRA EN 2019

Microsoft précise également quelques détails sur le lancement du Surface Hub 2. Il se fera en deux temps. Durant le deuxième trimestre de l’année 2019, il proposera la version 2S, décrite comme «  plus fine et plus légère » que le précédant modèle datant de 2015. Puis, l’année suivante, il sera possible de passer à la mouture 2X à la faveur de mises à jour software et hardware. Pour ce faire, l’ardoise disposera à l’arrière d’un port où viendra se loger une cartouche contenant le processeur. Grâce à ces évolutions d’ores et déjà planifiées, le Hub 2 sera en mesure d’offrir ces fonctionnalités de rotation et d’usage multi-utilisateurs.
Pour l’heure, Microsoft n’a toujours pas annoncé le prix de cette nouvelle génération, sachant que la précédente, disponible en 55 et 84 pouces, démarrerait à 8 999 dollars.

Les applications en ligne Microsoft utilisant Azure bientôt sans mot de passe

Microsoft va vous permettre de vous authentifier sans mot de passe à ses applications en ligne qui utilisent Azure Active Directory.

L'authentification par smartphone semble être la clé.

Sécurité et authentification en 2 étapes

Ce n'est pas un secret : les mots de passe des utilisateurs sont souvent trop courts, utilisés sur de nombreux sites et contiennent rarement des caractères spéciaux. Bref, ils ne sont pas un gage de sécurité. Pour tenter de résoudre ce problème, les fournisseurs de logiciels et de services en ligne ont alors opté pour l'authentification en 2 étapes. En combinant par exemple un mot de passe et un code à usage unique.

Pour aller plus loin au niveau de la sécurité, Microsoft propose de supprimer totalement le mot de passe. Avec la nouvelle version d'Azure Active Directory, disponible par exemple pour Office 365, l'authentification est gérée par l'application, qui devient identifiable par Microsoft. En complément, une authentification en 2 étapes par biométrie ou par code PIN est proposée.

Microsoft met le paquet sur la sécurité avec Azure

Afin d'encore améliorer la sécurité de ses services aux entreprises, Microsoft a développé Azure Confidential Computing. Cette plateforme, disponible en avant-première, est dédiée aux machines virtuelles Azure équipées de processeurs utilisant la technologie Intel SGX. Les possibilités offertes par Confidential Computing sont intéressantes.

En l'utilisant, les développeurs peuvent créer des applications cloud qui manipulent des données sensibles, en toute sécurité, de façon isolée et cryptée. Cette confidentialité est à tous les niveaux : ainsi, si vous travaillez sur cette plateforme, Microsoft ne pourra pas savoir sur quoi vous travaillez.

Test du Samsung Galaxy Note 9

Après les déboires du Note 7, Samsung avait sorti l’un des tous meilleurs smartphones de 2017 avec le Note 8. La nouvelle version, le Samsung Galaxy Note 9, propose des nouveautés bienvenues et un prix toujours aussi élevé. Est-il à la hauteur ? Réponse dans notre test du Note 9.

Design & Hardware

Comme le Note 8, le Samsung Galaxy Note 9 est un monstre de puissance. Le processeur Exynos 9810 couplé à 6 Go de RAM ne sont jamais pris à défauts, même avec des gros jeux comme PUBG. Niveau Stockage, les 128 Go de mémoire interne peuvent être amplifiés grâce au port microSD de l’appareil.
Le Note 9 propose également le double SIM qui m’est, personnellement, indispensable. Vous aurez, comme dans beaucoup de cas, à faire le choix entre microSD et deuxième SIM comme elles sont sur le même slot.
Le gigantesque écran AMOLED de 6,4″ est le plus beau que j’ai vu sur un smartphone jusqu’à aujourd’hui. Qui dit gros écran dit, comme tous les appareils de la gamme Samsung Note, dimensions démesurées pour un smartphone. Le Note 9 mesure 7,64cm de large, 16,19cm de haut et 88 mm d’épaisseur. L’écran incurvé donne une sensation de finesse, mais le Note 9 reste trop gros pour moi. C’est un choix personnel et certains préfèrent avoir un téléphone géant, ce n’est pas mon cas.
Samsung a une nouvelle fois placé le capteur d’empreinte à l’arrière, juste sous le double appareil photo. Ce dernier peut, en plus de déverrouiller le smartphone, permettre de faire glisser le tiroir de notifications, ce que je trouve pratique, l’écran étant trop grand pour l’atteindre à une main. La reconnaissance faciale, couplée à la reconnaissance d’IRIS sont les autres moyens de déverrouiller le Galaxy Note 9.
Le verre qui compose l’ensemble du téléphone lui donne un look très soigné, mais cependant sensible aux traces de doigts et aux accidents. J’ai d’ailleurs eu plusieurs fois peur de casser le Note 9 comme il est très glissant et qu’il ne rentre pas à 100% dans une poche de short.
Principale nouveauté de cette nouvelle version, le stylet fonctionne en Bluetooth et permet, en plus des prises de notes dans les applications dédiées, de contrôler la musique et la prise de photo. C’est assez gadget, mais ça peut s’avérer pratique dans certaines situations surtout pour la prise de photos. Pour la musique, vous pouvez simplement (pour l’instant) mettre en lecture ou en pause la chanson qui passe.
Et puis il y a le fameux bouton Bixby. Il est tout simplement inutile, puisque Bixby n’est pas disponible en Français. Il est situé juste au-dessous du bouton de volume et je me trompe régulièrement, c’est agaçant à la longue. La parade que j’ai trouvée se trouve dans les réglages de Bixby, où vous pouvez changer le déclenchement en passant d’un simple clic à un double clic. Ça évite les erreurs. Des applications existent pour faire changer le bouton d’application, ça peut le rendre enfin utile pour qu’il lance votre app préférée.
Point très positif pour Samsung, le port jack est de la partie, ce qui est plutôt appréciable de mon point de vue. Le chargement s’effectue via USB-C et les haut-parleurs proposent un excellent son.

OS : pas de fioritures

La Samsung Experience s’est bien améliorée depuis plusieurs années. L’itération disponible sur le Note 9 est très agréable à utiliser et je n’ai, pour une fois, pas configuré Nova Launcher sur le téléphone.
Une des spécificités de la surcouche Android (lors de mon test, j’étais sur la version 8.1.0 d’Android et 9.5 de Samsung Experience) est le tiroir caché de raccourcis sur le côté de l’écran. Cette dernière est apparue avec les premiers modèles incurvés de la marque, et je me suis surpris à beaucoup les utiliser, que ce soit pour les appels vers mes contacts favoris, et lancer de n’importer où mes applis les plus utiles au quotidien.
Sortir le stylet déclenche automatiquement deux actions. Si vous êtes sur l’écran verrouillé, une page noire s’ouvre et sert à la prise de note. Je l’ai principalement utilisée pour me déstresser, nul doute qu’elle peut avoir un intérêt dans la productivité.
Lorsque le Note 9 est déverrouillé, sortir le stylet active un autre lanceur d’applications que vous pouvez configurer comme vous le voulez pour lancer des applications ou des fonctionnalités propres au S-Pen, comme le coloriage, les notes ou l’ouverture rapide.
J’ai aussi configuré Samsung Pay avec mon compte Caisse d’Épargne et je n’ai jamais eu de problèmes pour régler dans les magasins qui acceptent le sans-contact. Dès qu’une transaction est validée, vous recevez une notification qui vous confirme le prix et le destinataire. Samsung Pay permet également d’ajouter ses cartes de fidélité dans les magasins, ce qui est pratique pour éviter de remplir son portefeuille inutilement.
Sur l’OS en général j’ai été vraiment agréablement surpris.

Capteur Photo

Samsung n’a pas tellement évolué sur ce point-là, et le capteur est le même que sur le Galaxy S9+, même si le traitement logiciel est plus performant. Ce n’est donc pas une surprise, que ce soit en vidéo ou en photo, le Note 9 est excellent. Si vous lisez mes tests, vous savez que j’utilise au quotidien le P20 Pro, et le Note 9 est aussi bon dans la plupart des conditions.
En pleine lumière ou en intérieur, les clichés sont très fidèles à la réalité avec un beau piquet. En basse lumière il est légèrement en retrait du modèle Huawei qui est incroyable pour un smartphone. Le mode portrait me semble plus performant que le S9, mais je n’ai pas eu ce dernier en main pour donner un avis définitif.
Le mode vidéo est aussi intéressant, et il propose, comme le S9, un mode ultra slow motion qui fonctionne très facilement. Ça reste un gadget, mais il permet de capter certains moments de vie d’une façon ludique.

