mercredi 29 avril 2020

Test Motorola G8 Power : un smartphone ultra endurant à petit prix

Motorola a beau lorgner de nouveau vers le haut de gamme avec ses futurs Edge et Edge+, il n'oublie pas que sa renommée s'est en partie construite sur l'entrée et le milieu de gamme. Aujourd'hui, nous nous intéressons à un éminent représentant de cette catégorie en l'objet du Moto G8 Power.
Successeur — vous l'aurez deviné — du G7 Power sorti l'an dernier, le Moto G8 Power fait une fois encore la part belle à l'autonomie. Mais là n'est pas son seul atout. Plus qu'un simple rafraîchissement, Motorola offre à son milieu de gamme une vraie nouvelle version ; chargée de nouveautés en tout genre. Tout cela, sans dépasser la barre des 250€.
Moto G8 Power : la fiche technique
Du trio composé par le Moto G8 Lite, Moto G8 et G8 Power, ce dernier est le mieux garni. Sans aller jusqu'à le définir comme un milieu de gamme comme peut l'être le Xiaomi Mi 9T, le smartphone tient son patronyme à ses capacités d'endurance plutôt convaincantes.
Le Motorola Moto G8 Power, c'est :
Écran : LCD IPS de 6,4 pouces (19:9) affichant une définition Full HD+ de 2300 x 1080 pixels (399 ppi, 60 Hz) et couvrant environ 85% de la surface avant
SoC : Snapdragon 665 (11 nm) avec processeur octo-core (4x 2,0 GHz + 4x 2,1,8 GHz) et GPU Adreno 610
Mémoire vive : 4 Go
Stockage interne : 64 Go (extensible via microSD) en eMMC 5.1
Batterie : 5 000 mAh, recharge rapide jusqu'à 15 W en filaire
Étanchéité : non certifié
Prise jack 3,5 mm : Oui
Audio : Deux haut-parleurs, son stéréo
Appareils photo arrière : capteur 16 MP (1/2,8", photosites de 1,12 µm, ƒ/1,7) équivalent 25 mm
8 MP (1/4.0", photosites de 1,12 µm, ƒ/2.2) téléobjectif 2x équivalent à 50 mm
8 MP (1/4.0", photosites de 1,12 µm, ƒ/2.2) ultra grand-angle équivalent à 13 mm
2 MP macro (1/5.0", photosites de 1,75 µm, ƒ/2.2)
Vidéo : 2160p@30fps, 1080p@30/60fps, 1080p@30fps (EIS)
Appareil photo avant : 16 MP (1/3", photosites de 1 µm, ƒ/2,0)
Capteur d'empreintes : Oui, à l'arrière
Recharge inversée : Non
Double SIM : Oui
Compatible 5G : Non
Connectivité : Wi-Fi 802.11 b/g/n, Bluetooth 5.0, NFC
Dimensions : 156 x 75,8 x 9,6 mm pour 197 grammes
OS : Android 10
Coloris : Smoke Black ou Capri Blue
Prix : 249€
Si l'on doit comparer ce nouveau modèle avec son successeur, la fiche technique évolue du tout au tout. Processeur plus puissant, écran Full HD (contre HD+ sur le G7 Power !), quatre appareils photo pour le prix d'un, haut-parleurs stéréo... Malheureusement, tout ce beau monde se paie par une petite augmentation de prix à l'addition : 249€ contre 229€ pour l'ancien modèle.
Dans la boîte, Motorola fournit un adaptateur secteur 15W te son câble USB-C, une coque de protection en silicone transparent et un kit piéton de très mauvaise qualité.
Un design passe partout
Le Moto G8 Power ne brille pas par son audace esthétique. Aussi les connaisseurs n'auront aucun mal à reconnaître la patte Motorola sur ce nouveau G8 Power.
Nous avons affaire à un smartphone au gabarit parfaitement adapté pour le plus grand nombre ; ni trop grand, ni trop petit. L'écran est plat, et la préhension est bonne.
Pour la première fois, Motorola intègre un capteur photo avant directement dans l'écran, via une découpe de 0,5 par 0,5 mm seulement. Ce faisant, le taux d'occupation de l'écran est bien plus intéressant que l'an passé, et avoisine ici les 85%.
