vendredi 30 novembre 2018

Oppo annonce un smartphone pliable pour 2019

Après Samsung et Huawei, c’est au tour d’Oppo d’annoncer officiellement un smartphone à écran pliable pour 2019. Avec potentiellement l’intégration de cette technologie sur un mobile OnePlus pour le deuxième semestre 2019 ou 2020. Oppo a aussi confirmé la sortie d’un smartphone compatible 5G en Europe au premier semestre de l’année prochaine.
La tendance de 2019 pour les smartphones, ce sera l’écran pliable. Chuck Wang, manager produit chez Oppo, a affirmé que le groupe chinois était en train de travailler sur un tel appareil et de surveiller les avancées de Samsung et Sony en la matière. Quant au calendrier de lancement, il y a apparemment eu un problème de communication entre le cadre et les journalistes présents à Shenzhen lors de la rencontre. De nombreux médias assurent que Chuck Wang a indiqué qu’une présentation du produit aurait lieu au MWC 2019 de Barcelone. Mais d’après le site néerlandais AndroidWorld, ses propos ont été mal interprétés et il fallait comprendre qu’on pouvait s’attendre à des nouvelles dès le prochain MWC. Pas forcément une annonce officielle, donc.

Oppo : un smartphone pliable et un autre compatible 5G en Europe au premier semestre 2019

Un segment sur lequel on n’attendait en tout cas pas forcément autant de monde aussi tôt. Si les constructeurs peuvent se fournir en dalles chez Samsung ou LG, le travail logiciel pour adapter l’interface à un tel écran est considérable. Le Galaxy X de Samsung devrait débarquer au premier semestre (voire trimestre) 2019. Huawei a aussi confirmé la sortie d’un smartphone 5G pliable pour l’année prochaine. Sony et LG sont aussi attendus sur ce secteur. Et donc Oppo également. Et qui dit Oppo, dit aussi sa filiale OnePlus, dont les smartphones récupèrent généralement rapidement les nouvelles technologies d’Oppo.
Autrement, Oppo a profité de l’événement pour annoncer la sortie d’un smartphone compatible 5G en Europe au premier semestre 2019. Pas étonnant, on attend même un OnePlus 5G début 2019. Enfin, Chuck Wang a évoqué la disparition de l’encoche avec des solutions semblables à l’écran Infinity-Ode Samsung avec capteur photo logé dans un trou. Là encore, OnePlus devrait suivre. Finalement, on devrait avoir pas mal de changements en 2019 pour nos smartphones, mais tout le monde semble aller dans la même direction : écran pliable, 5G et trou dans l’écran plutôt qu’une encoche. Pas si mal après une année 2018 assez terne relevée par la démocratisation des capteurs d’empreintes sous l’écran.

Vivo Nex 2 : une vidéo dévoile le double écran et le triple capteur photo

Le Vivo Nex commence doucement à faire parler de lui. Une vidéo du smartphone vient d’apparaître sur YouTube. On y aperçoit pour la première fois son écran secondaire au dos et son triple capteur photo arrière. 
« Un smartphone mystère 2018 vient d’apparaître – S’agit-il du meilleur smartphone de 2018? Samsung? Huawei? Vivo? OnePlus? » tease Mrwhosetheboss, un youtubeur tech, dans la description de la vidéo. Au cours de la vidéo, le vidéaste ne mentionne jamais le nom du constructeur ayant conçu l’appareil. Le doute n’est néanmoins pas permis : tous les indices convergent vers le Vivo Nex 2, qui a déjà fait quelques apparitions sur SlashLeaks et Sina Weibo, le réseau social chinois.

Une vidéo révèle pour la première fois le Vivo Nex 2

« Je ne peux pas encore enlever le smartphone de la boîte pour vous le dévoiler entièrement » prévient le youtubeur. Pour le moment, on va devoir se contenter d’un bref aperçu de certains éléments en gros plan, ou au travers de la boîte. Avec ce partenariat, Vivo cherche clairement à orchestrer le buzz.
Pour commencer, ce nouveau smartphone n’est pas équipé d’une caméra frontale coulissante, comme c’était le cas pour le Vivo Nex premier du nom. A la place, Vivo a décidé de se passer de caméra frontale. Comment fait-on pour les selfies ? C’est simple, on utilise l’écran secondaire situé au dos et le triple capteur photo. C’est la première fois qu’un smartphone permet de prendre des autoportraits avec un triple module.
Le triple capteur photo arrière est entouré d’un « anneau lunaire », un cercle de lumière LED. Ces lumières ne sont pas là que pour décorer le dos du Vivo Nex 2. Selon Mrwhosetheboss, l’anneau lunaire va permettre au smartphone de créer une carte 3D des alentours en captant les faisceaux lumineux. L’homme n’en dit pas plus mais précise que le triple module s’annonce parfait pour la réalité augmentée.
Avec son double écran, le Vivo Nex 2 rappelle beaucoup le ZTE Nubia X, qui est aussi équipé de deux lecteurs d’empreintes digitales. Grâce à un écran secondaire à l’arrière, les deux constructeurs chinois parviennent à proposer un design 100% borderless. Après l’encoche, la caméra coulissante et le trou sous la dalle, les doubles écrans sont-il la prochaine tendance du marché du smartphone ?

Windows 10 va signaler les applications qui accèdent au micro

Dès le mois d'avril prochain, Windows 10 permettra de savoir en un coup d'œil quels sont les logiciels qui activent le microphone. D'autres nouveautés feront également leur apparition.
Toujours embringué dans d'interminables problèmes avec la mise à jour d'octobre, Microsoft continue pourtant d'avancer sur les futurs updates pour Windows 10. Ainsi, la toute dernière version preview en date (19H1) apporte son lot de nouveautés que les testeurs se feront une joie d'expérimenter. La plus importante répond à une inquiétude bien légitime du moment, à savoir l'accès au microphone. Concrètement, Windows affichera désormais une icône de micro dans la barre des tâches. Celle-ci indiquera alors quelle application sollicite le périphérique de captation audio. Dans le cas où plusieurs logiciels solliciteraient le microphone, cela sera également indiqué. Cliquer sur l'icône permettra alors d'ouvrir les paramètres de confidentialité de l'outil.
D'autres petites nouveautés font aussi leur apparition comme de nouvelles icônes dans les menus (dans la logique du Fluent Design), des options de synchronisation pour la date et l'heure, une recherche revue et corrigée mettant mieux en avant les activités récentes de l'utilisateur, ou encore une notification visuelle de couleur orange lorsqu'une mise à jour est disponible et nécessite un redémarrage du système. En outre cette version corrigera de nombreux bogues, que ce soit du côté de l'affichage de fichiers PDF dans le navigateur Edge, ou d'une consommation processeur disproportionnée lors de l'énumération des périphériques Bluetooth. Ces nouveautés et corrections intégreront la mise à jour officielle de Windows 10, prévue pour le mois d'avril 2019. Avec l'espoir que tout se passe sans heurts, cette fois.

11 fonctions cachées pour maîtriser votre Samsung Galaxy S9 ou S9+

Découvrez les fonctions cachées de votre Samsung Galaxy S9 ou S9+ pour en améliorer son utilisation au quotidien.
Vous possédez un Samsung Galaxy S9 ou Galaxy S9+ ? Ces deux smartphones, largement plébiscités par les utilisateurs, font toujours partie des meilleurs terminaux du moment. Excellant dans presque tous les domaines, les smartphones de Samsung offrent de très bonnes performances et dissimulent de nombreuses fonctions cachées plus ou moins connues. Une fois configurées et maîtrisées, elles vous permettront de profiter pleinement des capacités de l’appareil.

1. Ouvrez le volet des notifications à l’aide du capteur d’empreinte

Vos mains sont trop petites pour que votre pouce atteigne le volet des notifications ? Accédez aux Paramètres de votre appareil, puis entrez dans le menu Fonctions avancées. En activant la fonction Gestes capteur d’empreinte, vous n’aurez qu’à faire glisser votre index sur le capteur d’empreinte situé à l’arrière du téléphone pour déployer le volet des notifications.

2. Modifiez la résolution de l’écran

Vous appréciez la résolution de l’écran de votre Galaxy S9 ? Par défaut, le smartphone de Samsung est configuré pour afficher une résolution FHD+ correspondant à 2220 x 1080 pixels. Mais il est tout à fait possible d’obtenir un affichage encore plus détaillé en poussant l’appareil dans sa résolution maximum, à savoir WQHD+, soit 2960 x 1440 pixels.
Pour en profiter, ouvrez les Paramètres du smartphone, puis dans Affichage, entrez dans le menu Résolution d’écran, modifiez les paramètres en déplaçant le curseur et validez en appuyant sur Appliquer. Attention toutefois, modifier la résolution de l’appareil peut avoir une incidence négative sur l’autonomie de la batterie.

3. Configurez la Messagerie Double

Qui n’a jamais galéré pour se connecter à des comptes multiples sur les applications de messagerie instantanée ? Plutôt que de déconnecter/reconnecter vos différents comptes, pourquoi ne pas multiplier les instances d’une même application ? Samsung offre cette possibilité grâce à la fonction Messagerie Double. Pour l’utiliser, ouvrez les Paramètres, puis dans les Fonctions avancées, faites défiler les options et entrez dans le menu Messagerie Double. Les applications compatibles avec cette fonction sont automatiquement listées.
Activez celles dont vous avez besoin, appuyez sur Installer puis sur Confirmer. La messagerie double vous propose ensuite, si vous le souhaitez, de sélectionner des contacts spécifiques pour l’application secondaire. Appuyez sur Suivant puis sur Désactiver si vous n’en avez pas besoin. La deuxième instance de votre application installée sur votre smartphone est reconnaissable par une icône rouge.

4. Améliorez la sensibilité tactile

La sensibilité tactile de votre écran vous paraît un peu moins bonne depuis que vous avez installé un film ou une vitre de protection ? Vous pouvez régler ce problème très simplement. Rendez-vous dans les Paramètres, puis dans Fonctions avancées, activez l’option Sensibilité tactile.

5. Améliorez le rendu sonore

Ecouter de la musique ou regarder un film sur son smartphone n'offre pas toujours une expérience sonore satisfaisante, notamment à cause de la taille des haut-parleurs intégrés au smartphone.
Les Samsung Galaxy S9 et S9+ proposent toutefois d’améliorer le rendu sonore grâce à la fonction Dolby Atmos, qui permet de reproduire un son Surround. Pour l’activer, déployez le volet des notifications, puis celui des raccourcis. Passez sur la deuxième page des raccourcis et appuyez sur Dolby Atmos pour activer la fonctionnalité.

6. Mesurez votre fréquence cardiaque

A condition d’avoir l’application Samsung Health installée, votre Samsung Galaxy S9 ou S9+ est capable de mesurer votre fréquence cardiaque. Ouvrez Samsung Health sur votre appareil, faites défiler les éléments de la page d’accueil, et repérez le menu dédié à la Fréquence Cardiaque. Appuyez sur Mesurer et placez votre doigt sur le flash à l’arrière de l’appareil sans trop appuyer. Samsung Health mesure votre pouls et affiche après quelques secondes la mesure de votre fréquence cardiaque.

7. Déplacez le déclencheur de l’appareil photo

Prendre un selfie de groupe n’est pas chose aisée : en tendant le bras au maximum, vous arrivez péniblement à faire entrer tout le monde dans le cadre et avez surement un peu de mal à atteindre le bouton pour déclencher la prise de vue. Saviez-vous que vous pouvez le déplacer à l’écran ? L’astuce n’est pas nouvelle, mais peut rendre service dans de nombreuses situations.
Ouvrez l’application Caméra sur votre Galaxy S9 et faites simplement glisser le déclencheur n’importe où à l’écran. Il suffira d’appuyer sur celui-ci pour déclencher la prise de vue lorsque vous ne pouvez pas atteindre le bouton original.

8. Affichez plus d’icônes sur l’écran d’accueil

Vous faites partie de ceux qui n’aiment pas avoir plus d’une page d’applications affiché sur l’écran d’accueil ? Si vous commencez à être un peu à l’étroit sur la page d’accueil de votre appareil, vous pourrez corriger le problème en ajoutant une ligne supplémentaire pour accueillir vos applications et dossiers d’applications.
Pour cela, faites un appui long sur l’écran d’accueil, puis entrez dans les Paramètres écran d’accueil. Entrez ensuite dans Grille de l’écran d’accueil pour y sélectionner le nombre de lignes et de colonnes souhaitées. Vous pouvez afficher au maximum 30 éléments sur la page d’accueil de votre smartphone.

9. Gardez l’écran actif tant que vous le regardez

Non, vous n’avez pas besoin de toucher votre écran pour le garder actif lorsque vous lisez, par exemple, un long article en ligne. Les Galaxy S9 et S9+ disposent de la fonction Smart Stay qui permet de conserver l’écran de l’appareil allumé tant que vous le regardez. Pour l’activer, entrez dans les Paramètres du terminal, puis dans Fonctions avancées, activez la fonction Smart Stay.

10. Activez le mode paysage sur l’écran d’accueil

Le Samsung Galaxy S9 et S9+ est capable d’afficher l’écran d’accueil au format paysage. Pour activer la fonction, rendez-vous dans les Paramètres, puis dans Affichage, accédez au menu Ecran d’accueil. Désactivez ensuite la fonction Mode Portrait uniquement. Vous devriez pouvoir basculer l’affichage de l’écran d’accueil de votre appareil en mode paysage.