Autonomie

La batterie de 4000 mAh est indispensable pour alimenter un tel écran. Le Note 9 s’en sort très bien au niveau de l’autonomie, il m’est arrivé de finir plusieurs journées d’utilisation intensives (mail, double SIM, 30 minutes de PUBG, quelques vidéos Youtube, etc.) avec plus de 30%, ce qui est plus que positif.
Le Note 9 est livré avec un chargeur rapide, et il faut une bonne heure et demie pour faire une recharge complète alors que vous pouvez récupérer un peu plus de 30% de batterie en 20 minutes de chargement.

Mon avis sur le Note 9

C’est tout simplement le meilleur smartphone que j’ai eu en main jusqu’à aujourd’hui. L’autonomie, la qualité des photos et l’expérience sont au top. Cependant je ne pourrais jamais investir autant dans un smartphone aujourd’hui, et je trouve que le prix est très difficile à encaisser. Samsung a cependant réussi à passer d’une marque vue comme un copieur à un vrai innovateur. Son plus grand concurrent, Apple, proposel’iPhone XS Max à partir de 1259€, le Note 9 n’est peut-être pas si cher, au final.

La rapidité de l’iPhone Xs Max est-elle un réel avantage ?

Apple mise beaucoup sur la rapidité des processeurs de ses nouveaux smartphones pour attirer les consommateurs. Est-ce réellement un atout maître ?
Lorsqu’il voit le jour, en 2007, le tout premier iPhone épate les journalistes par la fluidité de ses menus. Son processeur est pourtant très poussif par rapport aux standards actuels : il est alors une centaine de fois moins véloce que celui de l’iPhone Xs de 2018*. Chaque année depuis onze ans, Apple s’obstine à refondre le cœur des iPhone pour les rendre plus vifs. Aujourd’hui, le surpuissant processeur A12 Bionic qui équipe les Xs et Xs Max est le plus rapide du marché.
On peut se demander si cette accélération a encore du sens, comme on peut questionner l’utilité d’un moteur de voiture de course dans un monospace. Au quotidien, perçoit-on vraiment la différence ? Nous avons sorti un chronomètre et mesuré la réactivité de trois smartphones :
  • l’iPhone Xs Max, sorti le 21 septembre 2018 (processeur A12) ;
  • l’iPhone X, commercialisé en septembre 2017 (processeur A11) ;
  • l’iPhone 6s, vendu depuis septembre 2015 (processeur A9).
Théoriquement, l’écart de performances entre ces trois mobiles est énorme. Leurs résultats aux tests AnTuTu, Geekbench et Basemark sont sans équivoque : l’iPhone Xs est en moyenne 20 % plus rapide que l’iPhone X, et même 200 % plus rapide que l’iPhone 6s. Qu’en est-il au quotidien ?

Une faible différence en usage courant

Les tests de performances courantes confirment nos doutes : l’écart est loin d’être aussi spectaculaire. Sur un circuit d’applications mêlant calendrier, plans, Facebook, Safari et autres, l’iPhone 6s se montre seulement 7 % moins rapide que le nouvel Xs Max. L’iPhone X ne lui cède que 2 %, comme on peut le voirdans cette vidéo.
Ce test doit être pris avec recul. A certains égards, il juge sévèrement le smartphone le plus récent. Avec son grand écran saturé de pixels, le Xs Max est désavantagé par rapport à ses concurrents dont les écrans sont moins vastes. En outre, ces tests sont menés sur des smartphones remis à zéro. On mesurerait probablement un écart plus important sur des mobiles poussés à leurs limites, par exemple ralentis par une avalanche permanente de notifications et une mémoire pleine.

L’écart se creuse avec des applications gourmandes

L’application de montage vidéo iMovie s’ouvre tout aussi rapidement sur le 6s que sur les iPhone plus récents. Ses menus sont quasiment aussi fluides. Mais le montage est un peu moins agréable, car la lecture des vidéos n’est pas parfaitement fluide. Lorsqu’on partage une vidéo de 40 secondes, iMovie en crée une version allégée, ce qui prend cinq secondes pour les iPhone les plus récents, contre huit pour le 6s.
Sur l’application de retouche photo Lightroom CC, les différences de performances sont moins notables. En revanche, lorsqu’on lance un jeu très lourd comme Fortnite, l’écart se creuse nettement. Le lancement prend vingt et une secondes sur le Xs Max, contre vingt-huit sur l’iPhone X, et quarante sur l’iPhone 6s.
Côté jeux, justement, nous n’avons remarqué aucune différence de qualité graphique ou de fluidité entre l’iPhone X de 2017 et le Xs Max. En revanche, les jeux tournent-ils sans saccade sur l’iPhone 6s ? Là encore, la réponse est surprenante. Les petits jeux comme Angry Birds ou Candy Crush tournent de manière fluide, de même que les perles indépendantes comme The Room, Donut County ou Severed. Beaucoup de jeux 3D gourmands tournent eux aussi sans saccade, sans qu’il faille réduire le niveau de détail graphique, à l’image d’Asphalt 9 et Modern Combat 5.
Quelques titres particulièrement gourmands s’avèrent un peu moins fluides que sur iPhone X, tels Unkilled. Assez rarement, l’iPhone 6s montre de vraies limites, comme avec Fortnite, dont la fluidité demeure passable lorsqu’on abaisse la qualité graphique au minimum.

L’influence du processeur en question

Comment expliquer la modestie de ces écarts ? L’écrasante majorité des applications est conçue pour fonctionner sans heurts sur les iPhone d’ancienne génération : leurs créateurs ne souhaitent pas limiter leur produit au marché des iPhone les plus récents. En outre, beaucoup d’applications n’ont nullement besoin d’un processeur très rapide pour tourner correctement.
Cela peut surprendre, mais la rapidité des menus d’un iPhone n’est pas directement liée à celle du processeur. Elle est fixée par Apple et s’avère constante d’une génération d’iPhone à l’autre. Apple a choisi méticuleusement la vitesse à laquelle les pages glissent et se tournent, ainsi que la vitesse à laquelle les applications s’affichent. Lorsqu’on clique sur une application, elle n’apparaît pas instantanément : une transition graphique signale aux yeux qu’elle a commencé de s’ouvrir, comme sur les smartphones Android d’ailleurs. Si cette transition est trop courte, nos yeux ne la perçoivent pas, Apple a donc fixé précisément sa durée. Sur les smartphones Android également, les transitions sont minutées avec précision.
Toutefois, lorsqu’on ouvre une application très lourde, on attend parfois bien au-delà de la transition visuelle avant de pouvoir l’utiliser. Cet écart est parfois causé par la lenteur du processeur, mais ce n’est pas l’unique raison qui justifie ces ralentissements.
La rapidité de la mémoire à court terme (RAM) et celle de la mémoire à long terme (ROM) jouent aussi beaucoup. Lorsqu’on navigue sur Internet, la vélocité de l’antenne du mobile (Wi-Fi ou 4G) pèse également, et, bien plus encore, la rapidité des antennes de l’opérateur téléphonique. Un processeur a beau être véloce, il passe beaucoup de temps à attendre.

En conclusion

Au quotidien, l’iPhone 6s reste un smartphone fluide, pas beaucoup moins que l’iPhone Xs Max, sauf quand on lance un jeu gourmand. Quant à l’iPhone X, il est presque toujours aussi rapide que l’iPhone Xs Max. Entre la sortie de l’iPhone il y a onze ans et celle de l’iPhone Xs en 2018, il y a donc eu une bascule, un moment-clé à partir duquel la rapidité du processeur a cessé d’être un critère crucial pour la plupart d’entre nous. Pourtant, chaque utilisateur est unique, et certains usagers gagnent toujours à s’équiper d’un smartphone extrêmement rapide.
Pour vous, la rapidité est plutôt un critère-clé si :
  • vous travaillez beaucoup, plus souvent sur smartphone que sur ordinateur ;
  • vos proches sont impressionnés par la rapidité avec laquelle vos doigts se déplacent sur votre mobile.
Pour vous, la rapidité n’a pas grande importance si :
  • vous ne faites pas partie des grands passionnés de jeux vidéo 3D ;
  • vous n’êtes pas prêt à payer cher pour gagner occasionnellement quelques secondes.
Pour autant, faut-il acquérir un iPhone 6s ? Ce serait une erreur, car si ce smartphone a bien vieilli, il risque rapidement de montrer des signes de ralentissement, ce qui n’est guère étonnant pour un smartphone sorti en septembre 2015. A court ou à moyen terme, certaines applications, et certains sites Internet, qui évoluent périodiquement, deviendront trop lourds pour être utilisés confortablement. Les iPhone 8 et X sont de meilleurs investissements : il est probable qu’ils tiennent au moins trois ans avant de montrer des signes de faiblesse. Quant à l’iPhone 7, il a probablement deux belles années devant lui.
* Au test de performances brutes Geekbench, le tout premier iPhone est environ douze fois moins rapide que l’iPhone 6. Au test plus récent Geekbench 4, l’iPhone Xs est environ trois fois et demie plus rapide que l’iPhone 6. L’iPhone Xs serait donc environ quarante fois plus rapide que le tout premier iPhone, si on oubliait de préciser que le processeur de l’iPhone Xs est très différent de celui de l’iPhone d’il y a onze ans : il intègre plusieurs cœurs, ce qui multiplie ses performances par plus de deux. Lorsqu’il utilise toute la puissance de ses cœurs, l’iPhone Xs est donc environ cent fois plus rapide que le premier iPhone.

iPhone XS et XS Max : déjà des problèmes de réception ?