Les bordures de l'écran restent particulièrement épaisses mais, eh, nous sommes après tout sur un téléphone vendu 250€. La priorité n'est pas là.
En revanche, nous aurions préféré plus de soin de la part de Motorola concernant le choix des matériaux ou, au moins, de leur revêtement. Tout en plastique, le Motorola G8 Power est extrêmement sensible aux traces de doigt. La moindre empreinte digitale qui touche son écran ou la face dorsale laissera immanquablement une trace qui rendra fous les plus maniaques (je lève la main).
C'est attendu à ce prix, mais toujours bien de le préciser : le Motorola G8 Power embarque bien entendu une prise jack 3.5 mm sur le dessus. Moins attendu, mais tout aussi réjouissant, Motorola offre à son smartphone du son stéréo, grâce à une double grille de haut-parleurs sur laquelle nous reviendrons dans une partie dédiée.
Les boutons d'interaction avec le volume et l'alimentation sont situés sur la tranche droite de l'appareil, et le tiroir de carte SIM (double SIM ou SIM+carte SD) est à gauche. La recharge s'effectue via USB-C sur la tranche basse de l'appareil.
Au dos, le G8 Power aligne pas moins de quatre modules photo sur sa partie gauche. Un sacré bond en avant par rapport à l'ancien modèle, qui n'affichait qu'un seul capteur.
Ceux-ci dépassent à peine du châssis du téléphone, et ne sont donc aucunement gênants lorsqu'il est posé à plat. Sur le tiers supérieur du téléphone, on retrouvera le scanner d'empreintes digitales siglé du logo Motorola.
Un écran étonnamment bon
Habitué à tester des smartphones haut de gamme (quelle vie...), les défauts des écrans d'un smartphone à bas prix m'apparaissent souvent très vite. Nul reproche ici, simplement un constat : les constructeurs, à ce prix, priorisent la solidité et l'autonomie, et c'est bien normal.
Cependant, l'écran du Moto G8 Power est... étonnamment bon ! Bien sûr, la colorimétrie est imparfaite, et le manque de contraste induit par la présence d'une dalle IPS titillera celles et ceux qui viennent d'un écran AMOLED. Mais pour ce qui est de la définition (2300 x 1080) ou de la densité de pixels (399 ppp), Motorola signe ici un très beau modèle.
Nous aurions simplement deux bémols à son encontre. Sa luminosité maximale est très faible, et vous forcera à plisser les yeux pour voir quelque chose en plein soleil. Secundo, nous avons remarqué un léger retard tactile, et notamment sur le jeu Call of Duty : Mobile. Rien de bien gênant pour les non-joueurs, mais un potentiel deal breaker pour ces derniers.
Du reste, la surface de 6,4 pouces occupée par l'écran du Moto G8 Power est très largement suffisante pour répondre à divers critères d'encombrement et de confort de lecture. Bien sûr, on est plus à l'aise sur des écrans plus grands (surtout lorsque l'on est confinés...), mais la diagonale retenue ici par Motorola remplit parfaitement son office.
Audio : un vrai son stéréo pour moins de 250€
Il est rare que des constructeurs de smartphones d'entrée et moyenne gamme prennent le temps de soigner leur partie audio. Tellement rare que, de mémoire, aucun smartphone vendu aux alentours de 250€ ne propose de haut-parleurs stéréo sur le marché.
Mais en proposer et une chose. Faire en sorte que le son soit bon en est une autre. Et comme pour l'écran, Motorola signe une nouvelle fois une réussite sur ce point.
Ne vous attendez pas à retrouver la puissance d'une enceinte portative, évidemment. Mais le Moto G8 Power a le bon goût de proposer un son très équilibré, où les médiums surpassent légèrement les basses sans pour autant les éteindre complètement.
On évitera toutefois de pousser ce beau monde à volume maximum, au risque de voir apparaître une distorsion désagréable.