11. Activez le mode d’utilisation à une main

Si la taille de l’écran du Galaxy S9 et du Galaxy S9+ est confortable pour afficher du contenu, son utilisation à une seule main peut rapidement poser problème. A moins d’avoir de grands doigts, il est en effet difficile, voire impossible d’atteindre certaines zones de l’écran au pouce.
Pour régler le problème Samsung a intégré un Mode utilisation à une mainà ses smartphones.
Pour l’activer, ouvrez les Paramètres, puis dans Fonctions avancées, activez le Mode Utilisation à une main.
Appuyez sur le même menu pour accéder aux options du mode : vous pouvez soit utiliser un mouvement en diagonale en partant d’un des coins inférieurs de l’écran pour activer l’utilisation à une main, soit appuyer trois fois sur le bouton d’accueil. A vous de choisir le moyen d’activation le plus pratique à vos yeux.

L'iPhone XR serait l'iPhone qui se vend le mieux actuellement

Greg Joswiak, vice-président d'Apple, explique dans une interview que l'iPhone XR est l'actuel best-seller de la marque. Une affirmation qui est contredite par des rumeurs faisant état d'une diminution de la production de ce modèle par les fournisseurs.
Début novembre, nous relations que certains fournisseurs avaient été contraints de réduire la cadence de production de l'iPhone XR, faute de demande. Une annonce qui avait précipité la chute du titre Apple en Bourse, mais qui ne refléterait pas correctement la réalité. En effet, Apple est monté au créneau pour défendre son smartphone.

Dans une interview accordée à Cnet, le vice-président du groupe, Greg Joswiak, déclare : “L'iPhone XR ne cesse de s'imposer comme le plus populaire, jour après jour, depuis sa sortie.” Fidèle à l'une de ses récentes décisions, la firme n'illustre pas cette sortie en brandissant le chiffre que tout le monde voudrait connaître, celui du nombre d'iPhone XR livrés à ce jour.
La firme de Cupertino espère tout de même rassurer les investisseurs, insistant avec des phrases comme : “L'iPhone XR est le plus populaire et le plus vendu.” Mais dire qu'il est le plus vendu ne veut pas dire qu'il se vend bien. D'ailleurs, Greg Joswiak s'est refusé à commenter l'article du Wall Street Journal annonçant une baisse de la production de tous les iPhone sortis cette année.
Rappelons une fois encore qu'il est sans doute trop tôt pour préjuger du succès de l'iPhone XR. Après tout, les iPhone 8 et X avaient eu droit aux mêmes critiques et rumeurs lors de leurs sorties respectives, avant de trouver leur public et de s'imposer comme les premier et troisième smartphones les plus vendus au monde, rapportant de juteux bénéfices au constructeur californien.

jeudi 29 novembre 2018

Samsung SSD 860 QVO : jusqu'à 4 To de stockage

Samsung annonce la disponibilité de sa solution de stockage SSD 860 QVO avec cellules MLC et assurant jusqu'à 4 Go d'espace pour le grand public.
Le lancement de production avait été annoncé durant l'été, avec la promesse de capacités de plusieurs To pour des SSD grand public. Samsung annonce le démarrage la commercialisation de la gamme SSD 860 QVO utilisant des composants V-NAND MLC (4 bits par cellule) et permettant d'atteindre des capacités allant jusqu'à 4 To dans un format 2,5 pouces.
Exploitant une interface SATA, ces disques SSD tournés vers le grand public pourront trouver place dans des ordinateurs de bureau mais aussi des ordinateurs portables pour stocker des fichiers toujours plus volumineux, qu'il s'agisse de jeux AAA ou de vidéos 4K.
Avec une telle capacité, les SSD Samsung 860 QVO peuvent dépasser les solutions hybrides combinant HDD et SSD. Ils exploitent le contrôleur Samsung MJX et la technologie TurboWrite équilibrant performances et durabilité.
Côté performances, la gamme promet des vitesses de lecture / écriture séquentielles de 550 Mo/s et 520 Mo/s. La gamme Samsung SSD 860 QVO sera disponible en capacités 1 To, 2 To et 4 To à partir du début du mois de décembre.

Huawei Nova 4 : le smartphone le plus trou

Huawei a grillé la politesse à Samsung, à qui l’on prête l’intention d’installer l’appareil photo du futur Galaxy S10 derrière un trou percé dans l’écran du smartphone. Le Nova 4, que Huawei doit présenter formellement le mois prochain, a déjà fait son apparition dans une émission de variété en Chine.
Pas de caractéristiques techniques encore pour cet appareil, mais une poignée de photos pour un smartphone dont l’écran aux coins arrondis occupe une bonne partie de la surface avant. La bordure en bas semble toujours présente, mais moins proéminente que sur d’autres terminaux Android. Surtout, l’encoche a disparu pour laisser place à un trou.
Ce trou permet à l’appareil photo à l’avant de remplir son office. Pour le reste, il faudra attendre la conférence de Huawei pour en savoir plus. On ignore même à quoi ressemble l’arrière du Nova 4, l’appareil dévoilé étant caché par un étui.

Microsoft travaillerait sur un clavier ultra-fin pour sa prochaine Surface Pro

Le clavier de la Surface Pro lui permet d’afficher un poids contrôlé depuis la sortie du premier modèle. Et Microsoft compte bien continuer la cure de minceur sur sa gamme.
Devenue un produit phare de Microsoft, la Surface Pro a toujours été pensée pour être utilisée avec ses accessoires. Le plus important de l’écosystème mis en place par la firme de Redmond reste le clavier amovible Type Cover. Ce dernier a d’ailleurs évolué au fil du temps et ne ressemble plus vraiment à la première version de 2012. Il n’a en revanche pas été modifié sur la dernière Surface Pro en date, mais cela pourrait changer.
Le site allemand Windows United a en effet publié un brevet de Microsoft montrant un nouveau clavier, encore plus mince que le précédent. Pour arriver à ses fins, la société pourrait opter pour une découpe et une gravure plus fine du clavier. Le trackpad serait ensuite directement intégré au circuit utilisé pour ce dernier.
Ces rumeurs ne sont pas anodines puisqu’elles correspondent à la volonté de revoir la conception de la tablette, probablement nommée Surface Pro 7. Elle pourrait en effet arborer un design encore plus compact, à la manière de la Surface Go.
Cette recherche de finesse n’est pas étonnante étant donné que les ultrabooks connaissent un véritable engouement du public. Plusieurs modèles pèsent désormais à peine un kilo, et Microsoft se doit de tenir le rythme. Désépaissir à la fois le clavier et la tablette permettrait donc d’afficher des dimensions très avantageuses. Il faut malgré tout prendre des pincettes avec ces brevets, mais l’idée parait plausible.

Google Fast Pair : vos appareils Bluetooth enregistrés à votre compte pour les pairer plus vite

Google travaille à conserver les connexions Bluetooth dans le compte Google de l'utilisateur. Cette fonction serait implémentée prochainement dans Android.
Connecter un casque ou une enceinte Bluetooth peut relever du calvaire, surtout si vous devez quotidiennement appairer un appareil sur plusieurs smartphones. Google en a conscience et travaille à résoudre ce problème.

Résoudre le problème de l'appairage d'un seul tap

Le moteur de recherche annonce le déploiement prochain d'une fonctionnalité permettant d'enregistrer les différents systèmes Bluetoothconnectés sur le compte Google de l'utilisateur.
Concrètement, quand un utilisateur appaire son casque à son smartphone, puis le connecte à un autre appareil, comme sa tablette par exemple, Android identifie le casque et le connecte immédiatement, sans avoir à fouiller dans les réglages pour trouver l'option correspondante.
Pour réussir à simplifier cette étape de connexion laborieuse, Google s'appuie sur sa fonction Fast Pair, dévoilée il y a plus d'un an. Elle permet à un appareil équipé d'Android 6 au minimum de reconnaitre immédiatement un système Bluetooth compatible et de le connecter d'un simple tap sur une notification.

Reste à Google à convaincre les fabricants d'accessoires

Ces fonctions ressemblent trait pour trait à ce que propose Apple avec ses AirPods, où il suffit également d'un tap au premier démarrage des écouteurs pour les connecter. Chaque appareil connecté au compte iCloud enregistre ensuite les AirPods pour un appairage plus rapide lors d'un changement d'appareil. La seule différence est que bien entendu Apple réserve sa fonctionnalité à ses propres accessoires, là où Google souhaite ouvrir à un maximum de modèles.
Seul problème : peu de constructeurs supportent actuellement Fast Pair, mis à part JayBirds. Un état de fait qui pourrait s'arranger à l'avenir. Google vient d'annoncer que plusieurs partenaires viennent de s'engager à concevoir des produits Fast Pair, dont Anker ou Bose parmi les plus connus.
Google va également faire sa part du travail et intégrer Fast Pair dans les différents Chromebook dès l'année prochaine.

DriveSavers accède aux données de tout téléphone avec 100% de réussite

Si les forces de police et autres agences gouvernementales ont régulièrement recours aux services d'entreprises sachant déverrouiller des terminaux mobiles et accéder à leurs données, il s'agit d'un service qui était peu (ou pas) accessible aux particuliers. DriveSavers est là pour changer cet état de fait.
Android, iOS, Windows : l'entreprise DriveSavers se dit capable d'accéder aux données de n'importe quel terminal du marché, avec une méthode qui lui garantit 100 % de réussite. Baptisé Passcode Lockout Data Recovery, son service ne semble pas se destiner aux forces de police (dont on sait qu'elles sont pourtant friandes de solutions de ce type pour leurs enquêtes). En effet, il s'agit a priori d'une offre pour particuliers, comme l'explique elle-même l'entreprise : “Ce service, le premier du genre, est proposé exclusivement aux clients ayant oublié le mot de passe d'un terminal bloqué après trop de tentatives d'identification infructueuses, et pour ceux qui ont besoin d'accéder aux données de terminaux appartenant à des proches décédés. Les autres entreprises à offrir ce genre de services les réservent aux forces de l'ordre, DriveSavers est la première entreprise à proposer un tel service aux particuliers. Nous ne proposons pas nos services à la police et nous demandons des preuves d'appartenance des terminaux avant d'agir. Dans certains cas, nous exigeons des certificats de décès et autres documents probants et légaux”, précise DriveSavers.
Dommage, l'entreprise ne s'étend pas sur la méthode utilisée pour procéder au déblocage des smartphones, même s'il doit sans doute s'agir d'une technique faisant intervenir virtualisation et force brute. En ce qui concerne la promesse de passer outre les protections des iPhone et iPad, cela laisse toujours planer un doute. Le mot de passe de ces appareils est chiffré et même Apple explique ne pas pouvoir accéder au contenu d'un terminal bloqué. L'accès à un iPhone verrouillé — par l'intermédiaire d'un accessoire, comme le proposait GrayKey par exemple — peut néanmoins se faire en exploitant une vulnérabilité critique, ce qui met de telles méthodes à la merci d'un correctif déployé par Apple (GrayKey ne fonctionne plus sous iOS  12, par exemple). Apple, malgré ses réticences à travailler avec le FBI, peut néanmoins fournir aux forces de police un accès aux données stockées sur iCloud, sur présentation d'un mandat sur lequel un juge aurait apposé sa signature.
Nos confrères de The Verge, qui ont pu s'entretenir avec les responsables de l'entreprise, ont réussi à obtenir un tarif pour l'opération, non communiqué initialement. Il faudrait ainsi compter 3 900 $ pour un déverrouillage signé DriveSavers, qui s'engage à retourner tout terminal traité débloqué à ses clients dans des délais “raisonnables”.

Sony Xperia XZ4 : une fuite tease un écran aux bordures amoindries mais qui ne disparaissent pas

Pendant que ses pairs s’affrontent sur l’encoche, Sony suit tranquillement son petit bonhomme de chemin et ne cède même pas aux sirènes des écrans sans bordures. En effet, une fuite laisse penser que la dalle du futur Xperia XZ4 proposera de fins bezels.
Pour son prochain flagship, le constructeur japonais semble décidé à augmenter la surface de la dalle sans pour autant faire complètement disparaître les bordures, ou intégrer une encoche.

Triple capteur et lecteur d’empreintes

MySmartPrice est parvenu à mettre la main sur une série de rendus 3D du Xperia XZ4, ce qui nous permet d’avoir une petite idée de ce que nous réserve Sony avec son prochain flagship.
Attendu au MWC 2019, le XZ4 embarquerait donc une dalle de 6,5 pouces au format 21:9, pourvue de fines bordures. À l’arrière du téléphone, on ne compte pas moins de trois capteurs photo. Un seul capteur en revanche pour la façade avant du téléphone. Le lecteur d’empreintes, lui, vient se glisser sur le côté de l’appareil puisqu’il est intégré au bouton d’alimentation.
Si le smartphone embarque une prise USB Type-C, il fait l’impasse sur le port jack de 3,5mm.