Disponibles depuis vendredi dernier, les iPhone XS et iPhone XS Max font l’objet de leurs premiers reproches. Sur les réseaux sociaux, des utilisateurs américains signalent notamment des problèmes de réception en wifi comme en 4G. Et le spectre de l’"Antenna-gate" de l’iPhone 4 de refaire surface…
Voilà quelques jours que les iPhone XS et XS Max sont entre les mains des utilisateurs. L’heure des premiers retours d’expérience est donc venue. Si les smartphones à la pomme ont été salués, il n’en demeure pas moins que quelques couacs font grincer des dents certains propriétaires. A commencer par des problèmes de connexion wifi et réseaux.
Le site 9to5 Mac a  ainsirepéré sur les forums d’Apple mais aussi sur Reddit des utilisateurs mécontents concernant la réception réseau de leur tout nouveau joujou. Certains déplorent des pertes de connexion, un signal de réception très bas alors que d’autres modèles d’iPhone plus anciens n’en souffrent nullement. Si les dysfonctionnements recensés ne concernent actuellement que les utilisateurs américains, ils ne sont pas propres à un opérateur particulier.
Spécialiste dans les études de réseaux, le blog WiWavelength a démontré que les performances en matière de réception wifi et LTE des iPhone XS et XS Max étaient en effet décevantes. Ces soucis seraient dus à des problèmes au niveau des quatre antennes positionnées tout autour du boîtier des appareils. Leur positionnement ne serait pas optimal et parasiterait l’ensemble. Et le spectre des déboires de l’iPhone 4 de resurgir. A l’époque, l’"Antenna-gate" s’était réglé par l’envoi d’une coque en caoutchouc aux acheteurs pour solutionner le problème. Les quelques soucis de certains iPhone 7 avaient pour leur part étaient réglés avec une simple mise à jour. Pour le moment, le problème ne semble pas toucher la France.
Des études avaient jusque-là plutôt démontré que les nouvelles technologies radio implantées dans les nouveaux iPhone XS et XS Max accéléraient la transmission des données. La faible couverture réseau dans certains endroits plus reculés serait aussi une cause de problème de signal accentué.

Une batterie moins efficace ?

Les premiers tests d’autonomie sont aussi tombés. Apple a annoncé durant sa keynote que l’iPhone XS affichait 30 minutes de plus d’autonomie que l’iPhone X et l’iPhone XS Max pouvait se targuer de durer 1h30 de plus. Nos tests des deux smartphones tendent à aller en ce sens. Avec l’iPhone XS Max, nous avons pu tenir près d’une journée et demie en usage un peu plus intensif que la moyenne. Selon le test réalisé par Tom’s Guide, l’iPhone XS Max (10h38) tiendrait plus longtemps que l’iPhone XS (9h41) comme annoncé, au terme de tests appuyés (navigation web continue en 4G et écran lumineux). Apple avait plutôt annoncé  12h d’utilisation d’internet pour l’iPhone XS comme son prédécesseur et 13h pour l’iPhone XS Max. L'arrivée du système d'exploitation iOS 12 a aussi permis d'améliorer l'endurance des iPhone.
Cela laisserait donc, selon le bilan tiré par le site, l’iPhone XS Max loin derrière le OnePlus 6, le Samsung Galaxy Note9, le Google Pixel 2XL et le champion toutes catégories, le Huawei P20 Pro(14h13). Mais, surtout, l’iPhone X a visiblement obtenu l'an dernier des résultats supérieurs au même test et sous iOS 11 (10h49). Les premiers démontages des iPhone XS et XS Max publiés sur internet ont d’ailleurs montré que la batterie du modèle 2018 de 5.8 pouces était plus petite (2.659 mAh) que celle de l’iPhone X (2.716 mAh). Cependant, ces résultats sont à prendre avec des précautions. La puce A12 qui équipe les derniers modèles rend en effet certaines opérations moins énergivores qu’auparavant (photo, montage vidéo, réalité augmentée…). Or celles-ci ne sont pas forcément prises en compte durant ce type de tests qui se concentrent sur l'autonomie en surf intensif sur internet.
Rappelons que si Apple n’a forcément pas mis la même puissance de batterie dans ses iPhone que d’autres fabricants sur leurs modèles Android -qui affichent parfois de 3.500 à 4.000 mAh comme le Note9 ou le Pocophone F1-, l’autonomie tient aussi compte d’autres paramètres comme le logiciel ou le processeur, plus ou moins gourmand en ressources et influençant donc la durée de vie de la batterie.

mardi 25 septembre 2018

OnePlus déploie son Android P en seulement 45 jours

Le constructeur chinois a commencé le déploiement de sa mise à jour sous Android Pie un mois seulement après son lancement par Google.

Les utilisateurs du OnePlus 6 n'auront pas eu à attendre longtemps avant de pouvoir profiter des nouveautés apportées par Android Pie. Un mois seulement après le lancement de la mise en ligne par Google, le constructeur chinois propose au téléchargement une mise à jour majeure de son smartphone phare sous Android Pie 9.0.

Évidemment, comme la majorité des constructeurs Android, ce n'est pas la version proposée par Google mais OxygenOS, une version optimisée et modifiée par OnePlus, avec des fonctionnalités propres concernant l'interface, la navigation entre les différents éléments du système et des améliorations liées à l'autonomie et à la gestion de l'énergie. OnePlus intègre également un mode « Ne pas déranger » enrichi et un « Gaming mode », pour optimiser les performances du smartphone pendant l'utilisation d'un jeu vidéo.

OnePlus accélère son cycle de mises à jour majeures...pour ses derniers téléphones

Le constructeur n'a pas perdu de temps et a lancé un programme de bêta-test dès le mois d'août, proposé à quelques utilisateurs sélectionnés. Visiblement le test s'est révélé concluant puisque la mise à jour va être déployée rapidement à des millions d'utilisateurs. « L'OTA sera reçue par un petit nombre d'utilisateurs aujourd'hui et sera déployée plus largement dans quelques jours après que nous nous sommes assurés qu'il n'y aucun bug critique » indique la marque dans un communiqué.

Pour le moment, seul le OnePlus 6 est concerné par ce passage à Android Pie. Le constructeur n'a pas encore communiqué sur une mise à jour à destination des terminaux plus anciens.

Xiaomi Mi 8 Pro et Mi 8 Lite : Les smartphones officiellement dévoilés

D'un côté, le Xiaomi Mi 8 Pro, version puissante du smartphone avec lecteur d'empreintes sous l'écran. De l'autre un Mi 8 Lite proposant un milieu de gamme de très grande qualité...

Depuis sa présentation, le Xiaomi Mi 8 s'est imposé comme l'un des meilleurs smartphones du marché avec de multiples déclinaisons - comme le Xiaomi Mi 8 Youth présenté en vidéo. Aujourd'hui, ce sont deux nouvelles versions qui ont été dévoilées : le Xiaomi Mi 8 Pro et Xiaomi Mi 8 Lite. Dans le cas du premier, on retrouve un lecteur d'empreintes sous l'écran (!!) AMOLED d'une taille de 6,2 pouces. Côté fiche technique, le smartphone propose un processeur 845 couplé à 6 ou 8 Go de RAM. Le capteur avant est de 20 mégapixels tandis que l'arrière propose 12+12 mégapixels. La batterie est de 3000 mAh. Xiaomi parle d'une sortie internationale tandis que le prix en Chine est environ 450 euros.
La version Lite du Xiaomi Mi 8 qui aura su convaincre la presse spécialisée à sa sortie possède bien évidemment des caractéristiques moins puissantes, comme son nom l'indique. Le smartphone reste néanmoins une bonne alternative à un prix moindre - environ 200 euros, toujours en Chine. Pour ce smartphone Xiaomi, on trouve écran de 6,26 pouces, un processeur Snapdragon 660 couplé à 4 ou 6 Go de RAM, un capteur avant de 24 mégapixels et à l'arrière de 5+12 mégapixels. Côté batterie, le Xiaomi Mi 8 Lite s'illustre 3250 mAh. Une fiche technique satisfaisante à un prix moindre que devrait convaincre les acheteurs potentiels.

Le nouvel SSD Optane d’Intel passe à une capacité élevée de 1,5 To

Destiné aux stations de travail et aux joueurs, le SSD 905P combine les avantages de la mémoire flash et de la mémoire vive grâce à la technologie Optane.