On émettra enfin une réserve quant à la prise jack qui, avec le kit piéton fourni, ne fait pas bon ménage. Il vous faudra en effet trouver le bon angle et faire en sorte que votre prise ne tourne pas dans le port afin d'éviter les grésillements désagréables. Un problème probablement réservé au kit piéton ; nous n'avons pas rencontré ce problème en passant par un casque.
Enfin, toujours du côté de l'audio, Motorola propose une variété de réglages permettant aux connaisseurs de jouer avec l'équaliser. Par défaut, le smartphone identifiera le contenu que vous écoutez ou regardez, et sélectionnera lui-même le mode de sortie sonore idoine. Libre à vous de faire votre propre tambouille en vous promenant dans les réglages si l'un des profils ne vous donne pas satisfaction.
Interface : Android Stock avec un twist
Motorola n'embarque pas, sur ce Moto G8 Power, de surcouche particulière. On se retrouve donc en présence d'un Android 10 stock. Simple et efficace en somme.
À cette simplicité, Motorola a néanmoins souhaité inclure une application sobrement baptisée Moto, qui permet de personnaliser plus avant son téléphone. Grâce à une variété de gestes, on peut, par exemple, rendre son téléphone silencieux en le posant face contre table, lancer l'appareil photo en effectuant deux torsions de poignet (???), ou encore faire des captures d'écran en glissant trois doigts vers le bas de l'écran. Bien d'autres options sont disponibles pour rendre la navigation plus agréable.
Parlant navigation, dès l'allumage Android vous proposera de vous essayer à la navigation gestuelle (c'est-à-dire sans les trois boutons de navigation traditionnels). Directement héritée des derniers Google Pixel, elle offre des fonctionnalités de retour rapide et de passage d'une application à l'autre parfaitement fluide ; et surtout plus naturelles pour ne pas s'abîmer le pouce à aller chercher un bouton situé tout en bas de l'appareil.
Le Moto G8 Power dispose également de son « Game Mode » qui permettra aux joueurs assidus d'avoir accès rapidement à une variété d'options en jeu. Point de boost de performances à prévoir, mais la possibilité de rendre ses notifications silencieuses ou de prendre des captures d'écran rapidement.
Enfin, Motorola a effectué quelques changements sur l'écran de déverrouillage du Moto G8 Power. Si l'option « Écran aperçu » est activée dans les réglages, il vous sera possible de répondre à certains messages directement depuis l'écran verrouillé de votre téléphone, sans avoir à l'ouvrir au préalable. Sympathique, et bien intégré à l'ensemble.
Performances : ce que l'on attend d'un smartphone à bas prix
Ne tournons pas autour du pot : le Moto G8 Power n'est pas un foudre de guerre. Avec son Snapdragon 665, le G8 Power aura bien du mal à rivaliser avec un Realme 6 qui carbure au Helio G90T (et qui est vendu moins cher...).
Pour autant, il suffit de vos poser une question simple pour savoir si cela risque de vous poser problème. Pour quelles tâches utilisez-vous votre smartphone ? Si la réponse à cela est « consulter les réseaux sociaux », « regarder des vidéos » et « lire les articles de Clubic.com », le Moto G8 Power se montrera un allié idéal.
Avec ses 172 843 points obtenus sur AnTuTu, le Moto G8 Power fait à peine mieux que le Redmi Note 8T que nous testions en novembre dernier. Un rapprochement qui se fait tout aussi naturellement sur nos prochains tests : Geekbench, Androbench et 3D Mark.
Revenons un instant sur les résultats obtenus sur Androbench, qui permet de calculer la vitesse à laquelle la puce de stockage enregistre les informations et est capable de les lire. Contrairement au Redmi Note 8T, le Moto G8 Power opte pour un rapport très équilibré entre les deux. Il écrit aussi vite qu'il lit. Une très bonne chose pour un smartphone qui se destine de toute façon à la polyvalence.
Aussi, même avec ses seuls 4 Go de RAM, le Moto G8 Power est très volontaire lorsqu'il s'agit de faire tourner plusieurs applications simultanément. Mieux : il n'a pas la fâcheuse tendance qu'on certains modèles Huawei ou Honor à « killer » trop rapidement les applications que l'on n'utilise pas souvent. Bien sûr, aller chercher une application que l'on n'a pas lancée depuis plusieurs heures fera hoqueter le téléphone, mais il s'en sort bien.