Microsoft patches plusieurs versions de Windows 10, et ajoute de nouveaux problèmes

Ce n'est pas un Patch Tuesday, mais cela ne veut pas dire que Microsoft ne peut pas livrer une tonne de correctifs pour les différentes versions de Windows 10 via Cumulative Updates (CU). Le 27 novembre, Microsoft a mis à disposition pour téléchargement des CU pour plusieurs de ses anciennes versions de Windows 10.
Microsoft a déployé des mises à jour pour Windows 10 1803 (la mise à jour d'avril 2018), Windows 10 1709 (la mise à jour Fall Creators), Windows 10 1703 (la mise à jour Creators) et Windows 10 1607 (la mise à jour Anniversary). La liste des différentes corrections de bugs et autres pour chacune des KBs associées est listée sur la page d'assistance de l'historique des mises à jour de Windows 10.
La seule version de Windows 10 qui n'a pas reçu de correctifs est Windows 10 1809 a ka, la mise à jour d'octobre 2018. (Les clients qui ont réussi à s'emparer de Windows 10 1809 avant que Microsoft ne retire la version en raison d'un problème de perte de données ont obtenu une mise à jour cumulative à 1809 le 13 novembre). Les testeurs de la "Release Preview" du programme Windows Insider ont eux reçu une mise à jour cumulative jusqu'à 1809 plus tôt cette semaine, comme l'a noté Computerworld.
Depuis que Microsoft a réédité cette version de Windows 10 le 13 novembre dernier pour les utilisateurs grand public, la société a reconnu qu'il y avait plusieurs problèmes et bugs connus, y compris des problèmes avec les fichiers ZIP et les pilotes d'affichage Intel.
Des problèmes supplémentaires ont surgi avec 1809, y compris un problème avec la spécification des applications Win32 par défaut - y compris Notepad - pour ouvrir des types de fichiers spécifiques, ainsi qu'un problème avec l'accès à la barre de recherche dans Windows Media Player.
MSPoweruser signale également que la version de test Release Preview corrige l'association de fichiers et les bogues des lecteurs mappés sur 1809. Juste pour être clair : cette mise à jour cumulative est pour les initiés seulement ; elle n'est pas encore disponible pour les utilisateurs ordinaires.
Et si c'est une consolation pour les utilisateurs de la build 1809, il semble que les mises à jour cumulatives des anciennes versions de Windows 10 publiées aujourd'hui introduisent toutes le problème de la barre de recherche dans Windows Media Player pour Windows 10.

Test du Samsung Galaxy A7 : ses atouts suffisent-ils à contrer les smartphones chinois?

Premier smartphone de Samsung équipé de trois appareils photo, le Galaxy A7 est un smartphone milieu de gamme commercialisé sous la barre des 350 euros. Face au dynamisme des constructeurs chinois, cette riposte fait-elle mouche ?
2018 n’a pas été une année facile pour Samsung. Bousculée par des constructeurs chinois aux smartphones ultra-compétitifs (Xiaomi, Honor, Oppo…), la marque coréenne a vu ses parts de marché reculer, en grande partie sur le milieu de gamme où sa série A s’essouffle.
Avec le Galaxy A7, Samsung déclare la guerre à ses nouveaux rivaux. Le smartphone est son premier modèle équipé d’un triple module caméra. Le coréen montre ainsi que cette distinction n'appartient plus au seul Huawei (premier sur ce créneau avec son P20 Pro) et que ce type d'innovations ne doit pas être réservé aux appareils les plus chers. En effet, vendu environ 350 euros, le Galaxy A7 est bien plus abordable que ses grands frères de la gamme S ou Note. Une super affaire ? Pour le savoir, nous avons testé le Galaxy A7, version 2018.

Un appareil au design réussi

Le Galaxy A7 est un smartphone plutôt séduisant. Léger et agréable à tenir en main, il se distingue de la concurrence par son capteur d’empreintes digitales caché dans son bouton de déverrouillage sur la tranche du boîtier. Le pouce (main droite) ou l’index (main gauche) tombe naturellement au bon endroit, ce qui permet de déverrouiller l’appareil très efficacement dès qu’on le saisit. Un système de reconnaissance faciale est également disponible mais il n’est pas des plus efficaces.
Au dos du Galaxy A7, on découvre un revêtement brillant en verre, histoire de suivre la tendance actuelle. Nous avons testé la version bleue du smartphone, qui est selon nous la plus réussie. Les bords du smartphone, également teintés de bleu, font du Galaxy A7 un smartphone agréable à regarder.
À l’avant, le Galaxy A7 dispose d’un écran de 6 pouces au format 18:9. Pas d’encoche donc, mais des bordures qu'on trouve un peu trop épaisses à notre goût, en haut et en bas. Samsung oblige, cet écran est de technologie Super AMOLED, une caractéristique rare chez ses concurrents pour un appareil de ce prix. Selon les mesures de notre laboratoire, cette dalle s’avère d’ailleurs excellente. On apprécie son contraste quasi-infini et sa luminosité maximale de 505 cd/m2 (pas parfaite, mais satisfaisante la plupart du temps, même en extérieur). Les couleurs sont justes dès lors qu'on opte pour le mode basique, dans les réglages de l'écran. Notre sonde revèle en effet un Delta E par défaut de 5,97, ce qui est assez moyen mais il chute à 2,32 en mode basique, pour des couleurs bien plus fidèles.  Autrement dit, en termes de qualité d'affichage, le Galaxy A7 est plutôt gâté pour un smartphone milieu de gamme.
Le Galaxy A7 dispose d’un tiroir à triple entrée et peut accueillir ainsi deux Nano SIM en plus d’une carte microSD (jusqu’à 512 Go). On note également la présence d’une prise jack. Seul gros défaut, on relève la présence d’un port Micro USB et non pas USB-C. En 2018, pour un modèle à tout de même 350 euros et de grande marque, ce n’est pas loin d’être honteux. Dommage que Samsung continue de faire des économies sur ce type d'équipement.

Un smartphone qui fait le minimum

À l’intérieur du Galaxy A7, on trouve le processeur Exynos 7885 cadencé à 2,2 Ghz associé à 4 Go de RAM. Des composants similaires à ceux présents sur le Galaxy A8, à qui l’on reprochait... des performances limitées. Sur le A7, cela se ressent dans des jeux vidéo où le smartphone met une plombe à démarrer un titre, avec parfois quelques lags. Lors de la configuration initiale, nous avons également été étonnés par les lenteurs de navigation dans les menus. Passer d’une page à une autre fait parfois presque bugger le téléphone. Le Galaxy A7 ne semble pas du tout supporter l'exécution de plusieurs tâches simultanément, c’est assez regrettable.
Comment expliquer des performances aussi limitées chez un constructeur comme Samsung ? Tout simplement parce que la marque souhaite conserver une marge pour nous donner envie d’acheter ses appareils les plus chers, comme les Galaxy S9 ou Galaxy Note 9. Si le processeur Exynos 7885 faisait aussi bien qu’un Snapdragon 845 ou même un Snapdragon 636 (celui qui équipe par exemple le Redmi Note 5), vous n’auriez aucune raison d’acheter un smartphone à plus de 1000 euros. On se retrouve donc avec le service minimal, même si l’on comprend la stratégie marketing de Samsung.

Samsung Pay pour le paiement mobile

En l’absence de Google Pay en France, le service de paiement mobile de Samsung est la solution la plus pratique pour se passer de cartes bancaires en France. Compatible avec quelques banques (Groupe BPCE, Boursorama, Edenred…), il permet d’utiliser son smartphone pour payer en magasin. Bonne nouvelle, il est compatible avec le Galaxy A7. Le smartphone coréen n’est peut-être pas le plus puissant des milieux de gamme, il dispose au moins de cet avantage exclusif aux smartphones de la marque.

Très bonne autonomie

Le Galaxy A7 n’a qu’une batterie de 3000 mAh, ce qui est relativement peu face à certains de ses concurrents, mais son autonomie n'en est pas moins bonne. Selon le laboratoire de 01net.com, il offre d’une autonomie polyvalente de 13h26, ce qui est largement assez pour tenir la journée sans avoir à brancher son smartphone pour le recharger. En communication, l’appareil fait également montre d'une belle endurance (23h13).
Petite précision importante, en l’absence d’USB-C, l'appareil n’est pas compatible avec la charge rapide. Précisons également qu'il ne supporte pas non plus la charge sans-fil .

Un triple module caméra… pour faire joli

Premier smartphone Samsung à embarquer un triple module caméra, le Galaxy A7 est censé montrer à Huawei qu’il n’a pas le monopole sur cette technologie. Du moins, en théorie. Le Galaxy A7 dispose d’un appareil photo principal de 24 Mpix (f/1.8), d’un capteur ultra grand-angle de 8 Mpix (f/2.4 et 120 degrès) et d’un capteur de 5 Mpix pour mesurer la profondeur de champs (aide au mode portrait). Contrairement au P20 Pro ou aux Mate 20 et Mate 20 Pro, le troisième appareil photo du Galaxy A7 ne sert donc pas à prendre des photos. On regrette l'absence de téléobjectif, ce qui prive le smartphone d'un zoom optique.
De jour, le Galaxy A7 s’en sort très honorablement. L’autofocus est rapide et la qualité des images est plutôt satisfaisante. L’appareil photo ultra grand-angle est très amusant à utiliser. On remarque un léger effet fish-eye (les poteaux sont par exemple déformés sur les photos ci-dessous) mais l’effet waouh est garanti. On peut aussi intégrer beaucoup plus d'éléments dans une photo.
C’est la nuit que le Galaxy A7 nous déçoit le plus. Incapable de gérer correctement différentes sources de lumière, il se laisse bêtement piéger et rate souvent la mise au point. On remarque aussi que les couleurs diffèrent de la réalité. Le résultat n’est pas à la hauteur d’un smartphone vendu à ce niveau de prix. D’autres s’en sortent bien mieux et nous font nous demander comment Samsung a pu en arriver là.
Le troisième capteur dédié au mode portrait nous semble de son côté plutôt anecdotique. Le détourage n’est pas plus exceptionnel que sur n’importe quel autre smartphone de la marque et l’effet de profondeur n’est pas des plus esthétiques. Là encore, on attendait mieux.
Disposer de trois caméras principales ne fait clairement pas du A7 un monstre de photographie. Les objectifs choisis par Samsung n’ont rien d’exceptionnel. S'ils offrent une qualité correcte, ils restent bien loin de celle proposée par les derniers Huawei. Dommage.

mercredi 28 novembre 2018

Samsung Galaxy A8s : de nouvelles fuites révèlent sa fiche technique avant l’heure

De nouvelles fuites dévoilent les caractéristiques du prochain Galaxy A8s de Samsung, il semblerait que la firme utilise de nombreux composants issus de partenaires tiers.
Samsung est l’un des géants de la téléphonie capable de construire ses smartphones ainsi que la plupart de ses composants lui-même. La firme est assez diversifiée, elle peut créer ses propres écrans, ses propres processeurs ou encore des modules caméra maison.
Cependant d’après le site spécialisé AllAboutSamsung, le prochain Galaxy A8s qui serait équipé du nouvel écran Infinity-O, devrait intégrer de nombreux composants qui ne sont pas issus de l’entreprise sud-coréenne.
En effet, le Galaxy A8s devrait disposer d’un écran LCD Infinity-O FHD+ de 6,39 pouces qui serait délivré par BOE, un partenaire chinois qui fournit entre autre Huawei pour ses Mate 20 et Mate 20 Pro. Le terminal dont les dimensions sont de 159,11 x 74,88 mm et 7,38 mm, embarquerait un processeur Snapdragon 710 fournit par Qualcomm, additionné à 6 Go de RAM LPDDR4 ainsi que 128 Go de stockage interne extensibles par le biais d’une carte micro SD. Les célèbres processeurs Exynos développés par Samsung ne seront pas de la partie pour cet appareil.
Du côté de la photo, il serait équipé d’un triple objectif dorsal de 24 + 10 + 5 mégapixelsPour le moment, il n’y a pas plus d’indications sur les capacités de l’appareil photo frontal qui serait incrusté à l’écran.
Pour finir, le prochain Galaxy A8s disposerait d’une batterie d’une capacité de 3 400 mAh ainsi que d’un port USB-C pour le chargement.
Pour ce nouveau modèle, Samsung a fait appel à des partenaires chinois, probablement pour baisser le prix de vente de l’appareil puisque les terminaux Samsung de milieu de gamme sont généralement assez cher comparés à la concurrence notamment chinoise.
Ce futur Galaxy A8s devrait être présenté courant janvier 2019. Mais pour le moment, son prix ainsi que les pays dans lesquels le smartphone sera distribué ne sont pas encore connus.

Galaxy S10 : un premier benchmark révèle d’excellentes performances

Apparu sur AnTuTu, un benchmark du processeur Exynos 9820 dévoile des performances largement supérieures à la génération précédente. Le Galaxy S10 resterait néanmoins moins puissant qu’un iPhone XS.
Le Galaxy S10 ne devrait pas être officialisé avant février, mais les rumeurs s’intensifient autour du produit. Ecran vraiment bord à bord, trois ou quatre versions différentes… Le futur haut de gamme de Samsung fait beaucoup parler de lui ces derniers jours. Dernière fuite en date, un benchmark de son processeur Exynos 9820 est apparu sur la base de données en ligne d'AnTuTu. On y constate un joli gain de performances.