Intel qui continue de décliner sa technologie de stockage Optane pour le grand public, vient de lancer son modèle 905P. Ce SSD atteint une capacité de 1,5 To, un record pour la technologie Optane. Cette dernière met en œuvre la mémoire flash 3D XPoint annoncée en 2015 par Intel et Micron. Elle associe ainsi les avantages de la mémoire flash NAND traditionnelle et de la mémoire vive DRAM, ce qui permet d’avoir une latence très faible (seulement 10 microsecondes).

Une durée de vie exceptionnelle

Le SSD 905P SSD se distingue aussi par sa durée de vie, qui atteint selon le constructeur 27370 TBW (total de To écrits avant un éventuel problème). En comparaison un modèle plus classique tel que le SSD Samsung 960 Pro 1 To est limité à 800 TBW. En outre, le SSD d'Intel offre des débits maximaux de 2600 Mo/s en lecture et 2200 Mo/s en écriture grâce à son interface NVM Express (NVMe). Il se révèle également très performant pour une utilisation multitâche avec 575 000 opérations d'entrées/sorties par seconde (IOPS) en lecture et 550 000 en écriture. De quoi convaincre les joueurs les plus intensifs.
Le SSD 905P est proposé sous la forme d’une carte PCI Express ou d’un boîtier U.2 2,5 pouces. Son prix n’est pas encore connu mais sera très élevé (plus de 1500 euros pour 1,5 To).

Office 2019 pour Mac et Windows est disponible ou presque

Microsoft a dû se dire que lancer Office 2019 en même temps que macOS Mojave était une bonne idée. La suite bureautique est en effet désormais disponible pour les licences en volume, pour tous ceux qui n’ont pas encore succombé aux délices du cloud. Ces trois dernières années, les utilisateurs d’Office 365 ProPlus ont eu droit aux nouveautés qui se retrouvent aujourd’hui dans la version 2019.
Sur Mac, Office 2019 comprend Word, Excel, PowerPoint, Outlook (et OneNote dans un second temps si l’on comprend bien). La version pour Windows 10 est un peu plus riche avec Project, Visio, Access et l’increvable Publisher. Évidemment, il y a une tonne de nouveautés en tout genre pour tous les modules de la suite (Microsoft livre une FAQsuccincte sur le sujet).
Word intègre ainsi un mode Focus pour travailler en toute sérénité ; les rubans de bureau peuvent être personnalisés. Excel embarque le support des cartes 2D et de nouvelles fonctions de calcul. PowerPoint permet d’insérer et de gérer des icônes, modèles SVG et 3D. L’app de présentation sait aussi exporter des vidéos 4K. Outlook prend en charge les mentions @, il comprend une boîte de réception prioritaire, des cartes de résumé de voyages et de livraison, des modèles de courriels…
Pour le moment, Microsoft réserve donc Office 2019 à la commercialisation pour les licences en volume ; les licences individuelles pour les particuliers et les entreprises attendront quelques semaines de plus.

Shazam : Apple va supprimer les publicités de l’application iOS et Android

Désormais propriétaire de Shazam, Apple a annoncé son intention de supprimer toutes les publicités des applications iOS et Android. Bien décidée à faire évoluer le modèle économique de l’application, la firme de Cupertino pourrait-elle bientôt se servir de Shazam pour promouvoir Apple Music ? Les craintes de l’Union Européenne étaient-elles fondées ? On fait le point. 
Ce lundi 24 septembre 2018, Apple vient d’annoncer l’acquisition définitive de Shazam. Apple avait déjà annoncé le rachat en décembre dernier. Après une enquête de la Commission Européenne sur l’impact de ce rachat sur la concurrence, l’entreprise de Tim Cook a finalement pu clore l’acquisition.

Apple s’apprête à supprimer les publicités de Shazam sur iOS et Android

« L’application sera bientôt disponible sans la moindre publicité afin que tous les utilisateurs puissent profiter du meilleur de Shazam sans interruption » a annoncé Apple dans un communiqué. Afin de rentabiliser son acquisition, Apple ne peut donc plus compter sur les revenus publicitaires. Sans surprise, on peut s’attendre à ce que la marque se serve de Shazam pour pousser Apple Music chez les utilisateurs iOS et Android.
Pour mettre en avant Apple Music, la firme va par contre devoir se montrer prudente. Le rachat est en effet toujours dans le viseur de la Commission Européenne, qui a malgré tout estimé que le deal « ne réduira pas la concurrence sur le marché de la diffusion numérique de musique en continu ». Dans ces conditions, on imagine mal Apple évincer purement et simplement Spotify, Youtube Music, Deezer  et consorts de Shazam. Apple a-t-il trouvé une façon de promouvoir Apple Music sans nuire aux autres services de streaming et en passant sous le radar de la Commission ? On vous en dit plus dès que possible.

Les nouveautés de macOS Mojave à essayer sans tarder !

macOS Mojave, désormais disponible dans sa version finale, va sans doute faire un choc aux utilisateurs de Mac : Apple a en effet multiplié les nouveautés dans l’interface. Tant et si bien que souffle sur ce macOS 10.14 un petit vent de fraîcheur auquel on n’était plus habitué !
De mémoire récente, on n’avait pas vu macOS changer aussi profondément dans son esthétique. Ces dernières années, Apple concentrait son effort sur le moteur du système d’exploitation des Mac, laissant les flonflons graphiques à iOS.
Changement de pied avec Mojave, qui inaugure pas mal de nouveautés dans son interface : mode sombre et fonds d’écran dynamiques, un Mac App Store revu de fond en comble, support d’apps iOS… Petit florilège de ce que vous pourrez tester dès aujourd’hui !
macOS Mojave, pour quels Mac ?
macOS 10.14 peut s’installer sur un grand nombre de Mac, mais le nouveau système d’exploitation ne vise pas aussi large que son prédécesseur, macOS High Sierra. Ainsi, Mojave demande au minimum un Mac de 2012, exception faite du Mac Pro mi-2010 (dans un cas précis détaillé ci-dessous).
  • MacBook début 2015 ou plus récent
  • MacBook Air mi–2012 ou plus récent
  • MacBook Pro mi–2012 ou plus récent
  • Mac mini fin 2012 ou plus récent
  • iMac fin 2012 ou plus récent
  • iMac Pro 2017 ou plus récent
  • Mac Pro fin 2013, ou mi–2010 et mi–2012 avec une carte graphique compatible Metal
Le principal critère de compatibilité est la prise en charge de l’API graphique bas niveau Metal.

macOS du côté obscur

Pour tout dire, on ne s’attendait pas à ce que macOS soit le premier OS d’Apple à inaugurer un mode sombre qui a peut-être plus de sens sur iOS. Mais ne boudons pas notre plaisir car Apple n’a pas fait les choses à moitié pour cette étonnante nouveauté.
Le mode sombre de macOS Mojave ne se contente pas d’appliquer un bête filtre négatif sur l’interface du système. Cet affichage a été pensé en profondeur que l’utilisateur puisse rester « concentré sur son travail », comme l’explique Apple.
L’espace de travail bascule d’un environnement à l’autre d’un clic dans le panneau Généraldes préférences système. La bascule est spectaculaire :
Si les éléments d’interface de macOS ont droit à leur côté obscur, c’est aussi le cas des applications d’Apple qui sont toutes passées (ou presque) au tamis du mode sombre. Cela a été tout récemment le cas pour Xcode 10, Pages, Keynote et Numbers.
Les développeurs sont eux aussi invités à tirer profit de ce mode sombre dans leurs applications, ce qui ne sera pas aussi facile qu’il y parait car il y a pas mal de petits détails à prendre en compte. Ils devront ainsi parfois revoir le dessin de certaines icônes :
Les mises à jour d’applications adaptées pour macOS Mojave devraient logiquement se multiplier dans les jours à venir. Beaucoup d’éditeurs n’ont d’ailleurs pas attendu .

Lumière sur les bureaux dynamiques

Les bureaux dynamique sont une nouvelle catégorie de fonds d’écran. Le principe est astucieux : ce sont des images qui changent en fonction de l’heure. Actuellement, macOS en propose deux : le désert des Mojave et un dégradé solaire, dont les couleurs suivent la lumière du jour.
Les deux bureaux dynamiques peuvent aussi se contenter d’être des images fixes. On peut alors sélectionner une image claire ou sombre. Plus fort encore, rien n’empêche d’avoir un fond d’écran clair en mode sombre, et inversement 🤯…
Le plus spectaculaire des deux est sans conteste le désert des Mojave que l’on voit évoluer tout au long de la journée, du petit matin à la nuit noire. C’est encore plus spectaculaire en accéléré :
Ces fonds d’écran évoluent aussi bien en mode clair qu’en mode sombre. Les bureaux dynamiques sont en fait des fichiers HEIF qui contiennent plusieurs images correspondant aux heures du jour et de la nuit. En bonus, Apple fournit aussi plusieurs nouveaux fonds d’écran certes pas dynamiques, mais jolis tout de même.