En jeu (sur Call of Duty : Mobile en l'occurrence), le Moto G8 Power est capable de tenir les 30 images par seconde et d'aller flirter, parfois, avec des fréquences supérieures. Mais vous ne pourrez pas grimper au-delà d'une qualité graphique basse / moyenne. Ça, cumulé au fait qu'un petit retard tactile se fait sentir, nous font dire qu'il vaudrait mieux éviter les jeux compétitifs sur ce G8 Power. Pour d'autres titres moins gourmands (Candy Crush, Clash, etc.) cela ne posera pas le moindre souci. Enfin côté chaufferie, même après plusieurs sessions de jeu prolongées ou une navigation intensive sur le téléphone, le mercure n'est jamais monté à des niveaux inquiétants.
Autonomie : une endurance de champion olympique
C'est l'argument de vente principal de ce Moto G8 Power : l'autonomie. Aussi selon le département marketing de la marque, le smartphone serait capable de tenir 3 jours sans être rechargé. Pari tenu ?
Largement.
Difficile de le comparer au précédent modèle, que nous n'avions pas testé, mais en se basant sur les observations de confrères et en jetant un œil à la fiche technique, on s'attendait à ce que le Moto G8 Power fasse au moins aussi bien que le G7 Power.
Aussi nous n'avons pas résisté à mettre à l'épreuve cette énorme batterie de 5 000 mAh, et avons utilisé le smartphone de façon presque déraisonnable pendant notre test. Énormément de vidéo, de la musique en Bluetooth, du jeu vidéo et de longues conversations sur les réseaux sociaux.
Résultat : la batterie a tenu exactement 31h pour — tenez-vous bien — 11 h de temps d'écran allumé. C'est absolument colossal, et correspond en usage normal à environ 3 jours d'autonomie, comme promis. Pour reprendre l'exemple du Redmi Note 8T que nous évoquions plus tôt, ce dernier avait tenu 31h26 pour 9 h de temps d'écran. Incomparable.
Une sacrée endurance donc, qui malheureusement ne se conjugue pas à une recharge très rapide. Remettre d'aplomb une batterie si énorme vous prendra en tout 2 h 20. En 30 minutes, le smartphone n'aura récupéré que 32% d'autonomie via l'adaptateur secteur fourni.
Photo : de bons résultats, sans plus
On l'a dit plus haut : le Moto G8 Power embarque pas moins de quatre APN, contre un seulement pour son prédécesseur. Il va sans dire que Motorola franchit ici un cap en termes de polyvalence des prises de vue.
Mais il faut mesurer notre enthousiasme ici. Comme vous avez pu le constater en observant la fiche technique, les différents modules du Moto G8 Power sont très faiblement définis. Le capteur principal culmine à 16 mégapixels (1/2.8"). En face, un Realme 6 profite d'un capteur Samsung GW1 de 64 mégapixels (1/1.7"). En d'autres termes : ne nous attendons pas à des miracles.
Des photos lumineuses mais peu détaillées
C'est en plein jour que le Moto G8 Power est le plus à l'aise. Son capteur principal de 16 mégapixels offre des images bien exposées, et ce sur toute l'image.
On regrette néanmoins le manque cruel de détails qui, parfois, occasionne des textures un peu baveuses (comme ici, sur les pavés).
On remarque aussi une très légère tendance à tirer au vert dans certaines situations. Rien de dramatique. En définitive, cela suffit amplement pour se faire des souvenirs au quotidien. Mais si vous avez l'habitude de retoucher vos photos, vous ne devriez pas avoir beaucoup de latitude avec celles sorties du Moto G8 Power.
Un module ultra grand-angle peu engageant
S'il offre une focale très courte (environ 13 mm), le piqué est aux abonnés absents sur ce module ultra grand-angle. Trop petit, et insuffisamment défini, le capteur ne parvient pas à détailler suffisamment les scènes pour donner des résultats probants.