Moins puissant que l’iPhone XS

On y découvre le benchmark du « Samsung SM-G975F », ce qui serait le nom du code du Galaxy S10+ selon de précédentes rumeurs. Dans les entrailles de la bête, on trouve le fameux processeur Exynos 9820, le GPU Mali-G76, 6 Go de RAM et 128 Go de stockage interne (que l’on imagine toujours extensible). La définition de l’écran est de 2280 par 1080 pixels et ne serait donc pas Quad HD+, comme sur les précédents modèles. Le site SamMobile rassure cependant : les unités de test n’ont pas forcément les composants définitifs.
Le benchmark n’est pas détaillé, mais révèle un score global de 325.076. Nous l’avons comparé à des mesures réalisées par le laboratoire de 01net.com. Le Galaxy S10+ arriverait deuxième, juste derrière les derniers iPhone et leur puissante puce A12 Bionic.
Avec son processeur Exynos 9820, Samsung surpasserait donc le processeur Kirin 980 de Huawei ainsi que le Snapdragon 845, sorti début 2018. Reste à savoir si la puce du Coréen sera à la hauteur de la future puce de Qualcomm. Selon de premières fuites, le Snapdragon 8150 réaliserait un score AnTuTu de 362.292 et égalerait donc l’A12 Bionic d’Apple.

Google va directement répondre à certaines de vos questions

Si Google a toujours proposé plusieurs résultats quelle que soit la question posée, cela pourrait bientôt être fini pour les requêtes dont le moteur de recherche est certain de connaître la réponse.
C’est apparemment dans un objectif de simplifier l’utilisation de son moteur de recherche que la firme de Mountain View a décidé de proposer une réponse unique à certaines questions... Ou presque.
En effet, lorsqu’un utilisateur posera une question telle que "Quelle heure est il en Inde ?" ou "Comment convertir 60$ en euros ?", le moteur présentera une réponse très succinte et claire. Cependant, il sera toujours possible de trouver d’autres sources de réponses grâce à un bouton "Montrer plus de résultats".
Si la question n’est pas assez claire, le géant américain proposera la réponse factuelle en premier, puis déroulera une liste de résultats classique se basant sur votre formulation comme à l’accoutumée. Le site searchengineland a d’ailleurs démontré ce fait, notamment en demandant l’heure de New York et en voyant que le moteur de recherche propose à la fois l’heure mais aussi le site du New York Times, logique quand la question comprends tous les mots composant le journal.
Une manière pour Google donc d’informer plus rapidement ses utilisateurs, certes, mais qui pourrait s’avérer préjudiciable pour les site web dédiés à certaines fonctionnalités concernées (convertisseurs en ligne, site présentant des fuseaux horaires...). Un test déjà effectué en février 2018 s’était soldé par un retrait de la fonctionnalité du fait que les régies publicitaires polluaient ce type de réponses directes pour se trouver en premier résultat visible. La firme de Mountain View a travaillé sur le problème afin d’éviter ce type d’abus.
Si pour l’instant ce type de résultat ne semble concerner que les recherches en anglais et seulement sur certains appareils, il n’est pas impossible que cette fonctionnalité soit bientôt étendue aux recherches en français. 

Windows 10 : Devinez quoi ? La mise à jour d’octobre est ENCORE buggée

La grosse mise à jour d’octobre de Windows 10 continue de faire des siennes. Après avoir fait disparaître plusieurs fichiers chez les utilisateurs, tels que les photos ou les documents, ce qui lui a valu un retour entre les mains des développeurs et un déploiement repoussé au début du mois de novembre, la mise à niveau s’attaque cette fois à Windows Media Player.
Le cauchemar continue pour les utilisateurs de Windows 10 qui ont eu le malheur de maintenir leur système d’exploitation à jour. Avouons quand même que l’importante mise à jour d’octobre ne leur fait pas de cadeau.

I’ll be back… again

Pensée pour intégrer une meilleure gestion du Cloud, ainsi que la possibilité de gérer les photos prises par son smartphone Android depuis son ordinateur, cette mise à jour s’est surtout illustrée par les nombreux bugs qui ont accompagnés son déploiement.
Et plus particulièrement l’anomalie qui faisait que certains fichiers stockés dans les dossiers Mes Documents ont purement et simplement disparus après avoir mis son système à niveau. Sans oublier les problèmes de drivers et de connexions à Internet.
Après avoir mis le déploiement en pause, corrigé le problème et remis sa mise à jour en ligne au début du mois de novembre, Microsoft pensait avoir laissé les problèmes derrière lui. Mais dans le changelog de la récente Build 17763.134, le géant américain concède l’existence d’un problème qui fait que les utilisateurs de Windows Media Player ne peuvent plus faire revenir une vidéo en arrière ou l’avancer, car la barre de commande n’est pas accessible.
Pas la peine de vous précipiter sur un autre lecteur, car la mise à jour empêche “dans certains cas la configuration d’application par défaut“. La firme de Redmond a déjà fait savoir qu’elle planchait sur un correctif sans donner d’estimation de sortie.

Un trou dans l’écran plutôt qu’une encoche : la nouvelle trouvaille d’Huawei

Huawei a teasé un nouveau téléphone. Il se distingue par son absence d'encoche et ce qui ressemble à un trou situé à gauche de l'écran.
Que l’on aime ou que l’on déteste les encoches, on est bien obligés de les accepter. Nombreux sont les constructeurs à avoir pris le pli de ce design particulier, mais nécessaire pour intégrer des capteurs à l’avant. Toutefois, certains cherchent des parades, dans le sillage de Huawei. La firme chinoise a teasé un nouveau téléphone borderless sans encoche, a repéré The Verge le 26 novembre 2018. Mais où diable est passé le capteur situé à l’avant ?
Sur l’image promotionnelle, postée sur les réseaux sociaux chinois, on peut remarquer un rayon de lumière qui émane d’un trou situé en haut à gauche de l’écran. C’est là où pourrait prendre place la caméra permettant de prendre des selfies ou de passer des appels vidéo.

UN TROU PLUTÔT QU’UNE ENCOCHE

Ce choix de design audacieux ne manquera pas de faire parler. Bien qu’il permette à l’écran d’occuper la majeure partie de la façade, le trou tend quand même à gêner l’affichage. Notons toutefois que Huawei n’est pas le seul acteur du marché à envisager cette alternative. Samsung, qui résiste toujours à l’encoche, a montré trois solutions assimilées au début du mois de novembre. Parmi elles, il y a ce que le constructeur coréen appelle Infinity-O, un design similaire à celui suggéré par Huawei.
De toute façon, on en saura plus le 3 décembre prochain, date à laquelle Huaweidevrait présenter ce nouveau téléphone d’ores et déjà très intrigant.

lundi 26 novembre 2018

Aide-toi et l'iPad Pro t'aidera, peut-être, pour travailler

C'était l'occasion pour moi de le prendre en main dans le cas de figure qui est celui de journées chez MacG, et de voir s’il pouvait remplacer mes deux Mac, les compléter ou rien de tout cela. Ce n’est pas un test ni une série de conseil d'apps et d'astuces, mais plutôt un résumé d’impressions après quelques jours à alterner entre mes deux machines de travail (un iMac à la maison et un MacBook Pro 13“ au bureau).
J’ai utilisé le dernier iPad 12,9“ et son Smart Keyboard Folio. Avec un écran d’une taille courante sur portables (mais celui d'Apple va bien au-delà en qualité), un processeur mobile de très haut niveau, une autonomie satisfaisante et une logithèque comme jamais nous n'en avons eu sur Mac, la tablette a des arguments impossibles à nier.
Le problème de cette question, qui revient chaque année depuis le lancement de cette gamme estampillée "Pro", réside dans sa simplicité et son absence de nuances. Parler de clients professionnels comme d’un tout unique et monolithique n’a pas de sens. Le commercial ou l’assureur qui répondent à des mails, échangent des photos ou des PDF et remplissent des formulaires sur leurs iPad, exercent une activité tout aussi professionnelle que l’architecte, le graphiste ou le musicien.
La discussion ne relève plus du fait de savoir si l’iPad est une machine adaptée ou non à ce public vaste et varié des "professionnels". La tablette est déjà un outil de production ou d'assistance, dans les cockpits d’avion, dans les cabines de TGV, sur les chantiers ou chez des professions libérales .
Lorsqu’on envisage l’iPad à la place d’un portable, il faut se poser plusieurs questions évidentes. Ce que l’on a besoin de faire avec (des choses simples auxquelles on ne pense plus sur un ordinateur tiennent encore du challenge avec iOS) ; évaluer la complexité des contraintes ; passer en revue les contenus que l’on aura à traiter et échanger, lister les applications qui existent, chercher celles qui peuvent manquer et, peut-être, envisager de bricoler ses propres solutions avec "Raccourcis" d’Apple (lorsque c’est possible !).
En somme, il faut être prêt à revoir sa méthode de travail, renoncer à des habitudes (très) solidement ancrées (comme de vivre avec une plateforme sans souris ni trackpad) et en prendre de nouvelles.
À titre d'anecdote, Steven Sinofsky, l’ancien responsable d’Office et de Windows 7, devenu un amateur d’iPad et de produits Apple en général, tweetait récemment cet article de PCWEEK en 1984. Son auteur s'y interrogeait sur l’adéquation de la souris avec des applications de productivité et exprimait son désarroi devant l’objet à qui il ne promettait pas un grand avenir sauf à être complètement revu.
Tout n’était pas à côté de la plaque dans son propos, il préfigurait des solutions autour des assistants vocaux ou d’un dispositif qui fait penser à ce qu’a été le trackpoint des claviers de ThinkPad. Mais la nouveauté de la souris se heurtait à une incompréhension, à des doutes, nourris par une solide habitude du clavier. Il y avait une bonne manière de faire les choses et, de toute évidence, la souris n'apportait rien pour améliorer cet état de fait. Au point qu’il se demandait si alterner entre la tenue de la souris et la frappe au clavier n’allait pas déconcentrer l’utilisateur.
Lorsqu’on parle de réflexes et d’habitudes à prendre, ce n’est pas seulement en termes de gestes pour passer d’une app à une autre ou pour faire circuler les contenus. À la limite, la pratique de l’iPhone vous a déjà préparé à cet exercice sur iPad.
Parler d'habitude c’est aussi apprendre à se repérer dans un nouvel espace, de la même façon que la première interface graphique a projeté sur l’écran un paysage inédit et déstabilisant pour les utilisateurs de Mac.
Passer de Windows/macOS à iOS sur iPad c’est comme changer de ville ou de maison. Beaucoup de repères « géographiques », ceux que l’on ne voyaient même plus sur son ordinateur, n’ont plus lieu d'être. Il faut en trouver d'autres et se les approprier. Pas si facile. J'utilise par exemple énormément Mission Control sur Mac, tellement que j'y ai affecté un bouton de souris. Cet affichage en vue d'oiseau de tout son environnement de travail a son équivalent sur iOS mais pas tout à fait identique. Il faut s'y faire.
Les versions modernes de ces tablettes sont encore neuves comparées à des ordinateurs chargés d’un vécu recouvrant plusieurs décennies faites de profondes mutations matérielles et logicielles. Certains d’entre nous ont connu l’ordinateur dans un format qui se résumait à un simple clavier. L’évolution a été fabuleuse et, en quelque sorte, avec l’iPad, on revient à ce format primitif. La puissance, la mobilité et la sophistication logicielle et matérielle en plus.