Le Finder et le dock, pile poil

Deux éléments constitutifs de macOS ont droit à leurs nouveautés ! Le Finder embarque une nouvelle option d’aperçu d’un document, Galerie, qui s’ajoute à la présentation par icônes, par liste et par colonnes. Le bouton de cette option remplace l’affichage Coverflow — ce dernier n’était sans doute pas spécialement populaire, même si l’interface galerie s’en inspire.
En plus de l’aperçu du fichier, le Finder propose l’ensemble des métadonnées disponibles (pratique dans le cas d’une photo), les vignettes des documents présents dans le dossier en bas de l’aperçu, ainsi que trois actions rapides : rotation à gauche (ou à droite si vous appuyez sur la touche ⌥), les outils d’annotation, et d’autres actions en lien avec les fichiers.
Il est possible de personnaliser ces actions dans les réglages Extensions, que des applications tierces peuvent enrichir. À noter qu’il est possible d’utiliser ces actions sur un ensemble de fichiers (il suffit de les sélectionner au préalable).
L’aperçu et les actions rapides dans la présentation par icônes.
Les actions rapides sont également disponibles en affichage par icônes (en activant l’option Présentation > Afficher l’aperçu) et en colonnes. Le menu contextuel (clic droit) y a droit également.
Le dock de macOS Mojave avec les trois dernières apps ouvertes à gauche de la corbeille noire.
Le dock de macOS Mojave en offre un peu plus qu’auparavant. Déjà, la corbeille s’adapte au mode d’apparence choisie, clair ou sombre. Surtout, Mojave emprunte à l’iPad l’affichage des icônes des trois dernières applications ouvertes. Une option que l’on peut désactiver dans les préférences du Dock.
Les piles sont la solution rêvée pour les utilisateurs qui ne savent plus comment gérer le bazar de leur bureau. Comme le nom l’indique assez justement, macOS peut ranger les documents qui trainent sur le bureau en les empilant par type, tags ou date (de dernière ouverture, d’ajout, de modification ou de création).
Cette fonction s’active par un clic droit sur le bureau, via le menu Présentation du Finder, ou dans le panneau des options de présentation (⌘J). Bonus, elle donne lieu à des animations sympathiques.

Coup d’œil sans les mains

macOS Mojave muscle sérieusement la fonction Coup d’œil, qui ouvre l’aperçu d’un fichier simplement en appuyant sur la barre d’espace. Une série d’outils fait son apparition directement dans la fenêtre de Coup d’œil : on peut ainsi, sans avoir à ouvrir Aperçu ou un logiciel graphique, annoter un document, ajouter un mot, apposer une signature, recadrer l’image…
Il en va de même pour le Coup d’œil sur une vidéo ou un fichier audio, qui propose d’élaguer le clip sans ouvrir Quicktime.
Effectivement, coupons ce passage.

Une capture d’écran à poigne

Qu’on se rassure, les bons vieux raccourcis clavier sont toujours disponibles pour réaliser une capture de l’écran (⌘⇧3 pour tout l’écran, ⌘⇧4 pour une sélection que l’on peut moduler avec la barre Espace). macOS Mojave ajoute cependant au lot un nouvel utilitaire sobrement baptisé Capture d’écran.
Ce logiciel n’est en fait pas réellement nouveau, il s’agit d’une mise à jour de l’app Capture. On la convoque depuis le dossier Utilitaires de macOS, mais le plus simple est encore d’utiliser le raccourci ⌘⇧5.
L’app Capture d’écran présente dans une barre translucide les différentes possibilités : de gauche à droite, la capture de l’écran, de la fenêtre, d’une sélection, l’enregistrement vidéo de l’écran, l’enregistrement vidéo d’une sélection de l’écran.
Dans le menu Options, on peut modifier l’emplacement d'enregistrement de la capture, régler un minuteur, afficher (ou pas) la vignette flottante de la capture, se souvenir de la dernière sélection, et conserver (ou pas) le pointeur de la souris.
Les outils d’édition pour les captures d’écran.
Une fois la capture réalisée, la vignette de l’image s’affiche en bas à droite de l’écran pendant quelques secondes (un comportement que l’on peut modifier dans les options de Capture d’écran). À l’instar d’iOS, on peut cliquer dessus pour l’éditer et l’annoter ; les outils proposés sont les mêmes que ceux de Coup d’œil.

Le Mac App Store repeint du sol au plafond

Le Mac App Store est resté trop longtemps le vilain petit canard des boutiques d’Apple. Avec macOS Mojave, l’échoppe de logiciels pour le Mac reçoit (enfin !) un peu d’amour, et même plus encore.
L’interface du Mac App Store a été refaite du sol au plafond, en clair comme en sombre bien sûr, et une vraie page d’accueil qui reprend les bonnes idées de l’App Store sous iOS. Apple éditorialise la boutique, avec une sélection de nouveautés, les coups de cœur, des collections d’apps, et des articles pour découvrir des logiciels.
La page d’accueil Découvrir du Mac App Store.
Un article consacré à MindNote.
Le contenu du Mac App Store est rangé dans quatre grandes catégories (Créer, Travailler, Jouer et Développer) qui bénéficient chacune de leur page d’accueil avec des classements et des articles.
Le Mac App Store conserve le système de mises à jour des applications tierces :
En revanche, les mises à jour de macOS ont déménagé dans les préférences système, ce qui est sans doute plus logique.
En dehors du ripolinage graphique et éditorial qui était très attendu, le Mac App Store a aussi été revu de fond en comble sous le capot. Et ça se sent : la navigation dans les linéaires de la boutique est enfin réactive et agréable. De quoi donner envie d’y (re)faire des achats…

Des apps iOS au chausse-pieds

macOS Mojave est le premier caillou posé sur la longue route qui mènera vers le portage simple des applications iOS vers Mac. Un chemin long et tortueux : pour le moment, Apple s’est gardée pour elle UIKit pour Mac, la boîte à outils qui facilite le rapprochement entre les deux plateformes.
Le framework sera entre les mains des développeurs d’ici l’année prochaine. En attendant, Mojave donne un avant-goût de à quoi s’attendre, avec l’adaptation pour macOS de quatre apps iOS.
Maison, pour gérer ses appareils HomeKit.
L’indispensable Bourse.
Dictaphone.
Apple News. Si cette app n’apparait pas chez vous, changez la région de votre Mac dans les préférences Langue et région (choisissez États-Unis).
On ne peut pas reprocher à Apple d’offrir aux Mac de nouvelles applications. Mais ces apps prouvent, s’il en était besoin, qu’il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton pour transformer une app iOS en app macOS. Malgré leurs points communs, les plateformes sont bien distinctes et chacune comporte une interface et une ergonomie qui leur sont propres.
Les réglages du domicile dans Maison.
Sur macOS, on retrouve ainsi les mêmes panneaux de réglages que sur iOS, ce qui est vraiment curieux — et qui dénote d’une adaptation minimale aux paradigmes d’interface du Mac. Il y a donc beaucoup de travail à accomplir pour rapprocher les écosystèmes.

L’iPhone, appareil photo et scanner du Mac

Ce n’est pas la nouveauté la plus voyante, mais il s’agit d’un ajout utile qui marque le rapprochement entre macOS et iOS. Dans un document, un clic droit permet d’importer une photo ou de numériser un document avec l’iPhone et l’iPad.
Cette fonction Continuité est disponible dans Mail, Messages, Notes, Pages, Keynote, Numbers et dans le Finder.
Finies les manipulations hasardeuses pour récupérer une photo de l'iPhone sur son Mac : l’ordinateur et le smartphone fonctionnent de concert pour faciliter la vie de l’utilisateur.
Lorsque l’on demande la numérisation d’un document, on retrouve sur l’iPhone la même interface que dans Notes.

macOS Mojave, en vrac

  • macOS Mojave sera le dernier système d’exploitation Mac en mesure de prendre en charge les applications 32 bits. Les développeurs devront mettre leurs logiciels à jour : à la sortie du successeur de Mojave dans un an, ces apps ne pourront plus fonctionner.
  • Les appels FaceTime vidéo de groupe ne sont pas disponibles avec la version finale de macOS Mojave. C’est logique, Apple ayant repoussé cette fonction sur iOS. Elle sera disponible cet automne par le biais d’une mise à jour ; la fonctionnalité ayant fait son retour dans la première bêta d’iOS 12.1, il y a fort à parier que ce sera le cas aussi du futur macOS 10.14.1.
  • macOS Mojave muscle un peu plus son édifice sécuritaire, tout d’abord avec Safari 12 (aussi disponible pour Sierra et High Sierra) qui améliore la prévention du traçage, sait créer des mots de passe forts, et prévenir en cas de doublon de mots de passe. Le système ajoute aussi un « notaire » qui certifie les applications.