Une nouvelle fois, la balance des blancs est à la peine, et les teintes tirent cette fois vers le rouge.
Ajoutons à cela une perte importante de détails au sortir du centre de l'image, et on se retrouve tout bonnement avec des photos inexploitables sur un écran autre que celui du Moto G8 Power.
Un téléobjectif sympathique
On s'en rend vite compte à l'usage : tous les modules du G8 Power souffrent du même manque de définition.
Le téléobjectif, s'il offre un zoom optique 2x de bon acabit, ne fait qu'accentuer le problème en faisant apparaître des objets peu détaillés, voire parfois brouillons.
Les plus aventureux pourront même tenter d'utiliser le zoom numérique 8x. Ce qui, vous l'imaginez, ne donne rien de fantastique.
Un mode macro à la peine
Jamais un module dédié à la macrophotographie n'a encore trouvé grâce à mon cœur. Et ce n'est pas celui du Moto G8 Power qui sera le premier.
La faute à un autofocus d'une lenteur incroyable, qui — d'ailleurs — n'est pas capable de maintenir la mise au point sur son sujet.
En résultent des images floues, encore moins détaillées que les autres, et tout bonnement inexploitables en dehors du smartphone. Nous aurions sincèrement préféré faire l'impasse sur ce module ; soit pour abaisser le prix du smartphone, ou réinvestir cet argent dans une montée en gamme du capteur principal.
Des portraits mal détourés
Difficile d'en attendre plus d'un smartphone vendu à ce prix. Le mode portrait, disponible aussi bien à l'avant qu'à l'arrière, ne fait pas beaucoup d'efforts pour fournir des résultats convenables.
À l'arrière, censément le plus capable des deux, le mode portrait a toutes les peines du monde à détourer correctement le sujet. Les bords de mon t-shirt sont floutés, comme une grosse partie de mes cheveux.
Le module photo avant n'est pas plus enthousiasmant, et opère une découpe grossière dans ma tignasse (si seulement...), donnant un résultat artificiel au possible.
On lui préfèrera donc le mode autoportrait classique, sans ajout d'un floutage insatisfaisant.
Le mode nuit... qui n'existait pas
Ces dernières années, personne ne se gêne pour proposer des modes de photo nocturne, même si le smartphone ne dispose pas du matériel nécessaire pour rendre le résultat intéressant.
Motorola a eu la décence de s'abstenir. On a eu beau fouiller, aucun mode photo de nuit n'a pu être trouvé dans le téléphone.
Forcément, les clichés obtenus en mode automatique ont donc manqué de détails (et de lumière, accessoirement).
Une stabilisation impressionnante en vidéo
Enfin, on doit bien dire que l'on est agréablement surpris par les capacités en vidéo du Moto G8 Power. Pas que la qualité de ses optiques suffise à tourner des chefs-d'œuvre, mais la stabilisation électronique (disponible en ultra grand-angle et en grand angle, en 1080p30 uniquement) fait du bon travail pour compenser la marche.
Néanmoins, le fait de pivoter de droite à gauche se manifeste par des à-coups assez violents sur le téléphone, ruinant ainsi l'effet.
Mais une nouvelle fois, pour le prix, on est face à un smartphone de très bonne volonté.
Motorola Moto G8 Power : l'avis de Clubic
Les smartphones à bas prix se ressemblent beaucoup. Pas bien jolis ni performants, ils misent en général tout sur leur autonomie et en oublient le reste. Mais le Moto G8 Power parvient à tirer son épingle du jeu.
Véritable monstre d'endurance, le G8 Power jouit aussi d'un écran de bonne qualité et de performances qui pourront combler les utilisateurs peu friands de jeux 3D gourmands. On apprécie aussi particulièrement la présence de haut-parleurs stéréo de bon acabit, ainsi qu'une bonne stabilisation en vidéo.
Les amateurs de photographie lui préféreront sans doute un Realme 6, mais le Moto G8 Power a néanmoins les capacités pour offrir de bons résultats si les conditions lumineuses sont adaptées. En définitive : un très bon rapport qualité-prix, surtout si le plus important pour vous est l'autonomie.

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