MacBook Pro et iPad Pro

Pendant quelques jours j’ai troqué en partie mon MacBook Pro 13“ pour un iPad Pro 12,9“ prêté par Apple, en essayant d’y accomplir ce que je fais au quotidien. Le profil de mon activité est simple : recherche d’informations, rédaction et publication d’articles. Face à ces trois piliers, le Neural Engine de l’A12X, la puce graphique du niveau d’une console et les 1 To de SSD de cet iPad faisaient plutôt de la figuration.
L’intérêt n’est pas tant dans cette poignée de caractéristiques qui décoiffent puisqu'un iPad (Pro) des précédentes générations suffirait à remplir mes tâches quotidiennes. Disons qu’elles sont rassurantes, comme l’est une voiture haut de gamme dont on sait qu’elle réagira vite, et bien, en cas de coup de volant intempestif.
Une tablette pour travailler c’est l’assurance, sur le papier du moins, d'une légèreté, d'une instantanéité et d'une simplicité de fonctionnement qui n’existent plus avec les systèmes de bureau. Les premiers portables avaient des systèmes simples mais le matériel était imposant et limité, puis l’évolution s’est inversée. Un MacBook peut en remonter à un iPad sur la finesse et la légèreté mais macOS n’a plus rien de fondamentalement simple pour qui n'est pas un utilisateur aguerri.
L’iPad symbolise un reboot de l’ordinateur portable, vidé de son gras et de ses pesanteurs, devenu mince, agile et musclé. Partant de là et au vu de ce qu’implique mes tâches, l’iPad Pro 2018 semble parfaitement adapté. « Semble » seulement, car ça et là des obstacles suffisamment gênants se mettent en travers du chemin.
Intégrer des images dans nos articles fait partie de ces opérations sans complexité apparente. On prend une image dans une page web ou un mail, on la recadre au besoin, on l’envoie en ligne et on récupère le code HTML que l’on collera dans l’article.
Pour Mac, Laurent notre développeur a conçu un petit utilitaire — MacGUpload — où les deux principales étapes que sont l’upload du fichier et la récupération du code se font après un banal glisser-déposer. Il en a réalisé une version pour iOS, encore très sommaire dans son interface mais qui fait la même chose. Sur iPad, je récupère depuis Safari Mobile les images que je veux, je les modifie dans Photos et je les fais glisser entre Photos et MacGUpload iOS pour obtenir mon code HTML.
De la même manière, la mise en place d’un article dans notre interface web de publication oblige à de multiples copier et coller entre l’éditeur de texte et l’interface web de publication dans Safari. Que l’on soit sur Mac ou sur iPad, il faut passer d’un côté à l’autre les textes du titre, de l’article, choisir la catégorie, saisir les mots-clés associés au sujet et insérer le code de l’image d’accroche qui figurera sur la home du site et dans l’app.
Ce va-et-vient est plus facile à faire sur l’ordinateur avec la souris qu’avec l’iPad, malgré une interaction directe avec un écran à quelques centimètres de la main. D’abord parce qu’il faut agir avec l’avant-bras levé, ensuite parce qu’on a cette habitude entretenue par des années à travailler avec une souris puis un trackpad.
Là-aussi nous avons pour objectif de créer notre propre app pour réduire les étapes dans la mise en ligne d’un texte et de tout ce qui l’accompagne.
Encore faut-il avoir un développeur sous la main pour faire sauter ce type d’obstacles. Sinon il faut espérer qu’un éditeur proposera quelque chose sur l’App Store qui saura s’insérer dans son flux de travail. Ou encore, avoir un besoin que la confection d’un script dans l’app Raccourcis pourra satisfaire.
C’est le premier enseignement : passer du Mac à l’iPad peut imposer de modifier plus ou moins lourdement son flux de travail et sa panoplie d’outils, même si vous ne faites rien d'extraordinairement sophistiqué. Des apps existent déjà mais parfois elles restent à inventer ou c'est iOS qui doit se renforcer. On pourra contourner l'obstacle, passer par-dessus au prix de quelques efforts… pour peut-être finir au pied d'un mur infranchissable.
On l’a vu avec les partenariats noués entre Apple et des grands noms du logiciel d’entreprise ou du conseil informatique : envoyer l’iPad et l’iPhone sur le terrain des entreprises implique de créer de nouvelles applications taillées sur mesure. Cela passe par un effort préalable.
Ensuite, utiliser quelques jours en alternance un iPad et des Mac fait naître des comportements amusants et montre à quel point on est formaté par notre culture « PC ».
Après quelques heures sur la tablette, dès que je revenais sur mon MacBook Pro il m’arrivait au début de tendre le doigt pour aller faire défiler une page ou esquisser un mouvement vertical pour activer la vue éclatée d'iOS. Réflexe similaire lorsqu’à une ou deux reprises j’ai instinctivement voulu fixer le Pencil sur la tranche de l’écran ouvert du Mac…
Cela tient plus de l’anecdote mais on prend rapidement le pli de certaines caractéristiques de l’iPad. Tout en convenant qu'un macOS tactile n’a pas grand intérêt (le défilement de contenu de pages est à la rigueur la seule chose qui pourrait être utile vu qu’elle n’implique aucune précision dans le pointage et le geste).
Revenir sur son Mac c’est aussi replonger dans une interface et un environnement qui tiennent de la jungle. Comme beaucoup, je travaille avec deux écrans, une dizaine d’apps ouvertes et plusieurs bureaux virtuels où elles sont plus ou moins assignées. Les écrans de mes Mac ressemblent à une ville en surchauffe, celui de l’iPad à un jardin japonais. J’ai l’impression sur Mac de pouvoir surveiller tout à la fois : le fil twitter qui défile en continu, les notifications de Mail, les flux RSS ailleurs, les 3 messageries ouvertes… C'est un cockpit relativement bien maîtrisé.
Sur l’iPad c’était le plus souvent 2 applications ouvertes simultanément à l’écran, pas plus. Je consacrais beaucoup plus d’attention à ce que j’étais en train de faire mais c’était au prix d’une sourde inquiétude : celle qui me faisait craindre de manquer peut-être quelque chose, que des événements se passent sans que je n'ai l'œil dessus. Un sentiment exacerbé par le fait que le suivi de l’actualité est une part inévitable de mon travail et que ce flux d'infos ne ralentit jamais.
L’iPad oblige aussi à beaucoup de manipulations et de déplacements pour aller de vue en vue, d’application en application. On peut certes y relier un écran externe maintenant que les Pro ont une prise USB-C, mais cette option n’est encore d’aucun secours puisqu’iOS n'en fait pas grand chose. Cet écran ne fait que reproduire ce que l'on a sur l'iPad (affichage miroir) ou présenter un contenu tandis que vous gardez sur l'iPad l'interface de contrôle. Mais peu d'apps s'en servent, Keynote en est l'un des rares exemples. Toutefois, quand bien même iOS saurait faire beaucoup plus avec l'écran externe, on aurait d'un côté l'écran tactile de son iPad et de l'autre un moniteur qui ne l'est pas du tout. Sauf à revoir très largement l'interface utilisateur d'iOS et son fonctionnement, cette dualité poserait probablement plus de problèmes aujourd'hui qu'elle n'apporterait de solutions. Au final et dans l'état actuel, sur iPad, on est constamment dans un seul ou deux endroits à la fois, sur Mac on est partout à la fois… pour le meilleur ou le pire.
Ce cadre de travail assez contraint de l’iPad n’est pas nécessairement un défaut. Encore une fois, certaines activités peuvent se transférer du Mac vers l’iPad, pour d’autres elles imposent de remettre à plat sa manière de faire. C’est d’ailleurs le propre de beaucoup de métiers dont la nature change au fil des années. Monter aujourd'hui une vidéo commerciale sur iPad est par exemple possible mais le faire pour un grand long métrage de cinéma ? Pas forcément… Mais est-ce grave ?
Navigation dans les apps, gestion de fenêtres multiples à l’écran, utilisation de supports externes… il y a toute sortes de domaines où iOS sur iPad peut encore s'améliorer pour simplifier la vie de l’utilisateur. Sauf si cela consiste à en faire un ersatz du Mac.
C’est la difficulté de la chose : faire avancer l'iPad vers le Mac sans qu'il devienne un Mac, ou comme on l’écrivait l’année dernière : « Laissez l’iPad être l’iPad ». Il faut pour Apple trouver le bon endroit où placer le curseur. Parvenir à évaluer si ce qui manque sur iPad relève d’une vraie contrainte pour l’utilisateur ou d’une opportunité de lui faire emprunter un autre chemin, peut-être plus difficile au départ mais qui préserve la stabilité et la simplicité d’ensemble de la plateforme.
Si l’on veut macOS ou un sosie de macOS dans un iPad, autant acheter un Mac, ils sont devenus presque aussi fins et légers qu’un iPad. Ou alors utilisez les deux pour ce qu’ils ont de meilleur à apporter selon le contexte (et nul besoin d’avoir absolument le plus nec plus ultra des iPad pour ça).
Troquer mon Mac pour un iPad apporterait aujourd’hui plus d’inconvénients que d’avantages. C’est un superbe appareil que l’on a envie d’avoir toujours près de soi, comme c’est déjà le cas avec son téléphone. Toutefois, ma manière de travailler et mes besoins ne peuvent être assurés complètement, ou plutôt d’une manière suffisamment satisfaisante.
Dans l’interface de macOS je vais plus vite, il n’y a pas, pour ainsi dire, de dos d’âne posés sur le chemin. S’il s’agit de rédiger plusieurs articles dans la journée, avec un certain timing à respecter, des informations à aller piocher à droite à gauche et sous différentes formes, l’iPad n’est pas incompétent mais je serai plus rapide sur Mac et ce sera moins laborieux.
À l’inverse, pour une production de contenus moins soumise à des questions de temps, les choses sont tout à fait envisageables. Pour le dire autrement : il peut être compliqué sur iPad de travailler avec beaucoup de choses mais fort agréable de le faire dans un cadre bien plus resserré.
Ça ne fait pas de cet iPad une machine incompétente, c’est qu’entre ce qu’elle offre et ce dont j’ai besoin le branchement ne se fait pas complètement. Une bonne partie de mon travail peut être réalisée sur cet iPad (avec un vrai plaisir à l’utiliser) mais bien plus difficilement s’il s’agit d’aller intégralement du point A au point Z. Le seul fait de pouvoir commencer l’envisager — même si au final je bloque sur des choses ici ou là — montre que cette plateforme a déjà bien évolué vers autre chose qu’un simple écran pour contempler des contenus.

iOS 12 : “Dis Siri, tu peux lancer… Google Assistant ? “

Apple commencerait-il à moins jouer l’exclusivité de son écosystème ? Le fait qu’avec iOS, il soit possible de lancer Google Assistant grâce à Siri, le laisse au moins penser. Il suffit alors d’affirmer « Dis Siri », puis « Ok Google » pour activer son assistant.
Cela peut paraître un peu improbable, tant Apple est connu pour préserver son écosystème et jouer la carte de l’exclusivité sur ses propres services. Cependant, avec iOS 12, il sera dorénavant possible de lancer Google Assistant sur un iPhone. La dernière mise à jour permet ainsi, après avoir prononcé « Dis Siri » puis « Ok Google », d’accéder à son assistant vocal.

iOS 12 permet de lancer Assistant Google via Siri

Google Assistant a été intégré dans l’application Raccourcis d’Apple depuis iOS 12. Cette application permet de constituer des raccourcis vers des demandes qui peuvent être déclenchées aussi bien manuellement, que vocalement grâce à l’assistant Siri. Dorénavant, le raccourci est valable pour Google.
Si vous êtes intéressé, la manip est simple à effectuer : il suffit pour cela d’ouvrir l’application Raccourcis, de cliquer sur « Créer un raccourci », de faire une recherche sur le terme « Google » et de choisir la suggestion « Hey Google ».

Interpeler Siri pour activer Google Assistant

Il faut ensuite se rendre sur l’icône qui permet de régler le tout qui se trouve en haut et à droite de l’écran, et cliquer sur « Ajouter à Siri ». Et le tour est joué ! Il vous sera demandé d’enregistrer la commande vocale qui mettra en route l’action.
Le plus logique semble-t-il est de choisir le déclencheur classique « Ok Google», bien qu’il soit possible de choisir une autre phrase si l’on en a envie. La configuration de votre appareil vous permet alors d’activer dans un premier temps Siri, puis dans un second temps Google Assistant.
A noter qu’à l’heure actuelle tous les usagers n’ont pas pu activer cette option. En tout cas, celle-ci s’avère plutôt pratique si on possède des objets connectés à la maison qui fonctionnent avec Google Assistant. Il s’agit donc dans ce cas plus d’un compromis trouvé entre Apple et Google, plutôt qu’une véritable coopération.

GALAXY S10 : LES PROTECTIONS D’ÉCRAN EN FUITE

Le Galaxy S10 sera probablement l’un des meilleurs smartphones de la gamme Galaxy S de Samsung. Il fait actuellement l’objet de nombreuses fuites et rumeurs sur le web. Aux dernières nouvelles, un auteur du site Phonearena aurait trouvé des protecteurs d’écran, prétendument destinés au futur produit phare de la firme coréenne.
La forme de ces derniers suggère que le smartphone aurait une lunette supérieure nettement réduite par rapport à ses prédécesseurs.
Plus étonnant encore, les rebords supérieurs du téléphone seraient beaucoup plus fins que les rebords de tous les smartphones dotés d’un écran borderless qui sont actuellement sur le marché.
Pour l’instant, nous ne connaissons pas encore la date de la présentation officielle du Galaxy S10. Toutefois, si la firme s’en tient à ses habitudes, il devrait être présenté en février prochain, lors du Mobile World Congress de Barcelone.

Une prouesse technologique

Pour mettre au point un écran aussi sophistiqué, Samsung aurait équipé le Galaxy S10 de son nouvel écran Infinity-O qui a récemment été dévoilé par la firme coréenne au cours d’une conférence de presse.
Ce nouveau type d’écran est doté de la technologie « Hole in Active Area » ou HIAA. Cette dernière consiste tout simplement à découper l’écran au laser pour pouvoir insérer la petite caméra frontale dans un trou.
D’après leurs sources respectives, les protecteurs d’écran publiés sur le site Phonearena sont des écrans en verre 3D et en film plastique, et pourtant, les deux produits semblent plutôt rigides. En outre, seul le protecteur en verre 3D est doté d’une découpe pour les haut-parleurs sur le haut.

Un smartphone plus solide

D’après certaines rumeurs, Samsung aurait opté pour la céramique pour la fabrication du Galaxy S10. Ce type de matériau présente notamment l’avantage d’être plus résistant aux rayures que le verre, même lorsque ce dernier est solidifié.
En outre, la céramique a également quelques avantages en commun avec le verre, notamment la possibilité de recharger les appareils par induction ou de ne pas bloquer les antennes. À l’heure actuelle, très peu de smartphones sur le marché sont fabriqués avec cette matière. Toutefois, seul le modèle haut de gamme aurait droit à ce matériau.
Comme d’habitude, ces informations sont à prendre avec des pincettes. Nous devrons donc attendre l’officialisation du produit pour pouvoir les confirmer. Nous nous attendons néanmoins à un produit d’exception pour marquer le dixième anniversaire de la gamme S de Samsung.