10 ans d’Android: les dix smartphones les plus marquants depuis 2008

Lancé en septembre 2008, le système d’exploitation de Google domine désormais le marché des smartphones en nombre d’exemplaires vendus. Retour sur dix modèles emblématiques de la bataille des différents fabricants contre Apple.

Quelques mois après l’arrivée de l’iPhone d’Apple, le fabricant taïwanais HTC répliquait avec le lancement du tout premier smartphone Android, baptisé G1 (ou Dream). Quelques semaines plus tard, Android Market - ancêtre du Google Play Store - allait achever de lancer le système d’exploitation de Google dans la course à la domination du marché du smartphone, face à Apple et Nokia. A l’époque, le Finlandais était alors leader incontesté de la téléphonie mobile, avec plus de la moitié du parc mondial.
Il faudra seulement deux ans à Android pour devenir plus populaire que les systèmes d’exploitation de Microsoft, Apple, RIM (BlackBerry) et Nokia. Faisant fonctionner neuf smartphones sur dix dans le monde, l'essor d'Android s'est aussi matérialisé par l’arrivée de quelques appareils emblématiques.

HTC G1 (ou Dream) (2008)

Lancé sous le nom G1 outre-Atlantique, le HTC Dream fait office de pionnier face à l’iPhone d’Apple. Il est censé offrir un univers logiciel bien plus ouvert que ce dernier. Malgré ces promesses, le retard technique est important, faute d’écran multipoint - qui permet par exemple de zoomer sur une photo avec deux doigts. Malgré ses défauts et la présence d’un clavier physique bientôt désuet, le HTC Dream ouvrira la voie à une nouvelle génération d’appareils.

HTC Nexus One (2010)

Aujourd’hui en perte de vitesse, HTC aura accompagné toutes les grandes étapes d’Android. Conçu en partenariat avec Google, le Nexus One prouve que les smartphones Android ont un véritable avenir, grâce à de nouvelles qualités (un processeur puissant, un bon appareil photo et un écran AMOLED). Là encore, il faudra attendre pour connaître le succès financier: le Nexus One fut un échec commercial.

Samsung Galaxy S (2010)

Après avoir fait de la résistance, Samsung se décide finalement à opter pour l’OS de Google. Malgré des finitions en plastique, il propose une surcouche logicielle séduisante - inspirée de celle d’Apple - et surtout un bel écran Super AMOLED. L’un des premiers succès majeurs pour un smartphone Android, avec 25 millions d’unités vendues. La suite fera de la gamme Galaxy S la signature haut de gamme du fabricant.

Samsung Galaxy Note (2011)

Avant les autres, Samsung a compris que les utilisateurs de smartphones voudraient voir plus grand. Surfant sur le succès du Galaxy S, le sud-coréen lance le Galaxy Note, également premier d’une longue série. Lors de sa sortie, de nombreux observateurs se moquent son écran de 5,3 pouces, jugé ridiculement grand.
Sept ans plus tard, l’iPhone XS Max adopte une dalle de 6,5 pouces et concurrence directement le Samsung Galaxy Note 9, dont la marque de fabrique reste la présence du stylet S Pen, déjà adopté en 2011.

LG G2 (2013)

Après Samsung, un autre sud-coréen parvient à se faire une bonne place dans l’univers du smartphone Android : LG. Fin 2013, le LG G2 séduit grâce à un design novateur - les touches de contrôle se trouvent alors placées au dos du mobile, un bel écran et surtout un processeur surpuissant. De quoi placer le LG G2 parmi les smartphones de référence, alors qu’Android s’accapare désormais deux tiers du marché.

OnePlus One (2014)

Un an plus tard, personne ne voit venir un mystérieux fabricant, totalement inconnu. En partie financé par le géant chinois Oppo, OnePlus annonce un “flagship killer”, un smartphone qui embarque tous les composants les plus évolués, mais vendu seulement 299 euros. Bien moins cher que les appareils haut de gamme de Samsung, LG ou Apple.
Face à une forte demande, OnePlus impose un système d’invitations pour s’offrir le produit. Concrètement, le OnePlus One n’est pas loin d’être introuvable. Il marquera cependant le début d’une nouvelle étape, avec l’arrivée de mobiles de qualité à prix cassés.

Samsung Galaxy S6 (2015)

Samsung décevait ses clients en 2014 en proposant un Galaxy S5 avec des finitions en plastique. L’année suivante, l’entreprise répare son erreur avec la manière. Le Samsung Galaxy S6 signe un retour en force, avec un écran somptueux, une qualité photo au-dessus de la concurrence et un superbe design en verre - incurvé sur la version Edge - qui inspirera la majorité des autres fabricants par la suite. Un coup de maître.

Google Pixel (2016)

Suite à la sortie des modèles Nexus conçus en partenariat avec LG, HTC, Motorola ou Huawei, Google se décide à sortir son propre smartphone. Baptisé Pixel, il est présenté fin 2016 et disponible uniquement sur certains marchés - dont les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Les spécialistes sont unanimes sur les qualités du mobile, notamment en photographie.
Pour la première fois, un autre américain semble en mesure de rivaliser avec Apple. Comme ce dernier, Google a la main tant sur la partie logicielle que matérielle, ce qui lui permet d’optimiser au mieux ses terminaux. En octobre 2018, Google présentera le Pixel 3, qui devrait être le premier à être vendu en France.

Samsung Galaxy S8 (2017)

Après une année marquée par les bonnes ventes du Galaxy S7 et le fiasco du Galaxy Note 7, Samsung éblouit avec un Galaxy S8 au format 18:9, permis par un écran occupant presque toute la façade du mobile. La firme donne le ton, avant une déferlante de mobiles reprenant les mêmes proportions. Quelques mois plus tard, Apple présente l’iPhone X, qui se distingue par la présence d’une encoche noire, que seul Samsung refuse d’intégrer aujourd’hui.

Huawei P20 Pro (2018)

Tandis que les marques historiques (Sony, HTC, LG) voient leurs ventes s’effriter, le Chinois Huawei marque une nouvelle étape avec la présentation du P20 Pro, un mobile équipé d’un triple module caméra. Un succès commercial pour l’entreprise qui fabriquait encore des smartphones en marque blanche pour Bouygues Telecom quatre ans plus tôt. Acteur désormais incontournable de l’univers d’Android, Huawei a pour la première fois vendu plus de mobiles qu’Apple, au second semestre 2018.

le premier smartphone sous Android a 10 ans aujourd’hui !

Le premier téléphone Android est sorti il y a 10 ans, retour en arrière sur les événements clés de cette toute première version. Aujourd'hui, Android est le premier OS utilisé en terme d'utilisateurs, il représente plus de 80% des possesseurs de smartphone.
L'iPhone a révolutionné la téléphonie, mais un an après le premier smartphone Android voyait le jour. C'était le HTC G1 DREAM qui est sorti en septembre 2008 aux États-Unis, puis quelques mois plus tard en France. HTC a fait évoluer le monde des smartphones avec le G1 DREAM. Le constructeur américain qui était principalement sur Windows Mobile a décidé de passer ses smartphones sous le système Android. Les premiers modèles ont été présentés en novembre 2007. Mais un an plus tard la création d'Android, c'est HTC qui a commercialisé le premier appareil doté de l'OS mobile de Google.
À l'époque, l'iPhone pouvait faire fonctionner une seule application à la fois. Tandis, qu'Android était déjà orienté sur l'innovation. Cependant, le premier smartphone Android d'HTC n'était pas des plus simples à utiliser. Outres les bugs à souhait, certains choix d'ergonomie nous paraissent aujourd'hui très bizarres. Par exemple, sur le clavier. Le clavier à la mode à cette époque, était le clavier des smartphones BlackBerry. Google a voulu imiter ce clavier, mais du fait de l'érgonomie du smartphone, on ne pouvait écrire qu'en position paysage. Autre excentricité, le Dream n'avait pas de prise jack...
Surtout, ce premier téléphone sous Android a marqué un tournant pour le marché. l'OS de Google était non seulement ouvert, il était aussi mis à disposition gratuitement pour permettre à chaque constructeur de s'en emparer. 10 ans plus tard, la tactique a évidemment payé pour Google qui domine largement le marché. 

samedi 22 septembre 2018

Le manuel des iPhone XS évoque aussi l'AirPower

Apple n’en ayant pas parlé du tout pendant sa conférence, on s’inquiétait du sort d’AirPower, ce pavé de recharge par induction qui accepte trois appareils à la fois et qui a été présenté il y a plus d’un an. Certaines rumeurs évoquaient des difficultés impossibles à résoudre jusque-là, à tel point que l’on commençait à se demander si le projet n’avait pas été tout simplement annulé.
Soyez rassurés, l’AirPower existe toujours, en tout cas le nom et l’idée de pouvoir charger sur un même produit plusieurs appareils en même temps. Des traces de son existence avaient été dénichées hier dans la bêta d’iOS 12.1 et on le retrouve aussi dans les boîtes des iPhone XS. Dans le manuel, Apple précise que la recharge sans fil se fait en posant le téléphone avec l’écran vers le haut (des fois que certains voulaient faire l’inverse) et en le posant « sur l’AirPower ou un chargeur sans fil certifié Qi ».