Test du MacBook Air 2018

Quoi ? Un nouveau MacBook Air ? En 2018 ? Pour une surprise, en voilà une belle que nous a fait Apple à la dernière keynote ! Alors que l'on pensait la machine enterrée définitivement par le MacBook, voilà que Cupertino nous ressort son portable emblématique de son chapeau, mais avec une robe bien plus moderne !
« C'est dans les vieux plats qu'on fait les meilleures soupes ! » disaient nos grand-mères, or cette arrivée tardive pose aussi beaucoup de questions : a-t-il encore sa place dans la gamme ? Est-il vraiment le successeur du MacBook Air ? Son prix est-il justifié ? Quid des options et de la connectique ?
Avant de détailler tout cela (ou si vous préférez vous laisser porter par l'image), je vous invite à voir ou revoir notre vidéo qui résume à merveille ce que l'on pense de cette machine, tests à l'appui.
Revival ou camouflet ?
Malgré le succès de l'iPhone et le rayonnement mondial d'Apple, le Mac ne parvient pas à décoller. Cette triste état de fait parait bien difficile à croire lorsqu'on voit le nombre d'ordinateurs siglés d'une Pomme autour de nous, mais la part de marché de Cupertino ne parvient pourtant pas à grossir dans le monde (et en France) malgré les moyens astronomiques de la société, stagnant autour de 10% environ. Le problème ? Les Mac ne sont toujours pas assez "grand public", faute d'entrée de gamme abordable et séduisant. D'aucun diront que l'iPad occupe déjà le segment entre 300 et 1000€, mais il se vend encore aujourd'hui bien plus de PC que de tablettes, preuve que le marché reste demandeur.
Pourtant, dans les années 2008/2010, Steve Jobs avait eu le nez creux avec son MacBook Air. D'un ultra-book premium, la machine est devenue au fil du temps un portable d'entrée de gamme ultra-léger, bien équipé, assez puissant et surtout, proposé à un juste prix. Aujourd'hui encore, malgré son âge, la machine se vend comme des petits pains... avec de la farine âgée de 4 ans, ce qui rend la goût un peu amer, pour conclure ma métaphore. Son successeur est malgré tout sorti en 2015 -je veux bien-sûr parler du MacBook- et tout semblait indiquer que l'appareil allait enterrer son devancier d'ici quelques années : plus léger, écran Retina, USB C... si la première version n'était pas parfaite (processeur trop lent, connectique trop limitée), son avenir semblait tout tracé, encore fallait-il que son prix baisse et qu'Apple revoit un peu sa copie... ce qui ne s'est jamais produit.
En relançant un MacBook Air, Apple mange ainsi son chapeau. C'est à la fois un désaveu pour le MacBook, vendu beaucoup trop cher, mais aussi pour le MacBook Pro 13" (sans Touch Bar) qui n'a pas réussi à s'imposer non plus, alors même qu'il avait été présenté pour « ceux qui adorent le MacBook Air » (dixit Schiller pendant la keynote). Imaginez un peu Tim Cook devant les chiffres de vente des portables, avec un vieux MacBook Air de 2014 qui rafle la majorité des achats, alors que les nouveautés peinent à décoller. Evidemment, on ne connait pas les volumes exacts, mais il n'y a qu'à regarder autour de soi ou se promener dans les boutiques pour comprendre que le MacBook Air - bradé entre 700 et 1000€- n'a aucune alternative sur la gamme (neuve) actuelle et reste le chouchou des startups, étudiants et autres domaines où le tarif joue un rôle essentiel dans les décisions d'achat.
Les dirigeants d'Apple n'admettront jamais un quelconque échec, ce qui aboutit à cette gamme bien compliquée à comprendre : avec 3 ordinateurs sur le même segment de prix (autour de 1400€), la firme veut simplement tester le marché, et tous ne survivront sans doute pas à cette forme d'A/B Testing grandeur nature. Autre hypothèse et pas des moindres : ce nouveau MacBook Air ne convainc pas, et obligera Apple a totalement revoir sa copie d'ici 2 ou 3 ans... alors qu'il aurait suffit de baisser les prix dès maintenant.
La forme rassurante en "goutte d'eau"
Après un MacBook ultra-fin (1,31cm d'épaisseur) et un MacBook Pro 13" bien aminci (1,49cm), l'ancien MacBook Air (1,7cm) parait bien pataud face aux derniers portables de la marque. Curieusement, ce nouveau modèle se montre le plus épais de tous (1,56cm) !
En réalité, sa forme en « goutte d'eau » atténue un peu l'épaisseur, car la partie située à l'avant (vers le trackpad) s'affine au maximum, comme son prédécesseur, offrant la sensation d'une machine poids-plume une fois sur les genoux.
En réalité, le nouveau MacBook Air pèse presque autant (1,25kg) qu'un MacBook Pro 13" (1,37Kg). On est encore loin des 920g du MacBook, qui se rapproche presque du poids d'une tablette (l'iPad Pro 13" -633g- pèse presque autant si on lui rajouter un clavier).
Reste que la finition est impeccable, que cette couleur or-rose est très réussie (bien que déjà vue), mais de loin, difficile de différencier le MacBook Air de ses congénères, à moins de le regarder de biais et de le plier en deux ! Finalement, Apple a créé une sorte d'hybride entre le MacBook Pro 13" et le MacBook Air, sans que l'on sache vraiment pourquoi, sauf à rassurer les anciens possesseurs de la machine qu'ils n'ont pas été oubliés.
Clavier papillon : la greffe va-t-elle prendre ?
Dernier changement esthétique majeur pour ce MacBook Air 2018, l'adoption du fameux clavier-papillon tant décrié, car les touches avaient tendance à se bloquer -forçant Apple à offrir la réparation hors garantie des machines de 2016/2017. Reste que la troisième génération utilisée ici embarque un film protecteur plus résistant aux poussières et qui semble pour le moment porter ses fruits.
Quant à la frappe, elle est effectivement très différente des anciens MacBook Air, avec une course plus courte des touches, qui sont par ailleurs moins espacées. A l'usage, je trouve que je tape plus vite, mais cette plus grande surface augmente mon taux d'erreur de manière significative. Là-dessus, les avis sont très partagés, mais rassurez-vous, on s'y fait très bien, le « vieux » modèle passant immédiatement pour un dinosaure si on a le malheur d'y revenir !
Enfin, comme tous les portables récents, nous avons droit à ce trackpad géant à retour haptique, que tout le monde adore.
Un processeur de MacBook
Dans ce MacBook Air, Apple a fait le choix d'utiliser un processeur d'ultraportable, l'Intel Core i5-8210Y, une puce cadencée à 1,6Ghz et dont le turbo grimpe à 3,6Ghz.
Bi-Coeur, avec Hyperthreading (4 coeurs logiques), il offre des performances.... médiocres. Ne tournons pas autour du pot, le MacBook Air avait plutôt l'habitude de partager des processeurs de gamme supérieure (15/20W) avec le MacBook Pro 13", et non des puces type ultra-basse consommation destinés aux machines légères, comme le MacBook 12". Ici, notre Core i5 ne consomme que 7W, contre 5W pour le MacBook.
Malgré son ventilateur, la machine ne fait pas de miracle. Dans GeekBench, l'outil estime à 20% le gain par rapport au modèle de 2017 à 1,8Ghz et à peine 15% de mieux que le dernier MacBook. Mais le plus décevant est de voir que la machine se place derrière le MacBook Pro 13" de 2017, environ 15% plus rapide... alors qu'il n'a pas été renouvelé en 2018. D'ailleurs, les MacBook Pro 13" sortis cet été sont loin devant, avec des puces quadri-coeur deux fois plus véloces !
Sous Cinebench (qui réalise d'autres types de calcul, basés sur de génération d'image 3D), le programme place même l'ancien MacBook Air devant le nouveau ! C'est dire si la déception est grande !
Dans notre test sous Logic Pro X (qui ne dépend que du CPU), le MacBook Air 2018 ne parvient à tenir que 23 pistes, contre 45 pour un Mac mini d'entrée de gamme (900€) et 77 pour un MacBook Pro 13" de 2018. Si la machine reste exploitable, on n'en a pas vraiment pour son argent.
La présence d'un ventilateur (contrairement au MacBook) lui permet toutefois de tenir ses fréquences sur la durée même en cas de forte sollicitations, ce qui n'est pas le cas de son petit frère.
« Pour la plupart des gens, cette puissance est suffisante » lit-on souvent dans les commentaires. Oui, c'est vrai, lorsque vous utilisez la machine « simplement », pour faire un peu de web, de bureautique, de mails et de photos, il n'y a pas de ralentissement notable, le portable est très utilisable, même sur notre écran 5k pourtant très exigeant en terme d'affichage. Que ce soit un MacBook ou un ancien MacBook Air, ces ordinateurs sont d'ailleurs loin d'être obsolètes si l'on se cantonne à des usages « courants ».
Le problème, c'est qu'un Mac s'utilise sur la durée et doit être tout aussi capable d'ici 4 ou 5 ans. En 2018, les appareils photos dépassent déjà allègrement les 20MP, les jeux sont de plus en plus gourmands, les écrans mieux définis (4k/5k), les sites de plus en plus complexes et même un simple iPhone filme en 4k à 60FPS. Et justement, ce genre de séquence affichée dans YouTube (sous Chrome, car Safari ne gère pas le format VP9 de Google) n'est tout simplement pas fluide, comme vous l'avez vu dans notre vidéo. Et si iMovie permet pourtant de lire du HEVC sans souci en 4k à 60FPS, un export d'une petite heure de film de vacances à ce format prendra vite des plombes !
Si l'on a le malheur de sortir de temps en temps des sentiers battus, les ralentissement se font sentir rapidement, que ce soit en ouvrant par exemple une vingtaine d'onglets sous Safari, en encodant une vidéo avec Handbrake ou en lançant le reboot de Tomb Raider, un titre datant pourtant de 2013 (on y reviendra plus bas). Ceux qui aiment avoir 3 ou 4 bureaux différents devront eux-aussi subir quelques saccades au moment du basculement, surtout avec un écran 4k. Oui, le MacBook Air 2018 rame assez vite, de la même manière que l'ancien MacBook Air devient poussif en 2018. Finalement, le plus frustrant est surtout de voir que la puissance progresse peu entre une machine de 2014 vendues moins de 1000€, et ce nouveau MacBook Air qui dépasse allègrement les 1300€, voire 1500€ avec un SSD convenable.
Un processeur graphique anémique
Si le précédent MacBook Air permettait de jouer à quelques titres de son époque (avec moult compromis), sachez que ce nouveau processeur graphique (GPU)... ne fera pas beaucoup mieux.
Le MacBook Air embarque en effet un GPU intégré Intel UHD617 qui rassemble 24 unités de calculs et une fréquence de 1050Mhz. Dans CineBench, cette puce fait jeu égal avec le MacBook Pro 13" de 2018, mais attention, il s'agit d'un test OpenGL avec un moteur assez ancien :
Dans les jeux, plus à même d'exploiter les capacités de la puce, le MacBook Air fait plutôt parfois moins bien que le MacBook, et beaucoup moins bien qu'un MacBook Pro 13" de 2017 (ne parlons même pas de celui de 2018). Bref, autant vous le dire tout de suite, c'est carrément médiocre :
La tendance se confirme en GPGPU, lorsque des programmes -comme macOS, iMovie ou même des apps de Photo- font appel à la carte graphique pour réaliser leurs calculs. Sous Luxmark, on est à peine au dessus d'un MacBook 12" de 2017 !
Inutile d'aller plus loin, mais si par malheur il vous venait l'idée de faire un peu de montage sur cette machine, sachez que les temps de calcul explosent si le Mac est trop sollicité. On est presque 8 fois plus lent que le dernier MacBook Pro 13", c'est dire ! 
A noter que la présence de RAM (8 ou 16Go) n'a pas eu d'influence notable dans nos tests CPU/GPU. En revanche, comme tous les GPU intégrés, l'utilisation conjointe du CPU et du GPU aboutit à une chute de fréquence du CPU, comme c'est le cas sur les MacBook et MacBook Pro 13". Ici, la fréquence de base n'étant pas très élevée, l'utilisation du GPU intégré forcera le processeur à descendre autour de 1Ghz... ce qui est vraiment très faible.
eGPU : parce qu'on peut !
Grâce au Thunderbolt 3 et à macOS Mojave, il est théoriquement possible de brancher son MacBook Air 2018sur un GPU externe (eGPU). L'intérêt est évident : votre machine va tout à coup multiplier ses performances graphiques par 2 ou par 3 !
Dans le cas du Air, il faut rester humble, l'intérêt est assez minime car :
le CPU de la machine est vite limitant, que ce soit pour du traitement lourd (montage, photo) ou de la 3D/jeux
le surcoût nécessaire (700€ à 1400€) double pratiquement le prix de la machine
C'est bien joli de pouvoir mettre un moteur d'avion sur un châssis de Twingo, mais ce n'est clairement pas la bonne cible d'utilisateurs, ni une bonne composition technique. Malgré tout, je vous ai fait quelques benchs pour vous montrer que même Tomb Raider peut parvenir à être fluide avec un MacBook Air 2018, mais ça sera toujours moins rapide que sur un MacBook Pro 15" (sans eGPU) qui -lorsqu'on cumule les tarifs- coûte à peu près le même prix, offre bien plus de polyvalence, et de bien meilleures performances CPU.
Pour certains, avoir un Mac ultra-mobile et parfois très capable une fois accroché à son eGPU peut avoir de l'intérêt, mais s'il s'agit de jouer ou de faire du montage ponctuellement, il est bien plus rentable d'acheter une machine fixe à côté (PC, console...), vu le prix des eGPU et le gain de performances obtenu, encore limité. Autant accoler un eGPU sur un MacBook Pro ou un Mac mini a du sens, autant l'intérêt sur un MacBook Air me semble vraiment limité.
Touch ID... sans la Touch Bar !
S'il y a bien un choix inédit (et intelligent) de la part d'Apple sur ce modèle, c'est non seulement d'avoir évité la Touch Bar (ce qui aurait gonflé encore le prix), mais surtout d'en avoir gardé la partie la plus utile : Touch ID.
Cette fonctionnalité aurait depuis longtemps dû être intégrée à la fois sur le MacBook et le MacBook Pro 13" d'entrée de gamme, tant cette reconnaissance digitale est pratique au quotidien. Si vous êtes adeptes des claviers externes, vous savez combien il vous manque quand vous y avez goûté !
A terme, Apple choisira certainement d'intégrer Face ID sur Mac, ce qui simplifiera encore le processus. En attendant, si vous utilisez un clavier/écran externe, il reste la solution Apple Watch qui se trouve être un bon compromis entre les deux.
Une webcam indigne de cette gamme de prix
Précurseur du tchat vidéo avec iChat, Apple a depuis abandonné ses webcams sur Mac. Alors que le moindre modèle du commerce propose des modèles en 1080p, parfois en 60FPS, notre MacBook Air 2018 n'embarque qu'un petit capteur HD (720p) de qualité médiocre et ne dépassant pas les 30FPS. Ça fait du grain en luminosité moyenne et c'est à peine bon pour de la visio. Heureusement, les micros relèvent un peu le niveau, mais sans plus.
A plus de 1300€, on aurait pu espérer mieux... Mais même les derniers MacBook Pro ne sont guère mieux lotis !
Enfin un écran Retina ! (oui, mais...)
L'écran du MacBook Air offre une résolution de 2 560 x 1 600 pixels à 227 pixels par pouce, soit exactement la même que celle du MacBook Pro 13".

Par rapport à un ancien modèle, la différence est très nette : le crénelage des texte n'est plus du tout visible(merci le Retina), et la luminosité est démente. Rajoutez à cela la disparition des gros bords gris façon « PC pour enfant » et l'effet « wahou » est garanti pour les possesseurs du premier MacBook Air :
Cependant, un détail vient gâcher la fête : ce n'est pas exactement la dalle du MacBook Pro 13" qu'Apple a reprise. Tout d'abord, son espace de couleur est plus réduit (sRGP et non P3 comme sur le reste de la gamme) mais surtout, sa luminosité est bien moindre (300 nits contre 500 nits), ce qui est très sensible en extérieur :
Soyons clairs, ces différences ne sauteront pas aux yeux du premier venu, mais la faible luminosité reste néanmoins pénalisante, surtout si vous avez l'habitude d'emmener votre Mac dans les cafés ou sur dans des lieux très éclairés. Seule consolation : si vous passez d'un vieux MacBook Air à un nouveau, vous ne verrez ici que du positif. Mais si vous avez connu les MacBook Pro 13", c'est une petite régression.
Des SSD bien trop rapides... à faire grimper les prix !
Chaque année depuis 2012/2013, on peste contre la politique de stockage d'Apple sur Mac, la firme préférant placer des SSD de compétition dans ses machines plutôt que de gagner en capacité.
Sur ce MacBook Air, cette décision est fort dommageable pour une raison simple : la taille du SSD a un impact direct et important sur le prix de la machine. 128Go sont aujourd'hui bien trop justes pour les conseiller à quiconque voudrait garder son Mac plus d'une année -c'est d'ailleurs la capacité minimale du MacBook Air 13" depuis pratiquement ses débuts ! (Imaginez un iPhone XS qui aurait encore 16Go !) Si Apple avait placé un SSD de 256Go sur le modèle de base, j'aurais été moins vindicatif, mais avec cette option, le prix grimpe à 1599€ ! Rajoutez 100€ et vous avez un MacBook Pro 13" 2018 sur le Refurb, une machine autrement plus performante... mais toujours en 128Go. Cruel dilemme... 
Alors oui, c'est vrai, avoir un SSD très rapide va booster le système, l'ouverture de fichiers, le lancement des apps... mais je vous mets au défi de différencier un disque qui culmine à 500Mo/s et un autre à 3Go/s, comme ici :
A noter que le MacBook Air peut stocker 1,5To, une capacité honorable pour les amateurs de photos, de musique et de vidéo, mais qui fera grimper le prix de la machine à... 2800€, voire même 3000€ avec 16Go de RAM ! De la folie pure ! A ce tarif, autant se rediriger vers un MacBook Pro !
Ces dernières semaines, je ne compte plus le nombre de lecteurs, parfois de parents inquiets qui sont venus nous voir en mode : « Est-ce qu'il vaut mieux acheter un ancien MacBook Air de 256Go (~1100/1200€) ou plutôt un nouveau en 128Go ?  » Très honnêtement, je conseille généralement le nouveau modèle malgré la capacité ridicule, car le reste des composant sera plus pérenne. Mais en pratique, cela signifie que le propriétaire devra se trimballer un disque externe quotidiennement.
Sur cette machine, il n'y a pas non plus de lecteur SD, ce qui permettait pourtant de doper la capacité du disque pour un bon prix. Apple sait très bien que la majorité des ventes vont se faire en 128Go, et elle n'a pourtant fait aucun effort pour proposer un disque décent à ses clients, qui ne sont pourtant pas les plus fortunés ni les plus regardant sur la vitesse de lecture/écriture.
Connectique : bienvenue dans la "Dongle-Life"
Avec ses 2 ports Thunderbolt, Apple a corrigé la grossière erreur du MacBook, qui n'avait que de l'USB C (3.1 Gen 1) et surtout, dont le seul et unique port était souvent « bloqué » par le câble d'alimentation. 
Sur le MacBook Air, on a accès à tout : écrans 4k, 5k, eGPU, docks Thunderbolt et USB C... Bref, comme sur la génération précédente déjà équipée de Thunderbolt, on peut tout à fait profiter d'accessoires dits « professionnels » histoire d'offrir un peu d'air (sans jeu de mot) à la machine.
Est-ce que deux ports seront suffisants ? Oui, pour ce qui est du Thunderbolt, mais beaucoup sont déçus de voir qu'Apple n'a pas osé remettre un port USB A comme sur le Mac mini par exemple. Pas de HDMI non plus, ce qui est pourtant très pratique pour se brancher à un écran ou un vidéo-projecteurs -les enseignants ou les startups savent de quoi je parle. Enfin, le lecteur SD a également été retiré, lui qui faisait la joie des amateurs de photos, mais qui permettait surtout de gonfler un peu le stockage en cas de besoin.
Finalement, Apple propose le minimum vital. Comme sur le MacBook Pro, on s'en sort avec des docks et des adaptateurs, mais cette solution n'est pas très « grand-public ». L'USB A sera encore là dans 5 ans, peut-être même plus et beaucoup réfléchissent encore à acheter l'ancien MacBook Air... justement pour conserver cette souplesse sur la connectique ou encore le fameux MagSafe, si pratique. « On voulait juste le même ordi, mais avec un meilleur écran » m'on dit certains au bureau, et sur le fond, je comprends un peu leur déception.
Pour terminer sur une note positive, sachez que l'USB C arrive enfin à maturité : disques durs, clefs USB, chargeurs, batteries, appareils photos et même quelques souris ont vu le jour ces derniers mois. L'offre devient conséquente, et même les constructeurs automobiles s'équipent ! Le « tout-USB-C » n'est pas encore pour demain, mais on s'en rapproche.
Autonomie : le bon élève
Juger de l'autonomie d'un Mac est au moins aussi difficile que de juger de la consommation d'une voiture : chaque usage est différent, et chaque utilisateur a lui-même des usages qui varient suivant ses activités.
A la rédac', nous avons mis en place 2 tests :
une page web (celle de Mac4Ever) qui se rafraîchit toutes les 15 secondes sous Chrome, luminosité au maximum
la lecture d'une vidéo FullHD à 30FPS en plein écran, luminosité au maximum
Comme vous pouvez le voir, ce nouveau MacBook Air se place en haut du panier en matière de vidéo, un peu moins pour l'usage web si on le compare à son devancier -qui tenait deux fois plus longtemps. Il tient néanmoins la dragée haute face aux MaBook et MacBook Pro récents, qui ont -c'est vrai- perdu un peu d'autonomie ces dernières années, histoire de gagner en finesse. Techniquement, le MacBook Air ne fait pas exception et embarque une batterie un peu plus faible que celle du MacBook Pro 13" (50,3 Wh contre 54,5 Wh). Le processeur et l'écran moins gourmands jouent donc bien un rôle prépondérant ici :
Enfin, dernière pringrerie de la part d'Apple, le chargeur fourni ne fait que 30W. Si vous voulez que la machine se charge deux fois plus rapidement (environ 1H contre 2), il faudra vous payer celui du MacBook Pro 13" de 60W (85€). A noter que l'USB C permet de s'affranchir d'Apple, vous pouvez donc opter pour un chargeur d'une autre marque pour votre Mac, comme ce modèle vendu une trentaine d'euros.
Bilan : tout ça pour ça ?
Alors, faut-il jeter ce MacBook Air 2018 avec l'eau du bain ou lui laisser une petite chance ? J'aimerais déjà vous montrer un graphique que l'on a publié dans ORLM il y a quelques jours et qui montre bien le principal souci de ce nouveau modèle : son prix.
S'il avait coûté 1000€ avec 256Go de stockage, il aurait sans doute remporté la note maximale. Mais à 1599€pour cette capacité, il est tout simplement hors-budget pour beaucoup de monde, d'autant que les compromis sont nombreux (CPU, connectique...). A terme, il est probable que les prix baissent, surtout si les ventes ne sont pas au rendez-vous, mais je ne suis pas certain qu'Apple s'y résigne : regardez le MacBook, toujours proposé à partir de 1499€, son prix n'a jamais été revu à la baisse alors que la machine ne doit maintenant plus coûter grand chose à produire. Si le MacBook était descendu autour de 1000€, Apple en aurait vendu des palettes, peu importe les compromis. Le prix, c'est le nerf de la guerre sur l'entrée de gamme, et Apple semble totalement déconnecté d'une bonne partie de sa base de clients depuis l'arrivée de Tim Cook aux commandes. Avec une telle politique, la Pomme est en train de se mettre à dos tous les étudiants ou jeunes entrepreneurs, un public pourtant très demandeur et évangélisateur du Mac ces dernières années.
A l'usage, le MacBook Air reste pourtant très plaisant à utiliser, pas aussi léger qu'un MacBook mais plutôt comparable à un MacBook Pro 13", dont il ne se différencie d'ailleurs pas assez. Trop de compromis (puissance, écran, capacités...) rendent finalement le modèle supérieur plus attractif pour un prix voisin -surtout si vous le prenez sur le Refurb.
Alors pourquoi acheter un MacBook Air 2018 ? Pour son écran retina, le moins cher du marché. Pour son autonomie, plutôt dans le haut du panier. Pour Touch ID, parce que c'est inédit à ce prix. Pour ses finitions, impeccables. Pour sa connectique, plus moderne qui ouvre la voie aux eGPU, aux écrans 4k/5k et enfin pour son clavier papillon de troisième génération, que l'on retrouve que sur les MacBook Pro 2018... Mis bout à bout, ces arguments peuvent faire mouche face à un MacBook ou même un MacBook Pro 13" de 2017 (sans Touch Bar). Toutefois, si vous préférez la mobilité, le MacBook se montre plus adapté. Et si vous désirez plus de puissance, le MacBook Pro parait un choix plus raisonné. Finalement, il n'a jamais été aussi compliqué d'acheter un portable autour de 1400€... un segment de prix où jamais le MacBook Air n'aurait du aller en entrée de gamme... Vous voyez le problème ?
Quelle configuration choisir ?
Les options sont très limitées cette année, avec seulement le choix de la mémoire et de la taille du disque.
RAM : laissez le MacBook Air à 8Go, le reste des spécification ne justifie pas le passage à 16Go. Mettez plutôt votre argent dans le stockage, qui sera bien plus limitant sur la durée
SSD : le disque de 128Go est vraiment trop faible, même pour un usage modéré. Par exemple, nos logiciels de benchs ont dû être installés en plusieurs fois pour tester la machine ! Même si la différence de prix est élevée, peut-être vaut-il mieux économiser quelques mois de plus et partir sur 256Go -ce qui reste assez faiblard, mais encore tenable, à condition d'utiliser le Cloud -dropbox et Apple Music par exemple.
Une fois votre configuration choisie, comparez bien les prix avec les MacBook et MacBook Pro du Refurb,surtout si vous optez pour le SSD de 256Go. N'oubliez pas non plus d'aller sur les sites de la Fnac, Darty ou Boulanger, qui proposent souvent de meilleurs tarifs qu'Apple.






Sony Xperia XZ3 vs Huawei Mate 20 Pro : lequel est le meilleur smartphone ?