Apple Watch Series 4 : premières impressions

Difficile de nier l'attraction que provoque la nouvelle Apple Watch qui, cette année avec les Series 4, avance sur deux fronts : son logiciel et son design matériel.
La montre a probablement suscité plus d'intérêt au sein de l'équipe que les nouveaux iPhone. Que l'on ait une Series 3 ou une Series 0, comme c'est le cas chez nous, il y a du neuf pour tout le monde.
Nous avons pour l'instant manipulé surtout des 40 mm en attendant les 44 mm. Pour qui a eu l'habitude de porter jusque-là une 42 mm (Series 0), le passage au nouveau petit modèle de la gamme — 40 mm — donne d'abord le sentiment d'une régression.
Le boitier est plus petit, une impression accentuée par ses coins plus arrondis, mais l'écran est un soupçon plus spacieux en allant plus près des bords. Avec ses bords moins anguleux il s'étale agréablement pour les yeux. Il faut attendre d'avoir plus de recul mais il n'est pas impossible que l'on se satisfasse de ce format qui coute au minimum 429 € (l'équivalent en boitier 44 mm ne faisant que 30 € de plus dans le meilleur des cas).
Le premier design des Apple Watch ne déméritait pas pour essayer de faire oublier qu'il s'agissait d'une montre connectée, en dépit du choix d'un boitier carré plutôt que rond. En polissant ses angles, en se faisant un peu plus ronde, la Series 4 s'éloigne encore un peu de cet univers plus électronique que mécanique. Le boitier acier, brillant, plus chic, est toujours un cran bien net au dessus des versions aluminium, plus sportives et basiques.
On ne fera pas de comparaisons avec des montres mécaniques, ça ne servirait à rien, par contre dans le secteur qui est celui des Apple Watch, c'est un objet à part. On peut avoir une montre connectée qui ne fasse pas geek ou accro au fitness.
On verra aussi dans un second temps si l'épaisseur moindre se ressent. Ce que l'on note immédiatement ce sont les changements apportés au bouton latéral et à la couronne digitale. Le bouton ne dépasse plus du tout du boîtier tout en restant parfaitement accessible et dotant un bon retour à la pression, c'est ferme sous le doigt.
Le retour haptique de la couronne est intéressant. Résumé sommairement : lorsqu'on la tourne on sent un crantage, seulement si l'interface présente à l'écran justifie de produire cet effet. Avec un cadran affiché simplement il n'y a pas de retour mais avec des listes ou des actions de zoom il se met en marche.
Ensuite, le pas du cran et le "clac clac clac" que l'on ressent (et entend doucement), varient selon ce que l'on affiche. Pour une liste de courriers où chaque message est symbolisé par un gros rectangle, on a un bon "clac" chaque fois qu'on fait défiler et qu'un bloc devient complètement visible.
Dans une liste faite de plus petits éléments c'est davantage une succession de petits "clic clic clic" à intervalles réduits. Idem dans Plans lorsqu'on zoome ou dans la vue Activité lorsqu'on fait défiler les statistiques du jour. Dans le premier cas comme dans le second, on ne saute pas d'un élément d'interface à un autre, avec l'un on progresse dans une vue, avec l'autre on fait défiler des éléments appartenant à une même présentation, par conséquent le retour haptique est continu et très léger.
Enfin, lorsqu'on arrive en butée d'un défilement ou d'un zoom, le moteur haptique ne manque pas de le signaler mais discrètement, comme une sensation de tap contre quelque chose. À noter que sur l'une de nos Series 4 la couronne digitale a un comportement erratique, il arrive fréquemment qu'une pression ne donne rien, par exemple lorsqu'on appuie pour revenir à l'affichage du nuage d'apps. Peut-être une mauvaise… série.
On reviendra plus en détails sur d'autres aspects lors du test de cette Series 4 : le haut-parleur est pas mal avec talkie-walkie même en extérieur avec le bruit de la ville ; l'écran est superbe et la montre réagit très vite. Mais en venant d'une Series 0 difficile de ne pas être ébahi par la réactivité…

iPhone et iPad : faut-il installer dès maintenant iOS 12 ?

Depuis lundi 17 septembre, le nouveau logiciel central d’Apple, iOS 12, est disponible pour les iPhone de toutes générations depuis le 5S, et pour les iPad depuis les modèles Air et Mini 2. Le nouveau cru d’iOS entend rénover le fonctionnement des smartphones et tablettes, en étant moins gourmand en ressources et en introduisant quelques menues améliorations : Apple en signale une bonne centaine sur sa page consacrée au logiciel central, la plupart étant mineures.
Le nouveau logiciel est facile à installer, le processus prend une quinzaine de minutes si l’on dispose d’une bonne connexion Internet. Mais avant de se jeter à l’eau, plusieurs questions méritent toutefois d’être posées. Au quotidien, les progrès d’iOS 12 apportent-ils des améliorations immédiates ? Et surtout, faut-il l’installer dès sa sortie ?

Entre sécurité et patience

D’une manière générale, il est recommandé, pour des questions de sécurité, de mettre à jour au plus vite le système d’exploitation de son appareil, qui inclut les derniers correctifs en matière de vulnérabilité face à de possibles tentatives de piratage.
La nouvelle version ne déroge pas à la règle. En revanche, quelques jours ou quelques semaines de patience peuvent être envisagés pour celles et ceux qui souhaitent avoir un fonctionnement parfaitement opérationnel dès le départ. Les nouveaux millésimes du logiciel central d’Apple souffrent traditionnellement de quelques petits défauts, qui sont généralement corrigés par Apple dans les semaines après leur sortie.
La version précédente d’iOS, iOS 11, avait ainsi connu d’importants problèmes de fiabilité après son déploiement. En mettant en chantier iOS 12, Apple a probablement fait de gros efforts de fiabilité pour éviter qu’une tempête médiatique similaire à celle de l’année dernière se reproduise. Il faudra attendrequelques semaines pour être certain que ces efforts ont réellement porté tous leurs fruits.
Par exemple, nous avons constaté un premier dysfonctionnement qui, certes, ne suffit pas à porter un jugement définitif sur la fiabilité d’iOS 12. En tentant d’éteindre un iPhone X fraîchement mis à jour, la pression simultanée sur les boutons Power et Volume n’a pas fait apparaître, comme prévu, le menu de mise hors tension. Il a fallu plusieurs tentatives, et plusieurs dizaines de secondes pour qu’il apparaisse. Un bug mineur, mais un bug quand même.

Des menus légèrement plus fluides

Apple l’avait promis : iOS 12 devait accélérer les menus des iPhone et des iPad, tout particulièrement des modèles les moins récents. Nous avons souhaité vérifier cette affirmation en posant deux iPhone 5S l’un à côté de l’autre, le premier équipé d’iOS 11.4, le second d’une version presque terminée d’iOS 12. Nous avons mesuré leurs écarts de réactivité chronomètre en main. Le résultat est loin d’être aussi prometteur qu’on pouvait l’espérer en se fiant à l’argumentaire d’Apple.
Nous avons bien noté un progrès, mais guère systématique, peu spectaculaire, limité à un gain de quelques fractions de secondes grignotées de-ci de-là. Au quotidien, il semble que la fluidité des iPhone ne soit pas bouleversée. Cependant, il reste possible que sur certains smartphones particulièrement ralentis, iOS 12 apporte une amélioration plus franche. Seul un test sur votre propre appareil, en fonction de son âge et de son utilisation, vous donnera une réponse définitive.

« Détox numérique »

Comme Google et Facebook, Apple a pris conscience du mal-être de certains utilisateurs qui se sentent trop dépendants de leur smartphone. iOS 12 leur offre un outil de diagnostic, appelé « Temps d’écran », qui décortique leur consommation d’applications.
Elle indique les familles d’application les plus gourmandes en temps. On peut choisir celles qu’on juge moins utiles et fixer des limites d’utilisation quotidienne. Par exemple, on peut choisir un quota de vingt minutes de réseaux sociaux. Passé ce délai, les applications comme Facebook et Twitter cesseront de fonctionner. On peut aussi fixer un horaire dans la journée à partir duquel le smartphone devient inutilisable : aucune application n’accepte de s’ouvrir à l’exception d’une poignée de fonctions que vous jugez indispensables.
Aussi intéressantes soient-elles, ces fonctionnalités ne résolvent pas tous les problèmes. Elles mériteraient d’être plus simples à utiliser et plus faciles d’accès : Apple les a logées dans le menu « Réglages ». Surtout, ces alertes ne sont pas contraignantes. On peut les contourner très facilement pour rouvrir les applications censément contrôlées. Pour en tirer profit, il faut donc des nerfs d’acier. Or les utilisateurs qui souffrent le plus de leur dépendance aux écrans n’ont pas nécessairement cette vertu-là.

Des notifications regroupées

Les gros consommateurs de notifications devraient apprécier iOS 12 : elles sont désormais regroupées par application. Elles forment de petites piles qu’on peut déployer et refermer à loisir.
Cela met fin aux listes de notifications interminables qui se mélangeaient de façon anarchique. Il devient plus facile d’ignorer certains types d’alertes, comme celles de Facebook par exemple, puisque à la place d’être disséminées, elles sont regroupées. Inversement, on se concentre plus facilement sur une famille de notifications particulièrement utiles à un moment donné, comme les messages WhatsApp lorsqu’on essaye de trouver des amis avec lesquels on a rendez-vous.
On peut même modifier les règles d’apparition d’une famille d’alertes, en demandant qu’elles soient distribuées de façon silencieuse, ou même complètement supprimées du fil des notifications.

Des menus d’iPad simplifiés

Pour la deuxième fois en un an, les menus de l’iPad sont bouleversés. C’est une bonne chose car la précédente modification avait nettement compliqué le fonctionnement de l’iPad. Le nouvel iOS 12 revient à des principes de navigation plus simples.
Pour faire apparaître la liste des dernières applications, on fait désormais glisserle doigt depuis le bas de l’écran jusqu’en haut. Pour afficher les réglages rapides, le doigt coulisse depuis le coin supérieur droit de la tablette. Pour afficher les notifications, il glisse depuis le coin gauche.
Ces trois raccourcis gestuels sont les mêmes que ceux de l’iPhone X et de ses successeurs. Apple a jugé bon de les étendre aux iPad, mais nullement aux smartphones d’ancienne génération comme l’iPhone 7 ou 8. Le fonctionnement de leurs menus n’a pas changé depuis iOS 11.

vendredi 21 septembre 2018

Huawei : un puissant chargeur de 40W fait parler de lui, pour les Mate 20 ?

Une photo du présumé chargeur Huawei de 40W circule sur le web. Celui-ci devrait être livré avec le Honor Magic 2, mais peut-être également avec les Mate 20 et Mate 20 Pro.
Lors de l’IFA 2018 à Berlin, Honor a annoncé qu’un Magic 2 allait être lancé avant la fin de l’année avec un lecteur d’empreintes dans l’écran et un chargeur puissant de 40 Watts pour retrouver les 100 % de batterie en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
Aujourd’hui, c’est ce chargeur qui nous intéresse tout particulièrement. En effet, le site chinois Chongdian Tou — relayé par GSM Arena — a posté une photo d’un bloc SuperCharge de Huawei — la maison-mère de Honor — (avec des broches adaptées aux prises chinoises). On peut en effet voir que celui-ci offre 10V et 4A en sortant, soit 40W. C’est presque deux fois plus que les solutions SuperCharge actuelles.

Avant le Honor Magic 2, les Huawei Mate 20 ?

Ce chargeur est sans doute voué à se retrouver dans la boîte du Honor Magic 2, mais avant que ce dernier ne voit officiellement le jour, nous devrions assister à l’annonce des Huawei Mate 20 et Mate 20 Pro le 16 octobre. Et on peut donc sérieusement se demander si ces deux smartphones n’auront pas droit à cette solution de recharge qui promet d’être ultra rapide.
À titre de comparaison, l’Oppo Find X est livré avec un bloc SuperVOOC de 50W. Huawei pourrait éventuellement souhaiter proposer des avantages de recharge similaire. Il n’est pas non plus exclu que cet accessoire ne soit réservé qu’à la déclinaison Porsche Edition qui ne manquera sans doute pas d’accompagner les Mate 20 et Mate 20 Pro.
Chongdian Tou précise par ailleurs que Huawei avait les ressources nécessaires pour pousser l’intensité du courant à 5A, mais dans un souci de ne pas user la batterie plus vite que nécessaire et pour être sûr de ne pas avoir affaire à des problèmes de surchauffe, le constructeur aurait préféré ne pas pousser le bouchon jusque-là.
Toutes ces informations sont évidemment à prendre avec des pincettes. En attendant l’officialisation des Mate 20 et Mate 20 Pro, n’hésitez pas à consulter notre dossier qui leur est consacré. En parlant de recharge, sachez que les dos de ces deux smartphones permettraient de recharger sans fil leurs écouteurs true wireless.

iOS 12 : découvrez 12 fonctions cachées sur votre iPhone

La dernière version d’iOS intègre de nombreuses nouveautés qui n’ont pas été évoquées par Apple.

Avec le passage à iOS 12, les iPhone ont hérité de nombreuses nouvelles fonctionnalités. Apple a dévoilé en détail les principales, mais a passé sous silence un certain nombre d'améliorations et de changements qui ont été intégrés au système d’exploitation de l’iPhone.

1. Allumer le flash sans les mains

L’assistant vocal d’iOS sait désormais allumer et éteindre le flash de l’iPhone pour en faire une torche. Pratique lorsque vous devez vous lever la nuit, il suffit de lui dire « Hey Siri, allume le flash » et « Hey Siri, éteins le flash » pour transformer l’iPhone en torche, sans les mains.

2. Utiliser les AirPods comme aide auditive

Les écouteurs d'Apple peuvent désormais être utilisés comme une aide auditive. Pour cela, il faut se rendre dans Réglages, puis dans Centre de contrôle et entrer dans Personnaliser les commandes.
Faites défiler les commandes, puis dans la section Autres commandes, ajoutez la commande Audition. Une fois les AirPod connectés à l’iPhone, ils permettent d’amplifier le son capté par l’iPhone. Officieusement, le James Bond qui sommeille en vous s’en servira pour espionner ce qui se dit dans la pièce d’à côté.

3. Scanner un QR Code

L’iPhone est maintenant capable de scanner n’importe quel QR code nativement, soit en ajoutant la commande dans le centre de contrôle, soit en activant la fonctionnalité via un appui 3D Touch sur l’icône de l’Appareil Photo.

4. Scanner rapidement un document

Avec l’arrivée d’iOS 11 l’an passé, l’application Notes avait inauguré la possibilité de scanner un document avec l’iPhone.
Un raccourci 3D Touch a été ajouté à l’icône de l’application pour y accéder encore plus rapidement.

5. Ne pas déranger à la carte

Depuis le centre de contrôle, un raccourci 3D Touch sur l’option Ne pas déranger a été ajouté et permet dorénavant de n’activer ce mode que momentanément.

6. Des annotations plus colorées

Le module d’annotations, notamment accessible lorsqu’on réalise une capture d’écran, propose une palette de couleur étendue.

7. Lancer un appel rapide depuis Messages

Lorsque vous envoyez un message à quelqu’un, tapoter une fois sur le nom du contact vous permet d’afficher de nouvelles options. Vous pouvez maintenant lancer rapidement un appel audio ou une conversation Facetime directement depuis un message.

8. Des Favicons dans Safari

Si cet ajout peut paraître anecdotique, le support des favicons dans Safari permet d’identifier plus rapidement les différents onglets ouverts.
Désactivé par défaut, il faut se rendre dans Réglages, puis dans Safari, activer l’option « Icônes dans les onglets ».

9. « Dis Siri » fonctionnel en mode économie d’énergie

La commande vocale « Dis Siri », qui permet de réveiller l’assistant vocal de l’iPhone peut désormais fonctionner en mode économie d’énergie.

10. Le remplissage automatique avec les gestionnaires de mots de passe tiers

Si vous utilisez un gestionnaire de mots de passe autre que le trousseau iCloud, iOS 12 vous autorise désormais à les utiliser pour le remplissage automatique des mots de passe.
Rendez-vous dans les Réglages d’iOS, puis dans Mots de passe et comptes. Entrez dans le menu Préremplir mots de passe, et sélectionnez les gestionnaires de mots de passe autorisés pour le remplissage automatique.

11. Naviguer dans un texte avec la barre d’espace

La fonctionnalité était jusqu’ici réservée uniquement aux iPhone disposant de 3D Touch. Désormais, tous les modèles peuvent profiter du mode Trackpad intégré au clavier d’iOS.
Pour l’activer, effectuez un appui long sur la barre d’espace. Les lettres du clavier devraient s’effacer et en déplaçant votre doigt de gauche à droite à l’écran, vous pouvez alors bouger facilement le curseur dans un texte.

12. iOS peut être mis à jour automatiquement

Le système d’exploitation de l’iPhone peut désormais se mettre à jour automatiquement, sans intervention de votre part, dès lors qu’une nouvelle version d’iOS est mise à disposition par Apple.
Pour activer la mise à jour automatique d’iOS, ouvrez les Réglages, puis dans Général, accédez au menu Mise à jour logicielle.
Ouvrez ensuite le menu Mises à jour automatiques, puis activez l’option.