Le constructeur japonais est revenu sur le devant de la scène avec un Sony Xperia XZ3 qui marque un bouleversement au niveau du design, notamment en changeant clairement les habitudes de la gamme XZ. En face, on retrouve un Huawei Mate 20 Pro bien différent qui surf sur les tendances actuelles avec un look bien connu en 2018. Cependant, le design ne fait pas tout et on veut voir ce qu’ils ont sous le capot. À l’aide de notre comparatif détaillé, découvrez lequel des deux est le meilleur smartphone.
La guerre est déclarée entre le constructeur chinois et le constructeur japonais ! Tous deux ont commercialisé leurs nouveaux fleurons à la rentrée 2018, mais ce n’est pas pour autant que le Huawei Mate 20 Pro et le Sony Xperia XZ3 se ressemblent. À vrai dire, ils sont bien différents pour des smartphones haut de gamme qui proposent ce qui se fait de mieux sur le marché actuellement.
Les curieux se poseront la question : quel est le meilleur smartphone entre un Sony Xperia XZ3 et un Huawei Mate 20 Pro ? Design, performances, photo, autonomie… Découvrez notre comparatif détaillé opposant les deux smartphones haut de gamme du moment !

Fiches techniques

Modèle Sony Xperia XZ3 Huawei Mate 20 Pro
Version de l'OS Android 9.0 Android 9.0
Interface Xperia UI Emotion UI
Taille d'écran 6 pouces 6,39 pouces
Définition 2880 × 1440 pixels 3120 x 1440 pixels
Densité de pixels 537 ppp 538 ppp
SoC Snapdragon 845 à 2,7GHz Kirin 980 à 2,6GHz
Processeur (CPU) ARMv8 ARMv8
Puce Graphique (GPU) Adreno 630 Mali-G76
Mémoire vive (RAM) 4 Go 6 Go
Mémoire interne (flash) 64 Go 128 Go
MicroSD Oui Oui
Appareil photo (dorsal) 19 Mégapixels Capteur 1:40 Mégapixels, Capteur 2: 20 Mégapixels
Appareil photo (frontal) 13 Mégapixels 24 Mégapixels
Enregistrement vidéo 4K 4K
Wi-Fi Oui Oui
Bluetooth 5.0 + ADP + aptX + LE 5.0 + ADP + aptX + LE
Réseaux LTE, HSPA, GSM LTE, HSPA, GSM
Bandes supportées 2100 MHz (B1), 800 MHz (B20), 1800 MHz (B3), 2600 MHz (B7), 700 MHz (B28) 2100 MHz (B1), 800 MHz (B20), 1800 MHz (B3), 2600 MHz (B7), 700 MHz (B28)
SIM 2x nano SIM 2x nano SIM
NFC Oui Oui
Ports (entrées/sorties) USB Type-C USB Type-C
Géolocalisation N/C Oui
Batterie 3300 mAh 4200 mAh
Dimensions 158 x 73 x 9,9 mm 157,8 x 72,3 x 8,6 mm
Poids 193 grammes 189 grammes
Couleurs Rouge, Noir, Argent, Vert Bleu, Noir
Prix 699€ 991€

Design : un Mate 20 Pro mieux pensé

Le design du Mate 20 Pro n’a rien d’original en 2018, mais cela ne l’empêche pas d’être élégant et attirant avec des finitions très bien faites. En façade, l’écran prend la quasi-totalité de la surface avec des bordures fines et les bords du téléphone sont arrondis pour une bonne prise en main. Afin de surfer sur la vague des tendances, il propose une encoche, d’ailleurs particulièrement longue, sur la partie supérieure. Néanmoins, elle est justifiée par l’intégration d’une solution de reconnaissance faciale 3D et d’un haut-parleur frontal.
Au dos, le revêtement en verre est beaucoup plus sujet aux traces de doigts que le Xperia XZ3. Pas de capteur d’empreintes  en vue puisque celui-ci se trouve sous l’écran, on aperçoit simplement le triple capteur photo en forme de carré.
Pour le Xperia XZ3, c’est tout le contraire de son opposant : il jure par la sobriété de son esthétisme en ne se précipitant pas sur les tendances du marché. On retrouve deux bordures noires en haut et en bas, mais le tout est quand même affiné sans pour autant mettre de côté les haut-parleurs stéréo qui sont un réel atout pour le téléphone. Tout aussi léger que le Mate 20 Pro (moins de 200 grammes), il est agréable en main et profite de bords bien arrondis aux extrémités du téléphone pour un confort au rendez-vous.
Quand on retourne le téléphone, il reste très classique avec une jolie plaque en verre qui n’accroche que très peu les traces de doigts. Néanmoins, on peut se demander pourquoi le capteur d’empreintes est placé pile au milieu de l’appareil… Ce n’est pas du tout pratique pour l’atteindre avec le doigt, ce dernier qui a plutôt tendance à se retrouver sur le capteur photo.
Bien que le XZ3 de Sony a fait de gros efforts au niveau du design, on ne peut s’empêcher que certaines choses sont mal pensées, surtout en face d’un Mate 20 Pro à qui on n’a rien à reprocher à part profiter des tendances.

Écran : sans encoche, le plaisir est grand

Le smartphone de Huawei est équipé d’une large dalle OLED de 6,39 pouces supportant une définition maximale de 3120 x 1440 pixels. Très contrastée pour un réel plaisir pour les yeux, elle dispose également d’une excellente luminosité pour résister aux rayons ardents du soleil tout en y voyant très clairement. Le seul réel reproche vient d’une colorimétrie assez froide par défaut, mais qui est facilement personnalisable depuis un large panel d’options.
De son côté, le smartphone de Sony propose également un écran OLED avec une définition de 2880 × 1440 pixels. Il n’y a rien à redire sur la qualité d’écran : le contraste est parfait, la luminosité maximale est surprenante et les couleurs sont d’une richesse exceptionnelle. On peut en plus saluer qu’aucune encoche ne vienne gâcher le plaisir de ce bel écran. De même que pour le Mate 20 Pro, il est possible de régler la colorimétrie selon vos envies.
Les deux smartphones proposent une dalle OLED sublime, mais le fait que l’écran de Sony n’est pas coupé par une encoche lui apporte un avantage non négligeable.

Logiciel : Android 9,0 Pie plus fluide avec le Mate 20 Pro

Le Mate 20 Pro tourne nativement sous Android 9.0 Pie via l’interface maison du constructeur chinois. EMUI fait d’ailleurs un peu de ménage pour épurer l’interface, et ça marche plutôt bien même si quelques options sont plus difficiles à trouver qu’auparavant. Le système de reconnaissance faciale 3D (similaire à Face ID) se veut ultra rapide, mais on peut également compter sur le lecteur d’empreintes placé sous l’écran qui est tout aussi réactif. L’expérience utilisateur se veut parfaitement fluide, il n’y a rien à redire à ce niveau-là.
Smartphone haut de gamme oblige en fin d’année 2018, le Sony Xperia XZ3 propose également la dernière version du système d’exploitation de Google avec son interface maison, Xperia UI. On retrouve avec plaisir le menu Xperia Assist et Xperia Actions qui permettent vraiment d’améliorer l’utilisation au quotidien. Néanmoins, Android 9.0 Pie est moins bien géré que son challenger, avec quelques petits ralentissements qui nuisent à l’expérience, notamment quand il y a beaucoup d’applications ouvertes dans le multitâches.
Même si cela n’est arrivé que très fréquemment lors de notre test, les quelques ralentissements du Xperia XZ3 nous font surtout nous questionner quant à sa longévité.

Performances : Le Kirin 980 en « Perf ON »

Comme vous le savez, le Huawei Mate 20 Pro embarque le tout dernier Kirin 980 cadencé à 2,6 GHz et épaulé par 6 Go de mémoire vive. Outre le fait qu’il s’agit du premier SoC Android à être gravé en 7 nm, il est vrai de dire qu’il propose les meilleures performances du marché et une fluidité exemplaire. Cependant, pour profiter de toute cette puissance, il est impératif d’activer le « mode performance » depuis les options de batterie.
En effet, sans cette option, les performances du Kirin 980 du Mate 20 Pro sont légèrement moins puissantes que le Qualcomm Snapdragon 845 embarqué dans le Xperia XZ3. Enfin ça, c’est sur le papier. Dans la réalité, la différence n’est que très minime et nos deux smartphones de ce versus bénéficient de performances très élevées qui leur permettent de faire tourner aisément les jeux les plus gourmands du Play Store.
Huawei Mate 20 Pro (perf OFF) Huawei Mate 20 Pro (perf ON) Sony Xperia XZ3
SoC Kirin 980 Kirin 980 Snapdragon 845
AnTuTu x7 235 212 300 614 289 348
Le Kirin 980 du fleuron de Huawei l’emporte, mais il n’y a finalement qu’une légère différence avec un Snapdragon 845 bien géré comme il l’est sur le flagship de Sony.

Photo : la polyvalence du Mate 20 Pro

Huawei reprend le succès du P20 Pro avec ce smartphone en intégrant un triple capteur. Il propose un capteur principal de 40 mégapixels, un module secondaire ultra grand-angle de 20 mégapixels et un téléphoto de 8 mégapixels. Les clichés sont impeccables, quelle que soit la situation (de jour comme de nuit, en intérieur comme en extérieur), il est difficile de lui trouver un défaut à ce niveau-là. Mention particulière pour le mode « Super Macro » qui permet de capturer des photos en gros plan à quelques centimètres avec une qualité de détails plutôt impressionnante. Toutes ses fonctionnalités lui confèrent à ce jour une polyvalence encore inégalée chez la concurrence.
Pour ce qui est du capteur frontal de 24 mégapixels, là aussi il offre des résultats très satisfaisants sur du haut de gamme. On note d’ailleurs le retour du mode portrait qui est très efficace.
Tout comme le Google Pixel 3 XL, le Sony Xperia XZ3 possède un seul capteur photo, de 19 mégapixels. Lui aussi arrive à prouver qu’il n’y a pas besoin de multiplier les capteurs pour prendre de beaux clichés avec des couleurs riches et des détails fins. Bien que le résultat soit magnifique dans toutes les situations possibles, il se traîne avec un défaut qui peut facilement faire pencher la balance. En effet, l’appareil photo n’est pas très réactif à chaque photo prise à cause d’un traitement d’images un peu long.
Évidemment, son appareil photo frontal n’offre pas la même qualité d’images avec son capteur de 13 mégapixels, mais il y a un vrai gap entre les deux et c’est bien dommage. Il est capable de capter tous les détails de votre visage, seulement à condition qu’il arrive à faire la mise au point comme il se doit…
Sur le segment du haut de gamme, l’appareil photo est un élément important qu’il ne faut pas négliger. Dans ce cas, Huawei a tout simplement mis le paquet pour faire de son Mate 20 Pro l’un des meilleurs photophone de cette année.

Batterie : 4 200 mAh avec une charge rapide convaincante

Avec sa batterie de 4 200 mAh, le Mate 20 Pro propose tout simplement une autonomie excellente. Sans forcer, il vous accompagnera aisément plus d’une journée entière sans avoir à le recharger. Notez d’ailleurs que l’architecture 7 nm du Kirin 980 offre un gain d’autonomie non négligeable. Mais ce qui fait avant tout sa force, ce sont les possibilités offertes pour la recharge. Il est le premier smartphone de la marque à supporter la charge rapide SuperCharge 2.0 à 40 W qui lui permet, entre autres, de passer de 5 % à 73 % en une demi-heure seulement. Il est également compatible avec la charge sans fil un peu moins impressionnante, mais tout de même efficace.
En revanche, on ne peut pas faire les mêmes éloges pour le Xperia XZ3 qui est beaucoup trop en deçà des smartphones de la génération 2018.  Sa batterie de 3 300 mAh est très décevante, le pourcentage dégringole lorsque le smartphone est trop sollicité, notamment en jeu ou lors de la lecture de vidéos. Bien qu’il peut tenir jusqu’au soir après une journée de travail, il faudra impérativement le brancher à son secteur en rentrant à la maison, d’autant qu’il ne dispose pas nativement d’un bloc de charge rapide. À titre de comparaison avec le Mate 20 Pro, il passe de 0 à 25 % en trente minutes, ce qui n’est vraiment pas impressionnant. Néanmoins, il faut tout de même noter qu’il conserve très bien sa batterie lorsqu’il n’est pas utilisé…
Lors de notre test ViSer, le Xperia XZ3 n’a tenu que 7 heures et 23 minutes alors que le Mate 20 Pro affiche un score respectable de 9 heures et 43 minutes. Une différence considérable qui ne fait aucun doute sur le gagnant de cette catégorie.

Conclusion : lequel est le meilleur smartphone ?

Les deux sont de très bons smartphones, mais on sent bien que Sony a un léger train de retard avec le Xperia XZ3. Il a beaucoup de qualité, mais il est loin d’être complet. En effet, il souffre de lacunes qui ne peuvent pas être vues comme de simples erreurs sur un smartphone dit « haut de gamme ». Le capteur d’empreintes mal placé, la latence du traitement d’images de l’appareil photo, ou encore les quelques ralentissements observés avec le multitâche font noircir le tableau du smartphone du constructeur japonais.
En face d’un Huawei Mate 20 Pro qui excelle dans plusieurs domaines, c’est très compliqué pour Sony de s’imposer dans ce versus. Notez que ce n’est pas qu’une histoire de différence de prix, car même face au Huawei Mate 20, le Xperia XZ3 n’aurait pas brillé plus que ça.

Prix et disponibilité

Commercialisé il y a à peine un mois, le Huawei Mate 20 Pro est proposé à 999 euroschez la majorité des revendeurs.